328 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
La Rage en A. O. F.
Jusque ces derniers temps, on avait considéré que les mor-
sures des « chiens fous » de la côte occidentale d'Afrique ne
pouvait provoquer la mort et on en concluait à la non-existence
de la rage dans l'Ouest-Africain. M. le Docteur SPIRE, à qui ses
fonctions permirent d'étudier sur place quelques cas, aussi bien
parmi les indigènes que chez les Européens, partageait cette opi-
nion, basée sur une série d'observations variées. Avec une bonfle
foi, digne de la véritable science, il vient de reconnaître qu'il
avait fait erreur : J'avais tort, écrit-il, et je me rallie complè-
tement, à l'heure actuelle, comme MM. les Docteurs BLANCHARD
et LEFROU, aux conclusions du docteur HECKENROTIl. Rien n'est
venu démontrer que le virus indigène n'est pas capable, dans
certaines conditions, de devenir virulent pour l'homme, et cette
certitude légitime toute la rigueur de la prophylaxie. En effet,
à la suite des travaux entrepris depuis 1918, on a pu démontrer
que le virus du « chien fou » est inoculable au lapin. Ce viruS
ne paraît, toutefois, pas avoir de tendance à se fixer et à être
transmis par morsure à l'homme. Mais, en 1912, le docteuf
CAVASSE n'a-t-il pas observé un cas typique de rage humaine cbe
un indigène de Guinée, mordu 41 jours auparavant, par un chieti
errant à plus de 400 kilomètres de la côte ? Et le docteur SPiRï:
de conclure que, en toute occurence, on ne saurait être trop
prudent et que les directions des services de santé de certa". OS
colonies de la côte agiraient sagement en demandant la prornili-
gation, dans leurs territoires, des arrêtés sur les chiens el
en vigueur dans la Métropole.
La Réorganisation du Service médical indigène
au Cameroun.
Au Congrès de Médecine tropicale de Loanda, le Dire
du Service de Santé au Cameroun, M. le Docteur LETON "rut,leel
a présenté son rapport sur la réorganisation de l'assistance J)1 ce
cale indigène dans le territoire. En 1916, est-il indiqué
document, la plupart des postes médicaux installés par les },.
La Rage en A. O. F.
Jusque ces derniers temps, on avait considéré que les mor-
sures des « chiens fous » de la côte occidentale d'Afrique ne
pouvait provoquer la mort et on en concluait à la non-existence
de la rage dans l'Ouest-Africain. M. le Docteur SPIRE, à qui ses
fonctions permirent d'étudier sur place quelques cas, aussi bien
parmi les indigènes que chez les Européens, partageait cette opi-
nion, basée sur une série d'observations variées. Avec une bonfle
foi, digne de la véritable science, il vient de reconnaître qu'il
avait fait erreur : J'avais tort, écrit-il, et je me rallie complè-
tement, à l'heure actuelle, comme MM. les Docteurs BLANCHARD
et LEFROU, aux conclusions du docteur HECKENROTIl. Rien n'est
venu démontrer que le virus indigène n'est pas capable, dans
certaines conditions, de devenir virulent pour l'homme, et cette
certitude légitime toute la rigueur de la prophylaxie. En effet,
à la suite des travaux entrepris depuis 1918, on a pu démontrer
que le virus du « chien fou » est inoculable au lapin. Ce viruS
ne paraît, toutefois, pas avoir de tendance à se fixer et à être
transmis par morsure à l'homme. Mais, en 1912, le docteuf
CAVASSE n'a-t-il pas observé un cas typique de rage humaine cbe
un indigène de Guinée, mordu 41 jours auparavant, par un chieti
errant à plus de 400 kilomètres de la côte ? Et le docteur SPiRï:
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gation, dans leurs territoires, des arrêtés sur les chiens el
en vigueur dans la Métropole.
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du Service de Santé au Cameroun, M. le Docteur LETON "rut,leel
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