676 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
A ce personnel, il y a lieu d'ajouter celui du Service d'hygiène,
soit 150 gardes ou surveillants particulièrement chargés de
veiller à l'application des règlements relatifs à l'hygiène et aux
eaux stagnantes, ainsi que 150 chasseurs de rats, qui ont rendu
au Sénégal, les plus grands services dans la lutte contre la peste.
Le Service médical aux Marquises.
Pendant longtemps, les îles Marquises n'ont possédé qu'un
médecin qui était aussi administrateur et résidait à Altuoua. Le
cumul de ces fonctions lui ôtait une bonne partie de son utilité.
Le Gouvernement des Etablissements français d'Océanie a com-
pris la nécessité de remédier à un tel état de choses. C'est ainsi
qu'il existe maintenant deux médecins pour ces îles, un en rési-
dence à Altuona, mais déchargé de toute fonction administrative,
et l'autre à Taiohae. Ces deux praticiens ont été munis des moyens
de transport par mer, indispensables pour leur permettre d'effec-
tuer leurs tournées médicales. Colons et indigènes auront ainsi
les garanties desoins qui leur avaient fait défaut jusqu'ici.
La Guérison du Pian par le Stovarsol.
Au congrès de médecine tropicale tenu à Loanda en juin 193,
les docteurs BEURNIER et CLAPIER avaient rendu compte des
excellents résultats obtenus par eux dans le traitement de la
syphilis et du piAn, avec le stovarsol administré par la bouche.
Dans un récent numéro de la « Revue de Médecine et d'IIY
giène tropicales », MM. TANON et JAMOT font part des guériSons
rapides obtenues par eux au Cameroun, en traitant le pian ItVC
le stovarsol. Pour un adulte les doses administrées sont les BU1
vantes :
1" jour : deux comprimés ;
2e - : trois —
3e - : quatre —
Puis un jour de repos.
On donne ensuite,tous les deux jours, quatre, trois, puis d6
comprimés. La semaine suivante un comprimé tous les trois jOurs,
La guérison se produit très vite. Dès le troisième jour, le$
lésions se desséchent et sont complètement affaisées le cinqllU
jour. Le huitième jour, encore à peine surélevées, elles régreS"
A ce personnel, il y a lieu d'ajouter celui du Service d'hygiène,
soit 150 gardes ou surveillants particulièrement chargés de
veiller à l'application des règlements relatifs à l'hygiène et aux
eaux stagnantes, ainsi que 150 chasseurs de rats, qui ont rendu
au Sénégal, les plus grands services dans la lutte contre la peste.
Le Service médical aux Marquises.
Pendant longtemps, les îles Marquises n'ont possédé qu'un
médecin qui était aussi administrateur et résidait à Altuoua. Le
cumul de ces fonctions lui ôtait une bonne partie de son utilité.
Le Gouvernement des Etablissements français d'Océanie a com-
pris la nécessité de remédier à un tel état de choses. C'est ainsi
qu'il existe maintenant deux médecins pour ces îles, un en rési-
dence à Altuona, mais déchargé de toute fonction administrative,
et l'autre à Taiohae. Ces deux praticiens ont été munis des moyens
de transport par mer, indispensables pour leur permettre d'effec-
tuer leurs tournées médicales. Colons et indigènes auront ainsi
les garanties desoins qui leur avaient fait défaut jusqu'ici.
La Guérison du Pian par le Stovarsol.
Au congrès de médecine tropicale tenu à Loanda en juin 193,
les docteurs BEURNIER et CLAPIER avaient rendu compte des
excellents résultats obtenus par eux dans le traitement de la
syphilis et du piAn, avec le stovarsol administré par la bouche.
Dans un récent numéro de la « Revue de Médecine et d'IIY
giène tropicales », MM. TANON et JAMOT font part des guériSons
rapides obtenues par eux au Cameroun, en traitant le pian ItVC
le stovarsol. Pour un adulte les doses administrées sont les BU1
vantes :
1" jour : deux comprimés ;
2e - : trois —
3e - : quatre —
Puis un jour de repos.
On donne ensuite,tous les deux jours, quatre, trois, puis d6
comprimés. La semaine suivante un comprimé tous les trois jOurs,
La guérison se produit très vite. Dès le troisième jour, le$
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jour. Le huitième jour, encore à peine surélevées, elles régreS"
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