662 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
RÉPARATIONS DES NAVIRES
Les deux ports des Canaries posséderaient des ateliers de
réparation et un outillage moderne électrique permettant d'effec-
tuer rapidement certaines opérations. A Dakar, l'outillage est
incomplet et les entreprises particulières sont dans l'impossibi-
lité d'effectuer correctement certains travaux. Les réparations
importantes faites aux navires ont, en général, un caractère
provisoire et doivent être refaites en France.
Le Gouvernement général ne manquera pas de tenir le plus
grand compte de ces observations dans son programme de déve-
loppement de notre grand port africain.
Organisation d'un Service public de la Côte vers le Laos.
Le Laos, si longtemps isolé à l'intérieur de l'Union indochi-
noise, commence à devenir accessible aux voyageurs.
Un service public de transport postal automobile a été ouvert
entre Vinh et Tha-Kek par la société concessionnaire du service
Vinh-Dong-ha. Le nouveau service est établi pour correspondre
à Vinh, avec les trains de nuit venant de Hanoï et, à Tha-Kek,
avec la chaloupe des Messageries fluviales de Cochinchine, qui
assure les services postaux du Mékong dans le bief de Vientiane.
Désormais, le voyageur venant d'Hanoï peut parvenir à Tha-
Kek en quarante heures, après avoir passé une nuit à Napé.
L'utilisation des Bateaux amphibies sur le Mékong.
On connaît l'invention récente de M. ADAM, ancien ingénieur
en chef des chemins de fer des Grands-Lacs congolais. Il a
cherché le moyen de transporter les marchandises sans rupture
de charge sur un fleuve coupé de rapides. Dans ce but, il a ima-
giné un système de bateaux jumelés qui peuvent passer d'un bief
navigable à l'autre en empruntant un monorail dont l'établisse-
ment est peu coûteux, et sur lequel les bateaux roulent par leurs
p-opres moyens. L'invention est au point etdoit apporter de sérieux
avantages au Congo belge. Le Gouvernement général de l'indo-
chine a pensé que ce système, s'il pouvait être employé sur le
Mékong, rendrait les plus grands services pour relier à la
Cochinchine le Laos qui, de ce fait, se trouverait débloqué.
Une mission étudie sur place, en ce moment, la possibilite
d'utiliser les bateaux amphibies et nous avons tout lieu d'eipérer
RÉPARATIONS DES NAVIRES
Les deux ports des Canaries posséderaient des ateliers de
réparation et un outillage moderne électrique permettant d'effec-
tuer rapidement certaines opérations. A Dakar, l'outillage est
incomplet et les entreprises particulières sont dans l'impossibi-
lité d'effectuer correctement certains travaux. Les réparations
importantes faites aux navires ont, en général, un caractère
provisoire et doivent être refaites en France.
Le Gouvernement général ne manquera pas de tenir le plus
grand compte de ces observations dans son programme de déve-
loppement de notre grand port africain.
Organisation d'un Service public de la Côte vers le Laos.
Le Laos, si longtemps isolé à l'intérieur de l'Union indochi-
noise, commence à devenir accessible aux voyageurs.
Un service public de transport postal automobile a été ouvert
entre Vinh et Tha-Kek par la société concessionnaire du service
Vinh-Dong-ha. Le nouveau service est établi pour correspondre
à Vinh, avec les trains de nuit venant de Hanoï et, à Tha-Kek,
avec la chaloupe des Messageries fluviales de Cochinchine, qui
assure les services postaux du Mékong dans le bief de Vientiane.
Désormais, le voyageur venant d'Hanoï peut parvenir à Tha-
Kek en quarante heures, après avoir passé une nuit à Napé.
L'utilisation des Bateaux amphibies sur le Mékong.
On connaît l'invention récente de M. ADAM, ancien ingénieur
en chef des chemins de fer des Grands-Lacs congolais. Il a
cherché le moyen de transporter les marchandises sans rupture
de charge sur un fleuve coupé de rapides. Dans ce but, il a ima-
giné un système de bateaux jumelés qui peuvent passer d'un bief
navigable à l'autre en empruntant un monorail dont l'établisse-
ment est peu coûteux, et sur lequel les bateaux roulent par leurs
p-opres moyens. L'invention est au point etdoit apporter de sérieux
avantages au Congo belge. Le Gouvernement général de l'indo-
chine a pensé que ce système, s'il pouvait être employé sur le
Mékong, rendrait les plus grands services pour relier à la
Cochinchine le Laos qui, de ce fait, se trouverait débloqué.
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