Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
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Droits : Consultable en ligne
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Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
Suite de la page 65
N°-tat - MAI 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 67
sans teak, la majeure partie des autres faisant res-
sortir une proportion de forêts avec teaks en
mélang e qui atteint 80 à 80 ° o du total. La plus
belle bille extraite jusqu'ici mesurait 26 mètres de
longueur, et a fourni près de 17 m3 de bois. Une
très belle carte, malheureusement à une échelle
impossible, montre l'emplacement des principales
forêts et des peuplements classés. — F. M.]
2392. Henry (Yves) : Le maïs. africain, in-8°,
53 p., Paris, 11)12, Challamel, édit. [Nous avons lu
.avec beaucoup de plaisir cette monographie, qui
pourrait s'appelér « La question du maïs en
A.O.F. ». Ce n'est pas tant, en effet, un manuel
de la culture de cette céréale, ni un exposé pur et
simple de ce qui se fait, qu'une discussion des
causes qtii en étendent ou en restreignent l'éten-
due cultivée, avec l'examen des mesures àprendre
pour augmenter les unes et combattre les autres.
Sans en faire l'analysé entière, mentionnons au
passage : la culture et la récolte des noix de palme
qui, donnant à l'indigène un bénéfice supérieur a
travail égal, restreignent la culture du maïs par-
tout où il y a des palmiers; — puis l'engouement
dont jouit actuellement la culture du cacaoyer,
qui agit dans le même sens. Dans le même ordre
d'idées, le coton rétrograde devant le maïs, au
moins dans toutes les régions où les moyens de
transport ne grèvent pas trop le produit; loin des
voies de chemin de fer, le maïs, marchandise
encombrante, ne supporte plus le portage pro-
longé, et le coton reprend la première place. On
sait que le mais africain présente des défauts,
dont les principaux sont l'humidité et le charan-
ronnage. Pour combattre le premier, qui provient
en grande partie de l'époque de récolte (maturité
insuffisante et pluies pendant la période qui pré-
cède l'embarquement), l'auteur voudrait qu'on
établît une date limitant les achats à la période
postérieure à cette date. 'Du même coup, le cha-
rançonnage se trouverait diminué, les grains par-
faitement mûrs et bien secs étant plus difficiles à
attaquer que les grains imparfaitement mûrs et
gorgés d'humidité. L'expédition rapide serait éga-
lement un moyen de diminuer ce défaut, ainsi que
l'emploi de divers désinfectants, tels que sulfure
de carbone, gaz sulfureux, en fait souvent pro-
posés, mais dont l'usage ne s'est pas répandu. —
F. M.]
2393. Stok (.I,-E. Van der) : nnderzoekingen
omtrent Rijst en tweede Gewassen. — 1 vol. in-8°,
243 p. Publié par le Department van Landbouw.
Batavia, IvollT et C°. t Patiente étude de physiologie
végétale sur le riz d'abord, puis sur une des plantes
proposées pour être cultivées en assolement (?)
avec lui, manioc, arachide et patate. L'étude du
riz porte principalement sur la sélection des
semences, sur le poids des grains, la floraison et
la fructification des plantes, et sur les variations
de forme des grains. Les mêmes méthodes ont
présidé à l'étude du manioc, et nous y trouvons
d'abord le résultat de la sélection des boutures en
vue de l'amélioration de la production. Les
variétés de boutures et leur variabilité font l'objet
d'un chapitre spécial. Des recherches analogues
ont été faites par l'auteur sur l'arachide, mais
elles nous intéressent moins, Java n'étant pas
pour cette légumineuse un pays de prédilection;
une courte note sur- la patate Ipontea batatas)
termine cet ouvrage.]
2394. Macmillan (F. L. S.) : Notes on pasture
lands, fodder grasses and forage plants. in-8°,
16 p., 4 pl. Cire. n° 1 des Royal Botanic Gardens,
Ceylon, Septembre 1911. [Cet exposé traite des
graminées fourragères pouvant être cultivées aux
Indes pour parer à la sécheresse qui, pendant de
longs mois, réduit les animaux à la famine. Indé-
pendamment des moyens qui consistent à utiliser
les rivages des cours d'eau, les ravins et autres
-endroits un peu abrités, il y a à envisager les
plantes susceptibles de résister à la sécheresse, et
celles pouvant donner en saison humide une
récolte appréciable destinée à permettre l'emma-
gasinage de foin sec. Plusieurs espèces de Panicum
et de Paspahirn sont recommandées, dont notre
ami A. Chevalier a parlé récemment dans ces
colonnes. Plusieurs d'entre elles sont données
comme pouvant être cultivées aussi bien comme
plantes de pâturage que comme plantes à faucher,
ce qui est souvent précieux. Enfin, sous le nom de
« plantes de famine», l'auteur passe en revue des
plantes dont accessoirement on peut tirer parti
lorsque les ressources normales ne donnent plus;
citons parmi celles-ci des Atriplex, un Cytisiis,
deux Prosopis et un Opuntia. Pour ces dernières,
il est impossible de généraliser, mais il y a dans
chaque région des plantes de « famine », que la
simple observation de leur végétation en saison
sèche permettrait de réserver pour une étude plus
approfondie de leurutilisation économique.—F.M.]
