HYGIÈNE — ASSISTANCE MÉDICALE — ZOOTECHNIE 851
propreté individuels, doivent s'épouiller. Qu'ils se lavent à l'eau
chaude, qu'ils nettoient minutieusement leurs cheveux, que les
femmes défassent fréquemment leur coiffure et qu'elles l'inspec-
tent soigneusement. Les poux ne vivent pas sur les murs ni dans
les toitures. Ils passent leur existence sur les corps et dans les
vêtements. Il faut les poursuivre et s'en débarrasser, C'est un
devoir individuel et collectifs
L'Assistance sanitaire au Maroc.
Le Service de santé et de l'hygiène publiques au Maroc a
débuté, en 1913, avec seulement vingt-cinq médecins civils, des
médecins militaires, une vingtaine d'infirmiers européens et cin-
quante infirmiers indigènes environ. En 1921, le nombre des
médecins civils avait triplé, celui des infirmiers européens qua-
druplé, et on comptait près d'un millier d'infirmiers indigènes.
Actuellement, suivant les renseignements donnés par M. Pierre
DAYE, dans « L'Essor colonial et maritime », l'assistance médicale
fonctionne dans cent quinze postes placés sous l'autorité d'un
bureau central. « Les organismes de ces services, ajoute l'auteur,
vont des simples et rudimentaires dispensaires de consultations
établis dans les postes aux confins de chaque région jusqu'aux
grands hôpitaux aménagés pour recevoir cent cinquante malades,
en passant par les infirmeries indigènes installées dans les postes
les plus importants.
« A cette assistance médicale fixe vient s'ajouter, dans chaque
région, une assistance dite mobile, constituée par un ou plusieurs
groupes sanitaires itinérants, qui jouent, selon les lieux et les
circonstances, le rôle de missions scientifiques en reconnaissance,
d'agents de vaccination, de véritables médecins de colonisation
en tournée ; ces groupes sont pourvus d'ambulances légères
automobiles.
« Les enquêtes que cette assistance mobile poursuit dans chaque
région sont faites en toute liberté. Aussi, en dehors même de
leur caractère technique, fourinillent-ellcs de renseignements
intéressants, de toute nature.
« Pour ce qui est de l'hygiène et de la prophylaxie générales,
des bureaux permanents dans les villes, des commissions consul-
tatives dans les régions, un conseil supérieur à Rabat, assurent
l'unité de doctrine et la concordance de toutes les mesures d'hy-
giène que demandent l'aménagement des villes et l'assainissement
propreté individuels, doivent s'épouiller. Qu'ils se lavent à l'eau
chaude, qu'ils nettoient minutieusement leurs cheveux, que les
femmes défassent fréquemment leur coiffure et qu'elles l'inspec-
tent soigneusement. Les poux ne vivent pas sur les murs ni dans
les toitures. Ils passent leur existence sur les corps et dans les
vêtements. Il faut les poursuivre et s'en débarrasser, C'est un
devoir individuel et collectifs
L'Assistance sanitaire au Maroc.
Le Service de santé et de l'hygiène publiques au Maroc a
débuté, en 1913, avec seulement vingt-cinq médecins civils, des
médecins militaires, une vingtaine d'infirmiers européens et cin-
quante infirmiers indigènes environ. En 1921, le nombre des
médecins civils avait triplé, celui des infirmiers européens qua-
druplé, et on comptait près d'un millier d'infirmiers indigènes.
Actuellement, suivant les renseignements donnés par M. Pierre
DAYE, dans « L'Essor colonial et maritime », l'assistance médicale
fonctionne dans cent quinze postes placés sous l'autorité d'un
bureau central. « Les organismes de ces services, ajoute l'auteur,
vont des simples et rudimentaires dispensaires de consultations
établis dans les postes aux confins de chaque région jusqu'aux
grands hôpitaux aménagés pour recevoir cent cinquante malades,
en passant par les infirmeries indigènes installées dans les postes
les plus importants.
« A cette assistance médicale fixe vient s'ajouter, dans chaque
région, une assistance dite mobile, constituée par un ou plusieurs
groupes sanitaires itinérants, qui jouent, selon les lieux et les
circonstances, le rôle de missions scientifiques en reconnaissance,
d'agents de vaccination, de véritables médecins de colonisation
en tournée ; ces groupes sont pourvus d'ambulances légères
automobiles.
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région sont faites en toute liberté. Aussi, en dehors même de
leur caractère technique, fourinillent-ellcs de renseignements
intéressants, de toute nature.
« Pour ce qui est de l'hygiène et de la prophylaxie générales,
des bureaux permanents dans les villes, des commissions consul-
tatives dans les régions, un conseil supérieur à Rabat, assurent
l'unité de doctrine et la concordance de toutes les mesures d'hy-
giène que demandent l'aménagement des villes et l'assainissement
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