ENSEIGNEMENT ET BEAUX-ARTS
LES ENSEIGNEMENTS D'UNE EXPOSITION D'ARTS INDIGENES
par le Docteur STEPHEN-CHAUVET,
Ancien Interne, lauréat (Médaille d'or) des Hôpitaux de Paris,
Lauréat de la Faculté de Médecine, Société" d'Anthropologie,
de l'Académie de Médecine et de l'Institut,
Membre correspondant de la Commission préhistorique (Beaux-Arts).
Chacun sait qu'en fin 1923, le Pavillon de Marsan abritait une
exposition consacrée aux Arts indigènes des Colonies françaises,
et que cette exposition a si vivement intéressé le public, qu'il a
été nécessaire de la prolonger très au delà des délais primiti-
vement fixés.
Pour satisfaire les visiteurs, comme pour les documenter
Quelque peu — tout en restant dans la note élémentaire — j'ai
consacré à cette excellente manifestation une plaquette illustrée
docteur St< phen CHAUVET, Les Arts indigènes des Colonies fran-
cises, Maloine, édit., Paris), qui a été, d'ailleurs, fort aima-
blement analysée dans ce Bulletin. Mais, lorsque ce petit travail a
été rédigé, il était impossible de prévoir le succès de cette expo-
Sition, succès tel, qu'il est quasi-certain, ou fort probable, que ce
Sera là l'heureux point de départ de quelque vocation coloniale.
De fait, un certain nombre de personnes, qui ne soupçonnaient
Pas l'intérêt des productions d'art de nos diverses colonies, vont
;e mettre à les étudier et, à cet effet, s'efforcer de se documenter
c Plus complètement possible. Quelques-uns, même, de ces néo-
pl1\; tes t ,.. , ,. t, t. 1. 1
tes, seront amenés, ainsi, à s'intéresseraux questions coloDiales
j Seront susceptibles de devenirdes coloniaux, ou d'envisager pour
leurs fils, une carrière coloniale à laquelle ils ne pensaient pas ; car
tllOmhreux sont ceux qui sont devenus des coloniaux, indirec-
tïlent, en partant d'une conversation ou d'une lecture dont une
stion d'art fut le sujet. Et c'est pour toutes ces raisons, comme
"our la satisfaction de ceux qui étaient déjà initiés, qu'il faut
e Oir le plus grand gré aux instigateurs de cette si intéressante
sltJon.
LES ENSEIGNEMENTS D'UNE EXPOSITION D'ARTS INDIGENES
par le Docteur STEPHEN-CHAUVET,
Ancien Interne, lauréat (Médaille d'or) des Hôpitaux de Paris,
Lauréat de la Faculté de Médecine, Société" d'Anthropologie,
de l'Académie de Médecine et de l'Institut,
Membre correspondant de la Commission préhistorique (Beaux-Arts).
Chacun sait qu'en fin 1923, le Pavillon de Marsan abritait une
exposition consacrée aux Arts indigènes des Colonies françaises,
et que cette exposition a si vivement intéressé le public, qu'il a
été nécessaire de la prolonger très au delà des délais primiti-
vement fixés.
Pour satisfaire les visiteurs, comme pour les documenter
Quelque peu — tout en restant dans la note élémentaire — j'ai
consacré à cette excellente manifestation une plaquette illustrée
docteur St< phen CHAUVET, Les Arts indigènes des Colonies fran-
cises, Maloine, édit., Paris), qui a été, d'ailleurs, fort aima-
blement analysée dans ce Bulletin. Mais, lorsque ce petit travail a
été rédigé, il était impossible de prévoir le succès de cette expo-
Sition, succès tel, qu'il est quasi-certain, ou fort probable, que ce
Sera là l'heureux point de départ de quelque vocation coloniale.
De fait, un certain nombre de personnes, qui ne soupçonnaient
Pas l'intérêt des productions d'art de nos diverses colonies, vont
;e mettre à les étudier et, à cet effet, s'efforcer de se documenter
c Plus complètement possible. Quelques-uns, même, de ces néo-
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j Seront susceptibles de devenirdes coloniaux, ou d'envisager pour
leurs fils, une carrière coloniale à laquelle ils ne pensaient pas ; car
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