Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
N° 131 — MAI 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 65
BUliliETIfi BlBMOGKflPHlQUE
Tout livre, brochure ou tirage à part, envoyé à la Rédaction, sera annoncé à cette
place, à moins qu'il ne le soit dans le corps du numéro. Les ouvrages dont les titres
sont précédés d'un astérisque seront repris en détail dans le texte. Prière d'envoyer
deux exemplaires de chaque publication.
2390. Compte rendu du Congrès de -l'Afrique orien-
tale (Madagascar et dépendances, Côte des Somalis).
— Un volume gr. in-8°, de 821 p. avec 2 cartes hors
texte. Prix : 15 fr. Au siège du Comité d'organisa-
tion du Congrès, 17, rue d'Anjou, Paris. [Nous
avons parlé en détail de ce Congrès dans notre
numéro d'octobre 1911, et avons été heureux de
retrouver dans ce volume non seulement les dis-
cussions auxquelles il nous a été possible d'assister,
mais encore de pouvoir y lire les rapports qu'il ne
nous a pas été donné d'entendre, faute d'avoir pu
suivre le Congrès dans son intégrité, et cela à
notre grand regret. Tous ceux qui l'ont suivi se
souviennent encore du succès qu'il a rencontré,
et en revivront volontiers les séances. Le volume
qui vient d'être publié sous le patronage de l'Union
Coloniale nous met sous les yeux le -résultat de ce
labeur considérable. Il est divisé en deux parties.
La première traite des Questions de politique indi-
gène et se subdivise en trois chapitres : Enseigne-
ment; Assistance médicale; Industries locales. Dans
Ja seconde, consacrée aux Questions économiques
et de beaucoup la plus développée, sont passés
successivement en revue les problèmes relatifs au
Commerce et à YIndustrie ; aux Transports mari-
times ; à la Question monétaire, au Crédit et à la
Banque; à ïAgriculture; aux Forêts; à VIndustrie
minière; aux Transports terrestreg; à la Main-
d'œuvre et, enfin, à Djibouti. Sous chacune de ces
rubriques, on trouvera, rangés, dans un ordre
méthodique, les travaux dont elle a fourni la
matière : en premier lieu, l'exposé de la question,
sous forme de rapport; en second lieu, le compte
rendu sténographique de la discussion dont elle a
fait l'objet; enfin, le texte des vœux adoptés par
le Congrès. Grâce à cette disposition, le lecteur
peut suivre, de son point de départ jusqu'à sa
conclusion, la marche de l'enquête entreprise par
le Congrès sur les diverses matières' portées à son
ordre du jour. Le volume se complète par deux
rapports : l'un sur l'Hydraulique agricole et les
améliorations foncières; l'autre consacré à une
Étude géologique et minière de la Grande-Ile, dus
à deux des chefs de service de Madagascar. Enfin,
deux cartes hors texte : une carte minière et une
carte des forêts et des voies de communication
apportent un supplément de précision géogra-
phique aux indications fournies par le texte. Ce
volume fait heureusement suite aux précédents,
et prendra dans les bibliothèques coloniales la
place d'un document auquel les coloniaux recour-
ront fréquemment. ]
2391. Troup (H. S.) : A note on some statistical
and other Information regarding the Teak forests
of Burma. In-8°, 73 p., 6 pl., 1 diagr., 1 carte.
Vol. III, Part 1 des Indian Forest Records. Cal-
cutta 1911. [Ce travail fort intéressant est-le résul-
tat des recherches faites dans le but de connaître
l'importance des peuplements de teak des forêts
de Birmanie, ainsi que l'âge moyen des arbres,
leur croissance et les procédés à employer pour -
leur exploitation. Il y a deux types principaux de
forêts, hautes et basses, caractérisées, les pre-
mières, par la présence de bambous en grande
quantité, les secondes, par leur absence ou leur
distribution faible et irrégulière. Parmi les forêts
hautes, il y a lieu en outre de distinguer les forêts
sèches et les forêts humides, le bambou type des
forêts sèches étant le Dendrocalamus slrictus, tandis
que le Bambusa polymorpha domine dans les forêts
en terrain humide. Les forêts basses présentent
en mélange bon nombre d'arbres parmi lesquels
citons les genres Dipterocarpus, Lagocrstremia,
Terminalia, Eugenia, Dalbergia, Schleichera, etc.
