530 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
de prospérité économique qu'il ne convient pas de négliger. Les
importations de kapock de Singapour à Bangkok se sont élevées
à 165 tonnes du 1er avril 1919 à février 1923. Quand les kapockiers
seront en pleine production, le Siam, non seulement n'impor-
teraplus de Kapock mais, au contraire, en exportera des quantités
importantes.
Les Formations hospitalières françaises au Yunnan.
«L'Hôpital consulaire de Yunnanfou, écrit dans la « Revue du
Pacifique » un de ses lecteurs du Yunnan est le plus florissant
et le plus cotè de toute la province. Il a rendu de précieux ser-
vices au cours de la violente épidémie de scarlatine de 1921-1922
qui a causé la mort de près d'an quart de la population de le
capitale Yunnanaise ».
Les Chinois ont, d'ailleurs, reconnu officiellement les services
de notre formation sanitaire. Le Medecin chef de l'hôpital, le doc-
teur MOUILLAC, était nommé, par le Maréchal-Gouverneur, méde-
cin officiel de la province et directeur d'un lazaret de mille deux
cents lits pour enrayer l'épidémie. Le fléau disparu, le Maréchal,
le Directeur de la Police urbaine, les notables adressaient aU
médecin français et à son personnel des remerciements solennelS
avec apposition de tablettes rituelles dans l'hôpital.
La meilleure preuve du renom de nos médecins parmi la
population est le nombre d'entrées à l'hôpital : huit cent soi
xante-neuf en 1922 ; en pratique, les quarante-quatre lits dont
dispose le Médecin chef sont constamment occupés.
Le Dispensaire des sœurs de Saint-Paul-de-Chartres à Ylln-
nanfou panse ou soigne de deux à trois cents malades par jOur.
A Mongtseu, nous avons un hôpital et un dispensaire, que le
docteur JARLAND dirige avec beaucoup de zèle et de dévouement*
A Kokieou, sous le contrôle du médecin de Mongtseu, fOIlC
tionne un dispensaire dirigé par un médecin chinois diplex
Nous avons aussi un service à l'hôpital indigène de cette loca-
lité.
A Sseu-mao, le docteur PAUTET, de l'armée colonie
ouvrir, d'ici peu, un dispensaire français. Il sera, en outre, nÍ-
ce district, Médecin ofticiel des Douanes et des Gabell 's elli
noises. Il remplira aussi les fonctions d'agent consulaire, sp
lement chargé des questions de frontière.
de prospérité économique qu'il ne convient pas de négliger. Les
importations de kapock de Singapour à Bangkok se sont élevées
à 165 tonnes du 1er avril 1919 à février 1923. Quand les kapockiers
seront en pleine production, le Siam, non seulement n'impor-
teraplus de Kapock mais, au contraire, en exportera des quantités
importantes.
Les Formations hospitalières françaises au Yunnan.
«L'Hôpital consulaire de Yunnanfou, écrit dans la « Revue du
Pacifique » un de ses lecteurs du Yunnan est le plus florissant
et le plus cotè de toute la province. Il a rendu de précieux ser-
vices au cours de la violente épidémie de scarlatine de 1921-1922
qui a causé la mort de près d'an quart de la population de le
capitale Yunnanaise ».
Les Chinois ont, d'ailleurs, reconnu officiellement les services
de notre formation sanitaire. Le Medecin chef de l'hôpital, le doc-
teur MOUILLAC, était nommé, par le Maréchal-Gouverneur, méde-
cin officiel de la province et directeur d'un lazaret de mille deux
cents lits pour enrayer l'épidémie. Le fléau disparu, le Maréchal,
le Directeur de la Police urbaine, les notables adressaient aU
médecin français et à son personnel des remerciements solennelS
avec apposition de tablettes rituelles dans l'hôpital.
La meilleure preuve du renom de nos médecins parmi la
population est le nombre d'entrées à l'hôpital : huit cent soi
xante-neuf en 1922 ; en pratique, les quarante-quatre lits dont
dispose le Médecin chef sont constamment occupés.
Le Dispensaire des sœurs de Saint-Paul-de-Chartres à Ylln-
nanfou panse ou soigne de deux à trois cents malades par jOur.
A Mongtseu, nous avons un hôpital et un dispensaire, que le
docteur JARLAND dirige avec beaucoup de zèle et de dévouement*
A Kokieou, sous le contrôle du médecin de Mongtseu, fOIlC
tionne un dispensaire dirigé par un médecin chinois diplex
Nous avons aussi un service à l'hôpital indigène de cette loca-
lité.
A Sseu-mao, le docteur PAUTET, de l'armée colonie
ouvrir, d'ici peu, un dispensaire français. Il sera, en outre, nÍ-
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