496 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
s'en était préoccupé et avait créé à Hanoï un centre ophtalmo-
logique où, au cours de l'année 1918, furent données 12.800consul-
tations, et duquel partirent les brigades ophtalmologiques qui
parcoururent la contrée. M. TALBOT a constaté que les cas de
contagion les plus fréquents ont lieu pendant la période pre"
scolaire, par les relations d'enfants à enfants, au cours des pre-
mières années. Le travail de M. TALBOT et les expériences qui
se poursuivent à l'Institut de Hué, seront certainement apprécies
par tous ceux qui s'intéressent au trachome, cette grave affection
sur laquelle l'attention a été tout particulièrement appelée ces
dernières années à l'occasion de l'examen des contingents de
travailleurs coloniaux.
La Question du Cancer en Indochine.
Une nouvelle association vient de se fonder à Hanoï sous le
nom de Société de l'Institut Curie de l'Indochine. Elle a four
objet l'étude de la question du cancer, qui fait de nombreuses
victimes dans notre possession asiatique, et son traitement par la
radiothérapie. Les bénéfices que pourra effectuer la société doi-
vent servir exclusivement à développer l'Institut.
Les abcès consécutifs aux injections de quinine.
On a souvent tendance à considérer que tout abcès consécutif
à une injection sous-cutanée de quinine est due à une faut
d'asepsie. Suivant M. TANON, l'infection dépend bien souvent dl
malade lui-même, qui, convalescent d'une maladie infectieuse Otl
atteint d'un petit furoncle, roule dans son sang quelques I;
crobes. Chez ces malades, la région traumatisée par le li^11
est un lieu tout préparé pour fixer les microbes. Malgré l'av
contraire de M. PRATTER, qui pense que la quinine empêcher
le développement microbien plutôt qu'elle ne le favoriseraI;
M. TANON' a observé que les abcès de l'espèce dépendent sur
du traumatisme du tissus sous-cutané et résultent de l'action dit
médicament.
Comme l'avait fait remarquer DEBAYLE, en 1905, leS s
tions diluées ne donnent que rarement des abcès ou de la nécros
En pratique, il convient donc de les utiliser le plus souvent qU 1
est possible.
s'en était préoccupé et avait créé à Hanoï un centre ophtalmo-
logique où, au cours de l'année 1918, furent données 12.800consul-
tations, et duquel partirent les brigades ophtalmologiques qui
parcoururent la contrée. M. TALBOT a constaté que les cas de
contagion les plus fréquents ont lieu pendant la période pre"
scolaire, par les relations d'enfants à enfants, au cours des pre-
mières années. Le travail de M. TALBOT et les expériences qui
se poursuivent à l'Institut de Hué, seront certainement apprécies
par tous ceux qui s'intéressent au trachome, cette grave affection
sur laquelle l'attention a été tout particulièrement appelée ces
dernières années à l'occasion de l'examen des contingents de
travailleurs coloniaux.
La Question du Cancer en Indochine.
Une nouvelle association vient de se fonder à Hanoï sous le
nom de Société de l'Institut Curie de l'Indochine. Elle a four
objet l'étude de la question du cancer, qui fait de nombreuses
victimes dans notre possession asiatique, et son traitement par la
radiothérapie. Les bénéfices que pourra effectuer la société doi-
vent servir exclusivement à développer l'Institut.
Les abcès consécutifs aux injections de quinine.
On a souvent tendance à considérer que tout abcès consécutif
à une injection sous-cutanée de quinine est due à une faut
d'asepsie. Suivant M. TANON, l'infection dépend bien souvent dl
malade lui-même, qui, convalescent d'une maladie infectieuse Otl
atteint d'un petit furoncle, roule dans son sang quelques I;
crobes. Chez ces malades, la région traumatisée par le li^11
est un lieu tout préparé pour fixer les microbes. Malgré l'av
contraire de M. PRATTER, qui pense que la quinine empêcher
le développement microbien plutôt qu'elle ne le favoriseraI;
M. TANON' a observé que les abcès de l'espèce dépendent sur
du traumatisme du tissus sous-cutané et résultent de l'action dit
médicament.
Comme l'avait fait remarquer DEBAYLE, en 1905, leS s
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