2395. Desruisseaux (P. A.) : Jaquier, Arbre à
pain, et Rimier. — ln-8°, 27 p., 4 fig. et 2 pl.
Paris, 1908. Challamel, éditeur. [L'auteur donne
une monographie des trois principales espèces du
genre Artocarpus, l'A. Integrifolia, ou Jaquier,
l'A. incisa, le plus connu sous le nom d'arbre à
pain,. et l'A-. nucifera, ou Rimier. Ce ne sont pas
des plantes qui prendront jamais un développe-
ment cultural considérable, mais toutes trois
offrent aux planteurs des ressources suffisantes
pour qu'il ait été intéressant de donner sur elles
des renseignements culturaux et botaniques sous
une forme simple et claire à la fois. C'est le but
de ce petit ouvrage, qui nous apprend entre
autres choses que, indépendamment de son fruit,
le Jaquier donne des feuilles considérées comme
activant la sécrétion lactée chez les vaches, et un
bois propre à des travaux d'ébénisterie et de
menuiserie. On distingue les jaquiers à fruits durs
et à fruits mous, ces derniers de récolte et de
conservation plus difficile ; deux longicornes
attaquent le jaquier. L'arbre à pain n'est guère
intéressant qu-e pour sou fr-uit, bien qu'on retire
du suc laiteux qu'il sécrète un principe analogue
à la papaine, Enfin le rimier n'est qu'une variété
du précédant, et les graines sont la seule partie
comestible de son fruit. — F. M.
Voir la suite page 77
N°-tat - MAI 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 67
sans teak, la majeure partie des autres faisant res-
sortir une proportion de forêts avec teaks en
mélang e qui atteint 80 à 80 ° o du total. La plus
belle bille extraite jusqu'ici mesurait 26 mètres de
longueur, et a fourni près de 17 m3 de bois. Une
très belle carte, malheureusement à une échelle
impossible, montre l'emplacement des principales
forêts et des peuplements classés. — F. M.]
2392. Henry (Yves) : Le maïs. africain, in-8°,
53 p., Paris, 11)12, Challamel, édit. [Nous avons lu
.avec beaucoup de plaisir cette monographie, qui
pourrait s'appelér « La question du maïs en
A.O.F. ». Ce n'est pas tant, en effet, un manuel
de la culture de cette céréale, ni un exposé pur et
simple de ce qui se fait, qu'une discussion des
causes qtii en étendent ou en restreignent l'éten-
due cultivée, avec l'examen des mesures àprendre
pour augmenter les unes et combattre les autres.
Sans en faire l'analysé entière, mentionnons au
passage : la culture et la récolte des noix de palme
qui, donnant à l'indigène un bénéfice supérieur a
travail égal, restreignent la culture du maïs par-
tout où il y a des palmiers; — puis l'engouement
dont jouit actuellement la culture du cacaoyer,
qui agit dans le même sens. Dans le même ordre
d'idées, le coton rétrograde devant le maïs, au
moins dans toutes les régions où les moyens de
transport ne grèvent pas trop le produit; loin des
voies de chemin de fer, le maïs, marchandise
encombrante, ne supporte plus le portage pro-
longé, et le coton reprend la première place. On
sait que le mais africain présente des défauts,
dont les principaux sont l'humidité et le charan-
ronnage. Pour combattre le premier, qui provient
en grande partie de l'époque de récolte (maturité
insuffisante et pluies pendant la période qui pré-
cède l'embarquement), l'auteur voudrait qu'on
établît une date limitant les achats à la période
postérieure à cette date. 'Du même coup, le cha-
rançonnage se trouverait diminué, les grains par-
faitement mûrs et bien secs étant plus difficiles à
attaquer que les grains imparfaitement mûrs et
gorgés d'humidité. L'expédition rapide serait éga-
lement un moyen de diminuer ce défaut, ainsi que
l'emploi de divers désinfectants, tels que sulfure
de carbone, gaz sulfureux, en fait souvent pro-
posés, mais dont l'usage ne s'est pas répandu. —
F. M.]
2393. Stok (.I,-E. Van der) : nnderzoekingen
omtrent Rijst en tweede Gewassen. — 1 vol. in-8°,
243 p. Publié par le Department van Landbouw.
