HYGIÈNE — ASSISTANCE MÉDICALE
ZOOTECHNIE
Les Formations sanitaires en Guyane française.
Les Services publics d'Assistance et d'Hygiène de notre
colonie de la Guyane ne sont pas encore aussi développés qu'ils
devraient l'être pour permettre de faire face aux nécessités actu-
elles. Les sommes qui ont été allouées à ces services ont été
cependant relevées d'une façon importante. Elles ont passé de
229.718 francs en 1900 à 548.000 francs en 1922 et à 646.000 francs
(personnel : 265.400 francs, matériel : 386.000 francs) en 1924.
L'ensemble des services (Service central, Service sanitaire,
hygiène publique, Assistance publique), est placé sous la direc-
tion technique du Chef du Service de Santé de la colonie, assisté
d'un Conseil colonial d'Hygiène.
En dehors des hôpitaux réservés à l'Administration péniten-
tiaire et d'une maison de santé qui est une institution privée,
tenue par les sœurs de Saint-Paul-de-Chartres et ne contient
qu'un nombre de lits très restreint, la Guyane possède actuelle-
ment un Institut d'Hygiène et de Bactériologie qui fonctionne à
Oayenne ; des Bureaux d'Hygiène, placés à Cayenne et à Saint-
Laurent sous l'autorité du maire et la direction d'un médecin
Clvil ; un hôpital-hospice au camp de Saint-Denis ; le lazaret de
Lariver et la léproserie de l'Acarouany.
Dans son programme de mise en valeur des colonies,
ld. Albert SARRAUT, Ministre des Colonies, tenant comp'e de l'in-
sUffisance de ces formations snnitaircs, a prévu un minimum
amélioralions à réaliser à bref délai. « La lèpre, indique-t il,
e8t une des maladies qu'il y a lieu de combattre le plus énergi-
^Uement à la Guyane. Aussi convient-il de créer, le plus tôt pos-
SIble, dans les centres les plus importants, pourvus de médecins,
des dispensaires munis de petits laboratoires du genre des pre-
Ventoria qui fonctionnent à Fort-de-France, pour y traiter tous les
Malades atteints d'affections exotiques »
ZOOTECHNIE
Les Formations sanitaires en Guyane française.
Les Services publics d'Assistance et d'Hygiène de notre
colonie de la Guyane ne sont pas encore aussi développés qu'ils
devraient l'être pour permettre de faire face aux nécessités actu-
elles. Les sommes qui ont été allouées à ces services ont été
cependant relevées d'une façon importante. Elles ont passé de
229.718 francs en 1900 à 548.000 francs en 1922 et à 646.000 francs
(personnel : 265.400 francs, matériel : 386.000 francs) en 1924.
L'ensemble des services (Service central, Service sanitaire,
hygiène publique, Assistance publique), est placé sous la direc-
tion technique du Chef du Service de Santé de la colonie, assisté
d'un Conseil colonial d'Hygiène.
En dehors des hôpitaux réservés à l'Administration péniten-
tiaire et d'une maison de santé qui est une institution privée,
tenue par les sœurs de Saint-Paul-de-Chartres et ne contient
qu'un nombre de lits très restreint, la Guyane possède actuelle-
ment un Institut d'Hygiène et de Bactériologie qui fonctionne à
Oayenne ; des Bureaux d'Hygiène, placés à Cayenne et à Saint-
Laurent sous l'autorité du maire et la direction d'un médecin
Clvil ; un hôpital-hospice au camp de Saint-Denis ; le lazaret de
Lariver et la léproserie de l'Acarouany.
Dans son programme de mise en valeur des colonies,
ld. Albert SARRAUT, Ministre des Colonies, tenant comp'e de l'in-
sUffisance de ces formations snnitaircs, a prévu un minimum
amélioralions à réaliser à bref délai. « La lèpre, indique-t il,
e8t une des maladies qu'il y a lieu de combattre le plus énergi-
^Uement à la Guyane. Aussi convient-il de créer, le plus tôt pos-
SIble, dans les centres les plus importants, pourvus de médecins,
des dispensaires munis de petits laboratoires du genre des pre-
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