326 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Une Station d'Altitude au Cambodge.
Dans une étude, récemment publiée par les « Annales de
Médecine et de Pharmacie coloniales » M. le Docteur MATIIlS,
Directeur de la Santé au Cambodge, vient de donner un résume
des renseignements recueillis à Bangkor par le Médecin-Major
ROUVIEH. qui, en mai 1923, effectua un court séjour sur leS
lieux.
« La station de Bangkor, indique-t-il, doit être classée, a
cause de son altitude (1.000 mètres environ), et de son voiSl'
nage de la mer, à la fois parmi les stations d'altitude moyenfle
et martimes
« Pendant le séjour du Médecin-Major ROUVIER (mai), la ternpe'
rature a oscillé entre 18° et 24°, avec abaissement léger (1° ell'
viron) pendant la nuit. L'air est vif, mais sans trop de rudesse;
le matin, jusque vers 10 heures, et le soir, à partir de 17 heureS,
on supporte volontiers des vêtements de drap, et la nuit, des cOo'
vertures de laine.
« Dans la journée, par temps clair et ensoleillé, la températOre
et le site rappellent assez exactement l'Estérel et la chaîne
côtière qui longent la Méditerranée jusqu'à la frontière
lienne.
«Quand on arrive de la plaine, au fur et à mesure qu'on s'élève,
la respiration devient plus facile ; sur le plateau, il semble qu'O
vous ait enlevé un poids de dessus la poitrine. La fraîcheur e
l'égalité de la température amènent très rapidement une augIïiel1
tation notable de l'appétit, un besoin de mouvement inconnu daII5
la plaine et, enfin, un sommeil reposant. Le docteur ROlJVJJj:
faisait, tous les matins, une marche d'une dizaine de kilomew
vêtu de flanelle, sans fatigue et sans transpiration.
« Une des plus fréquentes critiques qui aient été émises at, otijet
de la création d'une station au Bockor, vise l'excès d'humé
Cette appréciation semble exagérée au docteur ROUVIER ; il g'&t
Cette appréciation semble exagérée au docteur ROUVIER ; il ,s ¡té
tendait à trouver, à cette période de transition, une htllnidite
très grande, analogue à celle que l'on rencontre au Tai"' aol
c'est-à-dire pénétrant dans les maisons, humectant les vêteJ11eIJ
Une Station d'Altitude au Cambodge.
Dans une étude, récemment publiée par les « Annales de
Médecine et de Pharmacie coloniales » M. le Docteur MATIIlS,
Directeur de la Santé au Cambodge, vient de donner un résume
des renseignements recueillis à Bangkor par le Médecin-Major
ROUVIEH. qui, en mai 1923, effectua un court séjour sur leS
lieux.
« La station de Bangkor, indique-t-il, doit être classée, a
cause de son altitude (1.000 mètres environ), et de son voiSl'
nage de la mer, à la fois parmi les stations d'altitude moyenfle
et martimes
« Pendant le séjour du Médecin-Major ROUVIER (mai), la ternpe'
rature a oscillé entre 18° et 24°, avec abaissement léger (1° ell'
viron) pendant la nuit. L'air est vif, mais sans trop de rudesse;
le matin, jusque vers 10 heures, et le soir, à partir de 17 heureS,
on supporte volontiers des vêtements de drap, et la nuit, des cOo'
vertures de laine.
« Dans la journée, par temps clair et ensoleillé, la températOre
et le site rappellent assez exactement l'Estérel et la chaîne
côtière qui longent la Méditerranée jusqu'à la frontière
lienne.
«Quand on arrive de la plaine, au fur et à mesure qu'on s'élève,
la respiration devient plus facile ; sur le plateau, il semble qu'O
vous ait enlevé un poids de dessus la poitrine. La fraîcheur e
l'égalité de la température amènent très rapidement une augIïiel1
tation notable de l'appétit, un besoin de mouvement inconnu daII5
la plaine et, enfin, un sommeil reposant. Le docteur ROlJVJJj:
faisait, tous les matins, une marche d'une dizaine de kilomew
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