Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
No 130 - Avril 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 51
Emyrne, puis M. Fau chère. traite dansune seconde
note des moyens de lutter contre une maladie
du cacaoyer qui sévit dans les plantations de la
vallée de l'Ivoina depuis 1000, sorte de chancre
, occasionné par un cryptogame non encore dé-
terminé; mais il estime que le chancre du
cacauyer _n'est pas une maladie très inquiétante
maintenant que sa présence est signalée puisque
l'on en a triomphé ailleurs, et rien dans la situation
actuelle ne pourrait justifier l'abandon de la cul-
ture du cacaoyer à Madagascar. Il faut apporter à
sa culture les soins culturaux qui sont indiqués
partout avec succès et que rappelle M. Fauchère.
MM. Herscher et Millot nous donnent un compte
rendu de leurs recherches sur un insecte du coco-
tier, un peu négligé jusqu'ici/ mais qui cause
néanmoins des dégàts très appréciables, du genre
Hylccœtus, de la famille des Serricornes. Heureuse-
ment, il est relativement facile d'entreprendre
avec succès la lutte contre cet insecte, déjà connu
aux Seychelles sous le nom de Mcliïorhma insulare.
Une étude remarquable de l'élevage de l'autruche
est faite par M. Schuler, vétérinaire militaire, qui
l'examine d'abord dans l'Afrique du Sud, première
patrie de l'autruche malgache, puis dans l'Ile," où
elle a été importée et où elle prospère. Les indi-
cations qu'il donne constituent un excellent traité
en la matière. M. Schuler conclut (à la date de-
novembre 1010) qu'après être arrivé à avoir des
oiseaux acclimatés, il est nécessaire, actuellement,
de se préoccuper d'améliorer la race au point de
vue de la qualité des plumes. Cela est d'autant plus
utile qu'il est convaincu que l'élevage des autru-
ches est susceptible de prendre une grande im-
portance à Madagascar. Pour cela, il faut rejeter
de la production tous les oiseaux qui, au bout de
deux <• clippings », seront reconnus comme pro-
duisant des plumes de qualité inférieure, ne mettre
en vente les oiseaux qu'après avoir reconnu la qua-
lité de leurs plumes, c'est-à-dire pas avant dix-huit
mois, abandonner la cession des œufs et introduire
de nouveaux reproducteurs. Avec ces précautions
et l'application de méthodes scientifiques et rai-
sonnées, l'élevage des autruches est susceptible de
prendre une grande importance à Madagascar ; le
rendement en plumes peut atteindre près de SOOfr.
par tète et par an.
En sériciculture, neuf pépinières représentant
200.000 boutures de mûrier ont été créées et don-
neront des arbustes susceptibles d'être effeuillés
pour la campagne 1912-1913. Lesindigènes s'adon-
nent de plus en plus à la production séricirole,
bien qu'ils aient encore de grands progrès à faire.
De ce fait, les sériciculteurs européens ne trouvent
plus pour leurs produits des prix aussi avantageux
qu'autrefois (de 3 à 3 fr. 00 le kg.), ils se sont
abaissés à 2 fr. 25 et même 2 fr. le kg. Il reste
aux Européens à accroître leur production pour
maintenir le même bénéticc; il existe actuelle-
ment neuf exploitations européennes.
Dans la section de l'Hydraulique, nous devons
signaler une magistrale étude, due certainement
au Service de la Colonisation, dont le Chef est par-
ticulièrement compétent en cette matière, sur
l'hydraulique et les améliorations foncières à Ma-
dagascar. L'auteur (l'étude n'est pas signée) passe
en revue les travaux malgaches antérieurs à l'oc-
cupation, puis les travaux exécutés en 1909-1910
par le Service de la Colonisation, avec planches à
l'appui. L'aménagement est entré dans une phase
active, dont on ne tardera pas à pouvoir mesurer
amplement les bienfaits; puis vient une étude de
la réglementation des eaux, avec le projet de dé-
cret préparé par une Commission que préside
M. Carie. MM. Jumelle et Perrier de la Bathie con-
tinuent leur étude des plantes à caoutchouc en
examinant celles de l'ouest et du sud-ouest de
l'Ile. Nous ne pouvons que signaler, n'étant pas en
état de l'apprécier comme il convient, un rapport
de M. Bonnefond, Chef du Service des mines p. i.,
sur le gisement de charbon de Ianapera, accom-
pagné de coupes et d'une carte.
Plusieurs notes et renseignements traitent de
points spéciaux mais plus sommairement, latex,
gommes et résines, fermentation du tabac, rap-
port de M. Perrot sur l'Exposition de Londres, etc.
