HYGIENE — ASSISTANCE MÉDICALE 327
permettant aux moisissures de se développer sur les objets en
cuir, etc. Il n'en a rien été. Sur les crêtes, les eaux des pluies
s'écoulent très rapidement à cause de la déclivité du terrain,
et, d'autre part, la brise O. S. O., qui paraît bien établie à cette
époque de l'année, contribue à assécher rapidement le sol. Sur la
route allant du kilomètre 29 à Popok-Vil, on trouve quelques
cUvettes en terrain argileux, où l'eau de pluie a tendance à
s'accumuler; il serait aisé d'en assurer l'écoulement.
« La fraîcheur de l'air paraît déterminer facilement des réveils
de fièvre chez les sujets impaludés ; M. ROUVIER a pu observer
deux cas d'accès palustres typiques chez des indigènes, venus de
l'unom-penh, déjà impaludés ; ces accès ont été uniques, la mé-
dication quininique ayant été instituée immédiatement.
«Existe-t-il du paludisme autochtone sur le plateau? Jusqu'ici
On n'y a pas constaté la présence d'anophèles, et on ne connaît
Pas de cas de fièvre contractés sur place ; les Européens qui ha-
bitent actuellement la station couchent tous sans moustiquaires
et n'ont iamais été piqués par des moustiques.»
En résume, suivant les docteurs MATHIS et ROUVIER, le Bockor
Présente tous les avantages d'une station de moyenne altitude, et
Paraît être appelé à rendre de grands services pour les personnes
convalescentes ou anémiées.
La Vaccination antivariolique en Haute-Volta.
Trois centres vaccinogènes ont fonctionné en Haute-Volta au
eours de l'année 1922 : Ouagadougou (qui a fourni 738.500 doses
de Vaccin), Dedougou (218.000) et Bobo-Dioulasso (225.000), où
on a Pratiqué 467.000 vaccinations ou revaccinations dont 282.430
fillt Pn être vérifiées. Il a été constaté 161.000 résultats positifs
su 121.400 résultats négatifs, soit un coefficient de 57 p. 100 de
!! ces. Grâce aux nombreuses tournées effectuées dans ce but,
soit Tp\ar les médecins, soit par les vaccinateurs indigènes, soit
dé les administrateurs, la variole malgré la dissémination consi-
dérable des villages, n'a ainsi fourni que des cas isolés, contrai-
ett à ce qui s'était passé antérieurement, et l'extension de la
adle a toujours pu être arrêtée immédiatement.
permettant aux moisissures de se développer sur les objets en
cuir, etc. Il n'en a rien été. Sur les crêtes, les eaux des pluies
s'écoulent très rapidement à cause de la déclivité du terrain,
et, d'autre part, la brise O. S. O., qui paraît bien établie à cette
époque de l'année, contribue à assécher rapidement le sol. Sur la
route allant du kilomètre 29 à Popok-Vil, on trouve quelques
cUvettes en terrain argileux, où l'eau de pluie a tendance à
s'accumuler; il serait aisé d'en assurer l'écoulement.
« La fraîcheur de l'air paraît déterminer facilement des réveils
de fièvre chez les sujets impaludés ; M. ROUVIER a pu observer
deux cas d'accès palustres typiques chez des indigènes, venus de
l'unom-penh, déjà impaludés ; ces accès ont été uniques, la mé-
dication quininique ayant été instituée immédiatement.
«Existe-t-il du paludisme autochtone sur le plateau? Jusqu'ici
On n'y a pas constaté la présence d'anophèles, et on ne connaît
Pas de cas de fièvre contractés sur place ; les Européens qui ha-
bitent actuellement la station couchent tous sans moustiquaires
et n'ont iamais été piqués par des moustiques.»
En résume, suivant les docteurs MATHIS et ROUVIER, le Bockor
Présente tous les avantages d'une station de moyenne altitude, et
Paraît être appelé à rendre de grands services pour les personnes
convalescentes ou anémiées.
La Vaccination antivariolique en Haute-Volta.
Trois centres vaccinogènes ont fonctionné en Haute-Volta au
eours de l'année 1922 : Ouagadougou (qui a fourni 738.500 doses
de Vaccin), Dedougou (218.000) et Bobo-Dioulasso (225.000), où
on a Pratiqué 467.000 vaccinations ou revaccinations dont 282.430
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su 121.400 résultats négatifs, soit un coefficient de 57 p. 100 de
!! ces. Grâce aux nombreuses tournées effectuées dans ce but,
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