404 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Chambre estime que dans un an ou deux le paddy (riz non
décortiqué) sera uniformisé et que l'on pourra envisager la
standardisation du produit, c'est-à-dire la création de types
bien définis, auxquels pourront se référer les acheteurs pour
leurs commandes. Cette méthode, appliquée surtout à l'heure
actuelle dans la région de Tananarive, sera étendue peu à peU
aux autres districts. Les acheteurs pourront alors, en prenant
comme témoins les étalons officiels, acceptés de tous, avoir des
garanties certaines sur l'origine et la qualité des riz quils
auront ainsi choisis.
Les Cultures secondaires en Cochinchine.
La Cochinchine n'est pas absolument un pays de monoculture
comme souvent on le croit. Il faut reconnaître, toutefois, que
la culture du riz y est dominante. Notre colonie aurait avan
tage à développer sérieusement ses autres richesses agricoles
telles que hévéas, cocotiers, cannes à sucre, maïs, tabacS,
aréquiers, poivriers, mûriers. Surtout, il y aurait grand intérêt
à renforcer la récolte des rizières par celles de plantes appro"
priées et suffisamment rustiques pour n'exiger que peu de soing
et de main-d'œuvre. 'en t
De telles plantes ne semblent pas manquer qui pourraI
donner d'excellents résultats en Cochinchine. Pour ne citer
que les textiles, nous avons : l'abutilon, qui donne une filasS
blanche, luisante, très résistante et qui supporte la teinture:
l'aniline, d'où supériorité sur le jute ; également l'hibiscus, o
la variété dite « tran », très répandue en Annam, pourr
être utilisée pour la fabrication de toiles d'emballage • > de
même les crotalaires, le tuclac, ou « sucsat » des Annamite >
koudzou sauvage. e
Tous ces textiles viendraient très bien en Cochinc g
et permettraient une exploitation industrielle impor^a ip »
Nous devons rappeler que la France achète annuels
plus de 300.000 tonnes de filasse de jute et autres e 00
similaires et que l'Indochine elle-même absorbe envl
15.000 tonnes de sac d'emballage.
Chambre estime que dans un an ou deux le paddy (riz non
décortiqué) sera uniformisé et que l'on pourra envisager la
standardisation du produit, c'est-à-dire la création de types
bien définis, auxquels pourront se référer les acheteurs pour
leurs commandes. Cette méthode, appliquée surtout à l'heure
actuelle dans la région de Tananarive, sera étendue peu à peU
aux autres districts. Les acheteurs pourront alors, en prenant
comme témoins les étalons officiels, acceptés de tous, avoir des
garanties certaines sur l'origine et la qualité des riz quils
auront ainsi choisis.
Les Cultures secondaires en Cochinchine.
La Cochinchine n'est pas absolument un pays de monoculture
comme souvent on le croit. Il faut reconnaître, toutefois, que
la culture du riz y est dominante. Notre colonie aurait avan
tage à développer sérieusement ses autres richesses agricoles
telles que hévéas, cocotiers, cannes à sucre, maïs, tabacS,
aréquiers, poivriers, mûriers. Surtout, il y aurait grand intérêt
à renforcer la récolte des rizières par celles de plantes appro"
priées et suffisamment rustiques pour n'exiger que peu de soing
et de main-d'œuvre. 'en t
De telles plantes ne semblent pas manquer qui pourraI
donner d'excellents résultats en Cochinchine. Pour ne citer
que les textiles, nous avons : l'abutilon, qui donne une filasS
blanche, luisante, très résistante et qui supporte la teinture:
l'aniline, d'où supériorité sur le jute ; également l'hibiscus, o
la variété dite « tran », très répandue en Annam, pourr
être utilisée pour la fabrication de toiles d'emballage • > de
même les crotalaires, le tuclac, ou « sucsat » des Annamite >
koudzou sauvage. e
Tous ces textiles viendraient très bien en Cochinc g
et permettraient une exploitation industrielle impor^a ip »
Nous devons rappeler que la France achète annuels
plus de 300.000 tonnes de filasse de jute et autres e 00
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