Le Bulletin se termine par le catalogue alphabé-
tique des noms malgaches des végétaux, dressé
par M. Dandouau, et qui avait commencé dans le
présent Bulletin. Ce catalogue comprend le nom
malgache, ses homonymes, le nom scientifique et
la famille. — E. B.]
2376 Henry (Yves) : Notes sur le riz vivace.
ïîi-80, 26 p. Tirage à part de l'Agriculture Pratique
des Pays Chauds. Paris, 1911. [Nos lecteurs ont été
tenus au courant des observations qui ont été
faites sur le riz vivace, plante à rhizomes de l'A-
frique occidentale, et dont la présence a été éga-
lement constatée par. MM. Henry, Chevalier et
Ammann. Dans son travail, M. Henry résume les
recherches qu'il a pu faire sur place-au sujet de
cette graminée, et il en donne huit clichés des
plus intéressants pour La nature et la propagation
des rhizomes. Toutefois, dans le Oualo'et en Mau-
ritanie, le grain mûrit mal, à moins d'un séjour
de deux mois au moins dans l'eau, et le grand
intérêt de la plante réside surtout dans la res-
source fourragère qu'elle offre au-bétail par sa
paille abondante. Le rendement en rhizomes vérts
atteint, suivant le degré'd'inondation, de 9.000 à
17.000 kg par hectare. — F. M.J
2377. Sclrimmel ancl C°. Bulletin semestriel. —
In-16del5& p., Miltitz, octobre 1911. [On connaît
cette intéressante publication périodique ; nous
trouvons dans le numéro d'octobre dernier des
renseignements sur les prix du camphre, qui n'ont
cessé de baisser, favorisant ainsi fort peu l'indus-
trie du produit synthétique. De plus, il a été ouvert
dans le nord de Formose de riches districts fores-
tiers peuplés de camphriers, et les cultures de
divers Etats des Etats-Unis se développent, en
même temps qu'on commence à envisager l'expor-
tation d'essence de camphre de l'Afrique Orientale
allemande. Dans un autre ordre d'idées, ou
indique l'essence d'Eucalyptus comme susceptible
de jouer un rôle important en métallurgie, dans
Voir la suite page 61
Emyrne, puis M. Fau chère. traite dansune seconde
note des moyens de lutter contre une maladie
du cacaoyer qui sévit dans les plantations de la
vallée de l'Ivoina depuis 1000, sorte de chancre
, occasionné par un cryptogame non encore dé-
terminé; mais il estime que le chancre du
cacauyer _n'est pas une maladie très inquiétante
maintenant que sa présence est signalée puisque
l'on en a triomphé ailleurs, et rien dans la situation
actuelle ne pourrait justifier l'abandon de la cul-
ture du cacaoyer à Madagascar. Il faut apporter à
sa culture les soins culturaux qui sont indiqués
partout avec succès et que rappelle M. Fauchère.
MM. Herscher et Millot nous donnent un compte
rendu de leurs recherches sur un insecte du coco-
tier, un peu négligé jusqu'ici/ mais qui cause
néanmoins des dégàts très appréciables, du genre
Hylccœtus, de la famille des Serricornes. Heureuse-
ment, il est relativement facile d'entreprendre
avec succès la lutte contre cet insecte, déjà connu
aux Seychelles sous le nom de Mcliïorhma insulare.
Une étude remarquable de l'élevage de l'autruche
est faite par M. Schuler, vétérinaire militaire, qui
l'examine d'abord dans l'Afrique du Sud, première
patrie de l'autruche malgache, puis dans l'Ile," où
elle a été importée et où elle prospère. Les indi-
cations qu'il donne constituent un excellent traité
en la matière. M. Schuler conclut (à la date de-
novembre 1010) qu'après être arrivé à avoir des
oiseaux acclimatés, il est nécessaire, actuellement,
de se préoccuper d'améliorer la race au point de
vue de la qualité des plumes. Cela est d'autant plus
utile qu'il est convaincu que l'élevage des autru-
ches est susceptible de prendre une grande im-
portance à Madagascar. Pour cela, il faut rejeter
de la production tous les oiseaux qui, au bout de
deux <• clippings », seront reconnus comme pro-
duisant des plumes de qualité inférieure, ne mettre
en vente les oiseaux qu'après avoir reconnu la qua-
lité de leurs plumes, c'est-à-dire pas avant dix-huit
mois, abandonner la cession des œufs et introduire
de nouveaux reproducteurs. Avec ces précautions
et l'application de méthodes scientifiques et rai-
sonnées, l'élevage des autruches est susceptible de
prendre une grande importance à Madagascar ; le
rendement en plumes peut atteindre près de SOOfr.
par tète et par an.