Au point de vue de la densité du peuplement,
le nombre de teaks par cent acres dépasse
rarement 100 à 125, en comptant tous les arbres
et de 60 à 80 si l'on envisage seulement les arbres
de plus de 7 pieds de circonférence (0,65 de dia-
mètre). D'une manière générale, l'âge d'un teak de
7 pieds de circonférence est de 150 à 180 ans, et
les exceptions vont depuis 120 jusqu'à 200 ans;
bien entendu, il ne peut s'agir que d'un àge
approximatif, mais il s'écarte en réalité fort peu
de la vérité. L'accroissement annuel varie de 2/10
à 2 pouces de tour par an, le maximum étant
atteint dans les terres d'alluvion,- le minimum
sur des limons sableux abondant en Dentirocala-
mus. Un accroissement de un pied correspond en
moyenne à une période de 25 ans. En raison de la
dissémination du teak, il est difficile de pratiquer
une exploitation analogue à celle des autresessences
de futaie, et à côté de la révolution proprement
dite, qui doit se tenir aux environs de 150 à 180 ans,
il faut établir des sous-révolutions portant sur des
périodes de 5 à 6 ans en moyenne, avec 4 et 8 ans
comme extrêmes. L'incisage des arbres prend
place pendant cette sous-révolution. La quantité
d'arbres qu'il est possible de sortir en un an d'une
surface donnéevarie notablement avec les diverses
régions, mais on peut compter sur un maximum
de 45 par millè carré, et un minimum de 10.11 est
probable que la .moyenne, bien difficile à établir
avec quelque certitude, est voisine de 24. Notons
que les forêts de Birmanie sont fort riches en
teak, et qu'il en est qui ne portent pas de parties
Voir la suite page 67
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Tout livre, brochure ou tirage à part, envoyé à la Rédaction, sera annoncé à cette
place, à moins qu'il ne le soit dans le corps du numéro. Les ouvrages dont les titres
sont précédés d'un astérisque seront repris en détail dans le texte. Prière d'envoyer
deux exemplaires de chaque publication.
2390. Compte rendu du Congrès de -l'Afrique orien-
tale (Madagascar et dépendances, Côte des Somalis).
— Un volume gr. in-8°, de 821 p. avec 2 cartes hors
texte. Prix : 15 fr. Au siège du Comité d'organisa-
tion du Congrès, 17, rue d'Anjou, Paris. [Nous
avons parlé en détail de ce Congrès dans notre
numéro d'octobre 1911, et avons été heureux de
retrouver dans ce volume non seulement les dis-
cussions auxquelles il nous a été possible d'assister,
mais encore de pouvoir y lire les rapports qu'il ne
nous a pas été donné d'entendre, faute d'avoir pu
suivre le Congrès dans son intégrité, et cela à
notre grand regret. Tous ceux qui l'ont suivi se
souviennent encore du succès qu'il a rencontré,
et en revivront volontiers les séances. Le volume
qui vient d'être publié sous le patronage de l'Union
Coloniale nous met sous les yeux le -résultat de ce
labeur considérable. Il est divisé en deux parties.
