HYGIÈNE — ASSISTANCE MÉDICAL 677
sent complètement au dixième jour. Il ne reste qu'une tache
brune ou noirâtre qui disparaît vers le quinzième jour.
Il résulte des expériences et observations faites par les docteurs
TANON et JAMOT que le stovarsol est le meilleur médicament
pour le pian. Facilement absorbé, bien toléré, même à des doses
relativement élevées, il donne des guérisons aussi rapides que
celles obtenues avec le néosalvarsan. Il présente l'avantage de
Pouvoir être absorbé par la bouche, ce qui est beaucoup plus
simple que de recourir à l'injection intra-veineuse.
L'Organisation du Personnel des Services vétérinaires
aux Colonies.
Notre cheptel colonial est une des richesses les plus impor.
tantes dont nous pourrions tirer parti.
Pendant la dernière guerre il contribua de façon appréciable
au ravitaillement de la Métropole. A l'heure actuelle, nous
devrions en recevoir une aide puissante nous permettant de
diminuer dans de très notables proportions nos importations de
Vlandes étrangères.
Malheureusement, le manque d'hygiène des animaux, la
méconnaissance presque générale des moyens de combattre les
epizooties font que les maladies déciment les troupeaux sans
qUe les bergers tentent d'y remédier. L'éducation des éleveurs
Jndigènes est entièrement à faire.
Nous avons cependant, maintenant, la possibilité de com-
battre avec succès la plupart des maladies qui déciment les trou-
Peaux de nos colonies, notamment cette peste bovine qui a
ravagé le cheptel de plusieurs de nos colonies de l'A. O. F.
Les Gouvernements de nos territoires d'outre-mer, reconnais-
8ant.la nécessité de veiller à la conservation de leurs troupeaux,
Paient organisé, par des actes locaux, des cadres de vétérinaires
coloniaux et encouragé la création de l'Institut de médecine vété-
rinaire exotique en vue de leur procurer des praticiens au cou-
rant de la lutte contre les épizooties coloniales. Un décret du
2l février 1924 a complété l'œuvre déjà ébauchée en organisant
les cadres des Services vétérinaires des colonies, excepté l'Indo-
chine, et en fixant le statut des vétérinaires coloniaux. Il y
aUra un cadre général à toutes les colonies, dans lequel ne pour-
rOIlt être admis que des techniciens s'étant destinés à cette
Carrièro soit par des études supplémentaires à l'Institut de méde-
sent complètement au dixième jour. Il ne reste qu'une tache
brune ou noirâtre qui disparaît vers le quinzième jour.
Il résulte des expériences et observations faites par les docteurs
TANON et JAMOT que le stovarsol est le meilleur médicament
pour le pian. Facilement absorbé, bien toléré, même à des doses
relativement élevées, il donne des guérisons aussi rapides que
celles obtenues avec le néosalvarsan. Il présente l'avantage de
Pouvoir être absorbé par la bouche, ce qui est beaucoup plus
simple que de recourir à l'injection intra-veineuse.
L'Organisation du Personnel des Services vétérinaires
aux Colonies.
Notre cheptel colonial est une des richesses les plus impor.
tantes dont nous pourrions tirer parti.
Pendant la dernière guerre il contribua de façon appréciable
au ravitaillement de la Métropole. A l'heure actuelle, nous
devrions en recevoir une aide puissante nous permettant de
diminuer dans de très notables proportions nos importations de
Vlandes étrangères.
Malheureusement, le manque d'hygiène des animaux, la
méconnaissance presque générale des moyens de combattre les
epizooties font que les maladies déciment les troupeaux sans
qUe les bergers tentent d'y remédier. L'éducation des éleveurs
Jndigènes est entièrement à faire.
Nous avons cependant, maintenant, la possibilité de com-
battre avec succès la plupart des maladies qui déciment les trou-
Peaux de nos colonies, notamment cette peste bovine qui a
ravagé le cheptel de plusieurs de nos colonies de l'A. O. F.
Les Gouvernements de nos territoires d'outre-mer, reconnais-
8ant.la nécessité de veiller à la conservation de leurs troupeaux,
Paient organisé, par des actes locaux, des cadres de vétérinaires
coloniaux et encouragé la création de l'Institut de médecine vété-
rinaire exotique en vue de leur procurer des praticiens au cou-
rant de la lutte contre les épizooties coloniales. Un décret du
2l février 1924 a complété l'œuvre déjà ébauchée en organisant
les cadres des Services vétérinaires des colonies, excepté l'Indo-
chine, et en fixant le statut des vétérinaires coloniaux. Il y
aUra un cadre général à toutes les colonies, dans lequel ne pour-
rOIlt être admis que des techniciens s'étant destinés à cette
Carrièro soit par des études supplémentaires à l'Institut de méde-
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