En sériciculture, neuf pépinières représentant
200.000 boutures de mûrier ont été créées et don-
neront des arbustes susceptibles d'être effeuillés
pour la campagne 1912-1913. Lesindigènes s'adon-
nent de plus en plus à la production séricirole,
bien qu'ils aient encore de grands progrès à faire.
De ce fait, les sériciculteurs européens ne trouvent
plus pour leurs produits des prix aussi avantageux
qu'autrefois (de 3 à 3 fr. 00 le kg.), ils se sont
abaissés à 2 fr. 25 et même 2 fr. le kg. Il reste
aux Européens à accroître leur production pour
maintenir le même bénéticc; il existe actuelle-
ment neuf exploitations européennes.
Dans la section de l'Hydraulique, nous devons
signaler une magistrale étude, due certainement
au Service de la Colonisation, dont le Chef est par-
ticulièrement compétent en cette matière, sur
l'hydraulique et les améliorations foncières à Ma-
dagascar. L'auteur (l'étude n'est pas signée) passe
en revue les travaux malgaches antérieurs à l'oc-
cupation, puis les travaux exécutés en 1909-1910
par le Service de la Colonisation, avec planches à
l'appui. L'aménagement est entré dans une phase
active, dont on ne tardera pas à pouvoir mesurer
amplement les bienfaits; puis vient une étude de
la réglementation des eaux, avec le projet de dé-
cret préparé par une Commission que préside
M. Carie. MM. Jumelle et Perrier de la Bathie con-
tinuent leur étude des plantes à caoutchouc en
examinant celles de l'ouest et du sud-ouest de
l'Ile. Nous ne pouvons que signaler, n'étant pas en
état de l'apprécier comme il convient, un rapport
de M. Bonnefond, Chef du Service des mines p. i.,
sur le gisement de charbon de Ianapera, accom-
pagné de coupes et d'une carte.
Plusieurs notes et renseignements traitent de
points spéciaux mais plus sommairement, latex,
gommes et résines, fermentation du tabac, rap-
port de M. Perrot sur l'Exposition de Londres, etc.
Le Bulletin se termine par le catalogue alphabé-
tique des noms malgaches des végétaux, dressé
par M. Dandouau, et qui avait commencé dans le
présent Bulletin. Ce catalogue comprend le nom
malgache, ses homonymes, le nom scientifique et
la famille. — E. B.]
2376 Henry (Yves) : Notes sur le riz vivace.
ïîi-80, 26 p. Tirage à part de l'Agriculture Pratique
des Pays Chauds. Paris, 1911. [Nos lecteurs ont été
tenus au courant des observations qui ont été
faites sur le riz vivace, plante à rhizomes de l'A-
frique occidentale, et dont la présence a été éga-
lement constatée par. MM. Henry, Chevalier et
Ammann. Dans son travail, M. Henry résume les
recherches qu'il a pu faire sur place-au sujet de
cette graminée, et il en donne huit clichés des
plus intéressants pour La nature et la propagation
des rhizomes. Toutefois, dans le Oualo'et en Mau-
ritanie, le grain mûrit mal, à moins d'un séjour
de deux mois au moins dans l'eau, et le grand
intérêt de la plante réside surtout dans la res-
source fourragère qu'elle offre au-bétail par sa
paille abondante. Le rendement en rhizomes vérts
atteint, suivant le degré'd'inondation, de 9.000 à
17.000 kg par hectare. — F. M.J
2377. Sclrimmel ancl C°. Bulletin semestriel. —
In-16del5& p., Miltitz, octobre 1911. [On connaît
cette intéressante publication périodique ; nous
trouvons dans le numéro d'octobre dernier des
renseignements sur les prix du camphre, qui n'ont
cessé de baisser, favorisant ainsi fort peu l'indus-
trie du produit synthétique. De plus, il a été ouvert
dans le nord de Formose de riches districts fores-
tiers peuplés de camphriers, et les cultures de
divers Etats des Etats-Unis se développent, en
même temps qu'on commence à envisager l'expor-
tation d'essence de camphre de l'Afrique Orientale
allemande. Dans un autre ordre d'idées, ou
indique l'essence d'Eucalyptus comme susceptible
de jouer un rôle important en métallurgie, dans
Voir la suite page 61
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.63%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.63%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 83/230
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6446837x/f83.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6446837x/f83.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6446837x/f83.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6446837x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6446837x