598 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
fournit des graines dont on peut retirer 60 p. 100 de matières
grasses.
D'autre part, ces graines sont appréciées des indigènes qui les
consomment grillées. M. CHEVALLIER, qui en a souvent goûté,
déclare qu'elles ont un goût de noisette très fin. Son cuisinier les
utilisait pour faire des gâteaux aux amandes. Elles trouveraient
certainement en France un débouché en confiserie.
Étant donné que le baobab est très répandu dans nos colonies
d'Afrique et que les graines sont loin d'être absorbées par la
consommation locale, les commerçants qui en effectueraient l'ac-
quisition pourraient se les procurer à très bas prix. Dans ces
conditions, leur utilisation par l'industrie métropolitaine présen-
terait un certain intérêt.
Une Solution à la Crise de la Main-d'œuvre
dans nos Colonies d'Océanie.
La Nouvelle-Calédonie, aussi bien que Tahiti et les Nouvelles-
Hébrides, souffrent particulièrement, depuis la guerre, d'insuffi-
sance de main-d'œuvre pour poursuivre leur développement
économique.
On a estimé que les besoins immédiats de main-d'œuvre
seraient. de 2.500 hommes pour la Nouvelle-Calédonie, autant
pour les Nouvelles-Hébrides et d'au moins 1.000 hommes pour
les Établissements d'Océanie. L'Indochine est le seul pays
auquel ces colonies puissent faire appel en l'occurence. Les anna-
mites paraissent tout désignés, par leurs aptitudes et leur accou-
tumance au climat, pour fournir l'appoint, d'ailleurs assez faible,
actuellement demandé.
Le Gouvernement général de notre grande colonie a comprlS
son devoir de solidarité et s'est montré favorable au recrutement
sur son territoire de coolies annamites. Les colons de nos pet-ites
possessions du Pacifique se sont immédiatement organisés pour
profiter de ces bonnes dispositions. Un vapeur a été affrété et
assure un service trimestriel entre Haïphong et Nouméa et port-
Vila. C'est ainsi que dans le deuxième semestre 1923, la Nouvell,"
Calédonie a reçu un premier contingent de 230 ouvriers auna
mites et les Nouvelles-Hébrides, 319 hommes et femmes. Ce pr:
sonnel est embauché pour cinq ans avec des salaires qui ont été
jugés très suffisants par les annamites, puisque les demandes ont
été beaueoup plus nombreuses que les offres des recruteurs.
fournit des graines dont on peut retirer 60 p. 100 de matières
grasses.
D'autre part, ces graines sont appréciées des indigènes qui les
consomment grillées. M. CHEVALLIER, qui en a souvent goûté,
déclare qu'elles ont un goût de noisette très fin. Son cuisinier les
utilisait pour faire des gâteaux aux amandes. Elles trouveraient
certainement en France un débouché en confiserie.
Étant donné que le baobab est très répandu dans nos colonies
d'Afrique et que les graines sont loin d'être absorbées par la
consommation locale, les commerçants qui en effectueraient l'ac-
quisition pourraient se les procurer à très bas prix. Dans ces
conditions, leur utilisation par l'industrie métropolitaine présen-
terait un certain intérêt.
Une Solution à la Crise de la Main-d'œuvre
dans nos Colonies d'Océanie.
La Nouvelle-Calédonie, aussi bien que Tahiti et les Nouvelles-
Hébrides, souffrent particulièrement, depuis la guerre, d'insuffi-
sance de main-d'œuvre pour poursuivre leur développement
économique.
On a estimé que les besoins immédiats de main-d'œuvre
seraient. de 2.500 hommes pour la Nouvelle-Calédonie, autant
pour les Nouvelles-Hébrides et d'au moins 1.000 hommes pour
les Établissements d'Océanie. L'Indochine est le seul pays
auquel ces colonies puissent faire appel en l'occurence. Les anna-
mites paraissent tout désignés, par leurs aptitudes et leur accou-
tumance au climat, pour fournir l'appoint, d'ailleurs assez faible,
actuellement demandé.
Le Gouvernement général de notre grande colonie a comprlS
son devoir de solidarité et s'est montré favorable au recrutement
sur son territoire de coolies annamites. Les colons de nos pet-ites
possessions du Pacifique se sont immédiatement organisés pour
profiter de ces bonnes dispositions. Un vapeur a été affrété et
assure un service trimestriel entre Haïphong et Nouméa et port-
Vila. C'est ainsi que dans le deuxième semestre 1923, la Nouvell,"
Calédonie a reçu un premier contingent de 230 ouvriers auna
mites et les Nouvelles-Hébrides, 319 hommes et femmes. Ce pr:
sonnel est embauché pour cinq ans avec des salaires qui ont été
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