AGRICULTURE — ÉLEVAGE — FORÊTS 401
La Culture sèche du Coton.
D'une communication faite par MM. MANGIN et RIGNAULT,
Ingénieurs-Agronomes, à l'Académie d'Agriculture, sur la
gestion importante de la culture du coton en A. O. F. , nous
extrayons les passages suivants, dans lesquels les auteurs, après
aVoir déclaré qu'ils sont loin de vouloir écarter systématique-
ment la culture industrielle du coton par irrigation, tout en s'éle-
Vant résolument, toutefois, contre la généralisation de son emploi,
laminent la culture sans irrigation, qu'ils considèrent comme
le moyen le plus efficace et le plus économique d'obtenir rapi-
dement des résultats :
« La culture naturelle du cotonnier par l'indigène et surtout
Par l'Européen, c'est la vraie voie dans laquelle il faut s'engager ;
C est celle qui nous donnera le plus rapidement, et avec le mini-
um de frais, les fibres soies moyennes dont a tant besoin notre
indllstrie. Elle est parfaitement à sa place dans toutes les régions
otieres de l'A.O.F. ; elle est encore justifiée dans toute la
vallée moyenne du Niger et du Bani, au sud-ouest de Sansanding
e dans la vallée alluvionnaire du Sénégal, toutes régions où les
les atteignent déjà 750 mm. par an au minimum.
a) Culture extensive, améliorée par l'indigène,
de coton indigène sélectionné.
e * k'A.O.F. exportait en 1904, une tonne de coton ; ses
e °^ati°ns dépassent 800 tonnes aujourd'hui. D'où vient ce
Cot C'est le produit de ces barbares cultures indigènes, cul-
hOres primitives, établies sur défrichements ou jachères nues,
tQ SU^V^es sans apports d'engrais, sans assolements. Produit de
J\'l.aise qualité, qui trouve néanmoins preneur sur le marché.
e111 ehorons donc ces procédés de culture indigène pour leur
fal Ver le caractère sporadique et primitif qu'ils revêtent géné-
locaeIlt et attelons-nous à la sélection individuelle des variétés
tPe es acclimatées de longue date, nous aurons bientôt quelques
tacils fiés, répondant aux desiderata du marché, et de culture
1; e et rémunératrice pour l'indigène.
La Culture sèche du Coton.
D'une communication faite par MM. MANGIN et RIGNAULT,
Ingénieurs-Agronomes, à l'Académie d'Agriculture, sur la
gestion importante de la culture du coton en A. O. F. , nous
extrayons les passages suivants, dans lesquels les auteurs, après
aVoir déclaré qu'ils sont loin de vouloir écarter systématique-
ment la culture industrielle du coton par irrigation, tout en s'éle-
Vant résolument, toutefois, contre la généralisation de son emploi,
laminent la culture sans irrigation, qu'ils considèrent comme
le moyen le plus efficace et le plus économique d'obtenir rapi-
dement des résultats :
« La culture naturelle du cotonnier par l'indigène et surtout
Par l'Européen, c'est la vraie voie dans laquelle il faut s'engager ;
C est celle qui nous donnera le plus rapidement, et avec le mini-
um de frais, les fibres soies moyennes dont a tant besoin notre
indllstrie. Elle est parfaitement à sa place dans toutes les régions
otieres de l'A.O.F. ; elle est encore justifiée dans toute la
vallée moyenne du Niger et du Bani, au sud-ouest de Sansanding
e dans la vallée alluvionnaire du Sénégal, toutes régions où les
les atteignent déjà 750 mm. par an au minimum.
a) Culture extensive, améliorée par l'indigène,
de coton indigène sélectionné.
e * k'A.O.F. exportait en 1904, une tonne de coton ; ses
e °^ati°ns dépassent 800 tonnes aujourd'hui. D'où vient ce
Cot C'est le produit de ces barbares cultures indigènes, cul-
hOres primitives, établies sur défrichements ou jachères nues,
tQ SU^V^es sans apports d'engrais, sans assolements. Produit de
J\'l.aise qualité, qui trouve néanmoins preneur sur le marché.
e111 ehorons donc ces procédés de culture indigène pour leur
fal Ver le caractère sporadique et primitif qu'ils revêtent géné-
locaeIlt et attelons-nous à la sélection individuelle des variétés
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