Batavia, IvollT et C°. t Patiente étude de physiologie
végétale sur le riz d'abord, puis sur une des plantes
proposées pour être cultivées en assolement (?)
avec lui, manioc, arachide et patate. L'étude du
riz porte principalement sur la sélection des
semences, sur le poids des grains, la floraison et
la fructification des plantes, et sur les variations
de forme des grains. Les mêmes méthodes ont
présidé à l'étude du manioc, et nous y trouvons
d'abord le résultat de la sélection des boutures en
vue de l'amélioration de la production. Les
variétés de boutures et leur variabilité font l'objet
d'un chapitre spécial. Des recherches analogues
ont été faites par l'auteur sur l'arachide, mais
elles nous intéressent moins, Java n'étant pas
pour cette légumineuse un pays de prédilection;
une courte note sur- la patate Ipontea batatas)
termine cet ouvrage.]
2394. Macmillan (F. L. S.) : Notes on pasture
lands, fodder grasses and forage plants. in-8°,
16 p., 4 pl. Cire. n° 1 des Royal Botanic Gardens,
Ceylon, Septembre 1911. [Cet exposé traite des
graminées fourragères pouvant être cultivées aux
Indes pour parer à la sécheresse qui, pendant de
longs mois, réduit les animaux à la famine. Indé-
pendamment des moyens qui consistent à utiliser
les rivages des cours d'eau, les ravins et autres
-endroits un peu abrités, il y a à envisager les
plantes susceptibles de résister à la sécheresse, et
celles pouvant donner en saison humide une
récolte appréciable destinée à permettre l'emma-
gasinage de foin sec. Plusieurs espèces de Panicum
et de Paspahirn sont recommandées, dont notre
ami A. Chevalier a parlé récemment dans ces
colonnes. Plusieurs d'entre elles sont données
comme pouvant être cultivées aussi bien comme
plantes de pâturage que comme plantes à faucher,
ce qui est souvent précieux. Enfin, sous le nom de
« plantes de famine», l'auteur passe en revue des
plantes dont accessoirement on peut tirer parti
lorsque les ressources normales ne donnent plus;
citons parmi celles-ci des Atriplex, un Cytisiis,
deux Prosopis et un Opuntia. Pour ces dernières,
il est impossible de généraliser, mais il y a dans
chaque région des plantes de « famine », que la
simple observation de leur végétation en saison
sèche permettrait de réserver pour une étude plus
approfondie de leurutilisation économique.—F.M.]
2395. Desruisseaux (P. A.) : Jaquier, Arbre à
pain, et Rimier. — ln-8°, 27 p., 4 fig. et 2 pl.
Paris, 1908. Challamel, éditeur. [L'auteur donne
une monographie des trois principales espèces du
genre Artocarpus, l'A. Integrifolia, ou Jaquier,
l'A. incisa, le plus connu sous le nom d'arbre à
pain,. et l'A-. nucifera, ou Rimier. Ce ne sont pas
des plantes qui prendront jamais un développe-
ment cultural considérable, mais toutes trois
offrent aux planteurs des ressources suffisantes
pour qu'il ait été intéressant de donner sur elles
des renseignements culturaux et botaniques sous
une forme simple et claire à la fois. C'est le but
de ce petit ouvrage, qui nous apprend entre
autres choses que, indépendamment de son fruit,
le Jaquier donne des feuilles considérées comme
activant la sécrétion lactée chez les vaches, et un
bois propre à des travaux d'ébénisterie et de
menuiserie. On distingue les jaquiers à fruits durs
et à fruits mous, ces derniers de récolte et de
conservation plus difficile ; deux longicornes
attaquent le jaquier. L'arbre à pain n'est guère
intéressant qu-e pour sou fr-uit, bien qu'on retire
du suc laiteux qu'il sécrète un principe analogue
à la papaine, Enfin le rimier n'est qu'une variété
du précédant, et les graines sont la seule partie
comestible de son fruit. — F. M.
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