La première traite des Questions de politique indi-
gène et se subdivise en trois chapitres : Enseigne-
ment; Assistance médicale; Industries locales. Dans
Ja seconde, consacrée aux Questions économiques
et de beaucoup la plus développée, sont passés
successivement en revue les problèmes relatifs au
Commerce et à YIndustrie ; aux Transports mari-
times ; à la Question monétaire, au Crédit et à la
Banque; à ïAgriculture; aux Forêts; à VIndustrie
minière; aux Transports terrestreg; à la Main-
d'œuvre et, enfin, à Djibouti. Sous chacune de ces
rubriques, on trouvera, rangés, dans un ordre
méthodique, les travaux dont elle a fourni la
matière : en premier lieu, l'exposé de la question,
sous forme de rapport; en second lieu, le compte
rendu sténographique de la discussion dont elle a
fait l'objet; enfin, le texte des vœux adoptés par
le Congrès. Grâce à cette disposition, le lecteur
peut suivre, de son point de départ jusqu'à sa
conclusion, la marche de l'enquête entreprise par
le Congrès sur les diverses matières' portées à son
ordre du jour. Le volume se complète par deux
rapports : l'un sur l'Hydraulique agricole et les
améliorations foncières; l'autre consacré à une
Étude géologique et minière de la Grande-Ile, dus
à deux des chefs de service de Madagascar. Enfin,
deux cartes hors texte : une carte minière et une
carte des forêts et des voies de communication
apportent un supplément de précision géogra-
phique aux indications fournies par le texte. Ce
volume fait heureusement suite aux précédents,
et prendra dans les bibliothèques coloniales la
place d'un document auquel les coloniaux recour-
ront fréquemment. ]
2391. Troup (H. S.) : A note on some statistical
and other Information regarding the Teak forests
of Burma. In-8°, 73 p., 6 pl., 1 diagr., 1 carte.
Vol. III, Part 1 des Indian Forest Records. Cal-
cutta 1911. [Ce travail fort intéressant est-le résul-
tat des recherches faites dans le but de connaître
l'importance des peuplements de teak des forêts
de Birmanie, ainsi que l'âge moyen des arbres,
leur croissance et les procédés à employer pour -
leur exploitation. Il y a deux types principaux de
forêts, hautes et basses, caractérisées, les pre-
mières, par la présence de bambous en grande
quantité, les secondes, par leur absence ou leur
distribution faible et irrégulière. Parmi les forêts
hautes, il y a lieu en outre de distinguer les forêts
sèches et les forêts humides, le bambou type des
forêts sèches étant le Dendrocalamus slrictus, tandis
que le Bambusa polymorpha domine dans les forêts
en terrain humide. Les forêts basses présentent
en mélange bon nombre d'arbres parmi lesquels
citons les genres Dipterocarpus, Lagocrstremia,
Terminalia, Eugenia, Dalbergia, Schleichera, etc.
Au point de vue de la densité du peuplement,
le nombre de teaks par cent acres dépasse
rarement 100 à 125, en comptant tous les arbres
et de 60 à 80 si l'on envisage seulement les arbres
de plus de 7 pieds de circonférence (0,65 de dia-
mètre). D'une manière générale, l'âge d'un teak de
7 pieds de circonférence est de 150 à 180 ans, et
les exceptions vont depuis 120 jusqu'à 200 ans;
bien entendu, il ne peut s'agir que d'un àge
approximatif, mais il s'écarte en réalité fort peu
de la vérité. L'accroissement annuel varie de 2/10
à 2 pouces de tour par an, le maximum étant
atteint dans les terres d'alluvion,- le minimum
sur des limons sableux abondant en Dentirocala-
mus. Un accroissement de un pied correspond en
moyenne à une période de 25 ans. En raison de la
dissémination du teak, il est difficile de pratiquer
une exploitation analogue à celle des autresessences
de futaie, et à côté de la révolution proprement
dite, qui doit se tenir aux environs de 150 à 180 ans,
il faut établir des sous-révolutions portant sur des
périodes de 5 à 6 ans en moyenne, avec 4 et 8 ans
comme extrêmes. L'incisage des arbres prend
place pendant cette sous-révolution. La quantité
d'arbres qu'il est possible de sortir en un an d'une
surface donnéevarie notablement avec les diverses
régions, mais on peut compter sur un maximum
de 45 par millè carré, et un minimum de 10.11 est
probable que la .moyenne, bien difficile à établir
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teak, et qu'il en est qui ne portent pas de parties
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