TOURISME — TRANSPORTS 663
que ses conclusions seront favorables à l'emploi de cette nouvelle
invention. L'établissement de lignes monorails pouvant se faire
rapidement, cette question présente un très grand intérêt pour
l'avenir immédiat du Laos.
Le Développement du Réseau routier au Cameroun.
En même temps que se poursuivent les travaux de la voie
ferrée du Centre Cameroun, qui atteindra Yaoundé en 1925, un
gros effort est effectué pour étendre le réseau routier et particu-
lièrement atteindre le nord Cameroun, c'est-à-dire les régions de
Garoua et de Fort-Lamy.
A l'heure actuelle, la colonie dispose déjà d'un certain nombre
de routes automobilisables, accessibles en toutes saisons aux
camions de 2 à 3 tonnes. Ce sont :
Le réseau de Dschang, dont l'artère principale, d'une longeur
de 180 kilomètres, relie Nkongsamba, terminus du chemin de fer
duNord, à Foumban. A cette voie se rattache la route de
Dschang à Longo par Bana,route qui rejoindra bientôt le réseau
de Yaoundé en passant par Bafia ;
D'autre part le chemin de fer du centre est desservi par un
autre réseau dont l'artère principale est la route Kribi-Lolodorf-
Yaoudé-Bafia, d'une longueur de près de 500 kilomètres ;
Kribi est, par ailleurs, relié par des routes à Edéa et Grand-
Batangé. La voie Lolodorf-Njock, qui relie l'artère principale
Kribi-Bafia au terminus actuel du chemin de fer du Centre, est
sur le point d'être achevée ;
D'autre part, à peu de distance de Lolodorf, se détache la
route d'Ebolowa-Saugwelina, qui atteint presque la frontière du
Gabon, après un parcours de 200 kilomètres ;
Makak, sur la voie ferrée du Centre, est déjà relié à la route
Yaoundé-Kribi ;
Enfin, à 65 kilomètres de Yaoundé, sur la route du Nord, se
détache une voie nouvelle appelée à drainer la production rizi-
cole de l'important centre de Nanga-Eboko.
A cet important réseau de voies automobilisables s'ajoutera
la grande route du Nord qui, partant de Yaoundé, atteindra
Garoua, sans doute en 1927, livrant aux transports automobiles
Un parcours de plus de 900 kilomètres. Déjà le tronçon Yaoundé-
Yoko est achevé et permettra aux automobiles, sur ce parcours
de 250 kilomètres, de remplacer le portage à tête d'homme.
que ses conclusions seront favorables à l'emploi de cette nouvelle
invention. L'établissement de lignes monorails pouvant se faire
rapidement, cette question présente un très grand intérêt pour
l'avenir immédiat du Laos.
Le Développement du Réseau routier au Cameroun.
En même temps que se poursuivent les travaux de la voie
ferrée du Centre Cameroun, qui atteindra Yaoundé en 1925, un
gros effort est effectué pour étendre le réseau routier et particu-
lièrement atteindre le nord Cameroun, c'est-à-dire les régions de
Garoua et de Fort-Lamy.
A l'heure actuelle, la colonie dispose déjà d'un certain nombre
de routes automobilisables, accessibles en toutes saisons aux
camions de 2 à 3 tonnes. Ce sont :
Le réseau de Dschang, dont l'artère principale, d'une longeur
de 180 kilomètres, relie Nkongsamba, terminus du chemin de fer
duNord, à Foumban. A cette voie se rattache la route de
Dschang à Longo par Bana,route qui rejoindra bientôt le réseau
de Yaoundé en passant par Bafia ;
D'autre part le chemin de fer du centre est desservi par un
autre réseau dont l'artère principale est la route Kribi-Lolodorf-
Yaoudé-Bafia, d'une longueur de près de 500 kilomètres ;
Kribi est, par ailleurs, relié par des routes à Edéa et Grand-
Batangé. La voie Lolodorf-Njock, qui relie l'artère principale
Kribi-Bafia au terminus actuel du chemin de fer du Centre, est
sur le point d'être achevée ;
D'autre part, à peu de distance de Lolodorf, se détache la
route d'Ebolowa-Saugwelina, qui atteint presque la frontière du
Gabon, après un parcours de 200 kilomètres ;
Makak, sur la voie ferrée du Centre, est déjà relié à la route
Yaoundé-Kribi ;
Enfin, à 65 kilomètres de Yaoundé, sur la route du Nord, se
détache une voie nouvelle appelée à drainer la production rizi-
cole de l'important centre de Nanga-Eboko.
A cet important réseau de voies automobilisables s'ajoutera
la grande route du Nord qui, partant de Yaoundé, atteindra
Garoua, sans doute en 1927, livrant aux transports automobiles
Un parcours de plus de 900 kilomètres. Déjà le tronçon Yaoundé-
Yoko est achevé et permettra aux automobiles, sur ce parcours
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