684 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
rappelé par M. SARRAUT. « Il importe d'envisager de prime abord
l'utilité économique de l'instruction de la masse. L'enseignement
indigène, généralisé en langue'française, doit avoir, avant tout,
un caractère pratique et réaliste». Ce sera l'honneur de la doc-
trine française de colonisation de l'avoir su appliquer dans notre
grand empire asiatique.
DIVERS
L'Enseignement professionnel au Cameroun.
Il existe, à l'heure actuelle, quatre écoles professionnelles au
Cameroun. Elles sont installées à Ebolowa, Foumban, Douala et
Garoua. Elles sont dirigées par des maîtres européens assistés de
contremaîtres indigènes. Ebolowa et Garoua forment'des tisse-
rands, des ébénistes et des forgerons; Foumban : des menuisiers,
des charpentiers, des serruriers, des fondeurs, des tuiliers, des
briquetiers, des maçons Jet des vanniers; Douala: des ivoiriers,
des ébénistes et des ouvriers en fer.
Ces quatre établissements ont déjà formé des ouvriers capables;
les élèves, dès qu'ils le peuvent, travaillent à des produits vendus
à leur profit. Particulièrement, Ebolowa a déjà fourni des meubles
élégants ainsi que des travaux de marqueterie, des tapis, car-
pettes en fibres d'agave, sacs, etc, qui sont répandus dans tout
le Cameroun.
Outre ces quatre grandes écoles, il existe, à Yaoundé, une
école d'apprentissage de jardiniers et pépiniéristes et une
école pratique des conducteurs d'automobiles destinée à fournir
à la colonie les mécaniciens qui lui faisaient défaut et dont elle a.
de plus en plus besoin.
L'Enseignement public en A. O. F.
Dans une circulaire, récemment parue au J. O. de l'A 0 -
M. le Gouverneur général CARDE expose ses idées sur l'orge
sation de l'enseignement primaire qui sera légèrement modifie
dans la colonie. d
Les principes restent les mêmes : obtenir que le plus grn t
nombre possible d'indigènes apprennent à parler notre langue et
rappelé par M. SARRAUT. « Il importe d'envisager de prime abord
l'utilité économique de l'instruction de la masse. L'enseignement
indigène, généralisé en langue'française, doit avoir, avant tout,
un caractère pratique et réaliste». Ce sera l'honneur de la doc-
trine française de colonisation de l'avoir su appliquer dans notre
grand empire asiatique.
DIVERS
L'Enseignement professionnel au Cameroun.
Il existe, à l'heure actuelle, quatre écoles professionnelles au
Cameroun. Elles sont installées à Ebolowa, Foumban, Douala et
Garoua. Elles sont dirigées par des maîtres européens assistés de
contremaîtres indigènes. Ebolowa et Garoua forment'des tisse-
rands, des ébénistes et des forgerons; Foumban : des menuisiers,
des charpentiers, des serruriers, des fondeurs, des tuiliers, des
briquetiers, des maçons Jet des vanniers; Douala: des ivoiriers,
des ébénistes et des ouvriers en fer.
Ces quatre établissements ont déjà formé des ouvriers capables;
les élèves, dès qu'ils le peuvent, travaillent à des produits vendus
à leur profit. Particulièrement, Ebolowa a déjà fourni des meubles
élégants ainsi que des travaux de marqueterie, des tapis, car-
pettes en fibres d'agave, sacs, etc, qui sont répandus dans tout
le Cameroun.
Outre ces quatre grandes écoles, il existe, à Yaoundé, une
école d'apprentissage de jardiniers et pépiniéristes et une
école pratique des conducteurs d'automobiles destinée à fournir
à la colonie les mécaniciens qui lui faisaient défaut et dont elle a.
de plus en plus besoin.
L'Enseignement public en A. O. F.
Dans une circulaire, récemment parue au J. O. de l'A 0 -
M. le Gouverneur général CARDE expose ses idées sur l'orge
sation de l'enseignement primaire qui sera légèrement modifie
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