ENSEIGNEMENT ET BEAUX-ARTS 337
de la société française et indigène les résultats de leurs travaux.
Les conférenciers sont désignés par le Directeur de l'Instruc-
tion publique sur la proposition du Directeur de l'École française
d'Extrême-Orient.
L'Éducation physique en Indochine.
En vue de développer la culture physique parmi les popula-
tions de l'Indochine, le Gouvernement de notre grand empire
asiatique a créé toute une organisation spéciale qu'il a confiée à
l'autorité militaire. Un rapport récent montre les résultats
obtenus actuellement à cet égard :
L'enseignement est donné dans les établissements scolaires
Par des moniteurs militaires, sous l'autorité de deux officiers
Supérieurs, directeurs régionaux à Hanoï et à Saïgon, et d'officiers
Sulbaternes désignés pour chacun des centres de la colonie. Les
directeurs régionaux effectuent annuellement une ou deux tour-
nes d'inspection.
Le groupe Annam-Tonkin, malgré son cadre restreint de
tnoniteurs, possède déjà un nombre d'élèves important (4.500 à
lIanoï; 1.300 à Nam-Dinh ; 1.500 à Hué, etc.).
Il en est de même en Cochinchine et au Cambodge où on
tlnlpte près de 8.000 élèves (dont 3.000 à Saïgon ; 640 à Mytho;
36 à Pnom-Penh; 524 à Ving-Long, etc..).
t A Saigon l'enseignement est donné par des moniteurs mili-
aIres, à raison de 6 heures par semaine, aux élèves de l'École
maie d'Instituteurs, et de 4 heures par semaine, en moyenne,
ns les autres institutions. La proportion des jeunes Français
ln8c'rits àla Société de Préparation militaire de Saigon, est, comme
au lolikin, très inférieure à celle des jeunes indigènes.
Les frais de cet enseignement physique scolaire et post-
bUd aIre sont supportés à la fois par le budget général et les
tOQ ges locaux. Le budget général prend à sa charge les frais de
toi ees d'inspection des directeurs régionaux, et le reste des
dépenses est réparti entre les budgets locaux, proportionnellement
a
411 nollibre d'élèves dans les quatre pays (Tonkin, Annam,
Co cplnchine et Cambodge).
Ur l'avenir, d'autres crédits seront nécessaires pour achats
d'a gres, de matériaux pour cibles, etc.. car il est à prévoir - dès
de la société française et indigène les résultats de leurs travaux.
Les conférenciers sont désignés par le Directeur de l'Instruc-
tion publique sur la proposition du Directeur de l'École française
d'Extrême-Orient.
L'Éducation physique en Indochine.
En vue de développer la culture physique parmi les popula-
tions de l'Indochine, le Gouvernement de notre grand empire
asiatique a créé toute une organisation spéciale qu'il a confiée à
l'autorité militaire. Un rapport récent montre les résultats
obtenus actuellement à cet égard :
L'enseignement est donné dans les établissements scolaires
Par des moniteurs militaires, sous l'autorité de deux officiers
Supérieurs, directeurs régionaux à Hanoï et à Saïgon, et d'officiers
Sulbaternes désignés pour chacun des centres de la colonie. Les
directeurs régionaux effectuent annuellement une ou deux tour-
nes d'inspection.
Le groupe Annam-Tonkin, malgré son cadre restreint de
tnoniteurs, possède déjà un nombre d'élèves important (4.500 à
lIanoï; 1.300 à Nam-Dinh ; 1.500 à Hué, etc.).
Il en est de même en Cochinchine et au Cambodge où on
tlnlpte près de 8.000 élèves (dont 3.000 à Saïgon ; 640 à Mytho;
36 à Pnom-Penh; 524 à Ving-Long, etc..).
t A Saigon l'enseignement est donné par des moniteurs mili-
aIres, à raison de 6 heures par semaine, aux élèves de l'École
maie d'Instituteurs, et de 4 heures par semaine, en moyenne,
ns les autres institutions. La proportion des jeunes Français
ln8c'rits àla Société de Préparation militaire de Saigon, est, comme
au lolikin, très inférieure à celle des jeunes indigènes.
Les frais de cet enseignement physique scolaire et post-
bUd aIre sont supportés à la fois par le budget général et les
tOQ ges locaux. Le budget général prend à sa charge les frais de
toi ees d'inspection des directeurs régionaux, et le reste des
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a
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Co cplnchine et Cambodge).
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