Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
N° 130 — AVKIL 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 49
BUliliETIJSl BIBLIOGRAPHIQUE
Tout livre, brochure ou tirage à part, envoyé à la Rédaction, sera annoncé à cette
place, à moins qu'il ne le soit dans le corps du numéro. Les ouvrages dont les titres
sont précédés d'un astérisque seront repris en détail dans le texte. Prière d'envoyer
deux exemplaires de chaque publication.
2374. Ceipus (G.) el Jiois (D.) : Les produits colo-
niaux. 1 vol. in-18 jésus, 680 p.,'202 fig. et cartes.
Paris, Armand Colin, 1912. [Ce recueil d'informa-
tions, conçu sur un plan tout à fait nouveau, fait
le plus grand honneur à la fois à la documen-
tation et à la méthode des auteurs, qui ont su,
sous un volume très restreint, rassembler et
présenter d'une façon attrayante les données que,
sur les produits coloniaux, pris dans le sens le
plus large du mot, devraient posséder tous ceux
qui, à un titre quelconque, s'occupent des pro-
ductions des pays chauds. Il nous est arrivé de
temps à autre que, sur une demande de rensei-
gnements sur un produit peu connu, ou faute
d'indications précises, nous hésitions à orienter
nos recherches dans tel ou tel sens; il nous fallait
alors feuilleter un gros traité, Nicholls ou Semler,
travail fastidieux et quelquefois infructueux; rien
de semblable ne peut se produire avec l'ouvrage
que nous présentent MM. Capus et Bois. Il est non
seulement très complet, mais raisonné et bien
disposé. Les trois règnes de la nature en ont
indiqué les trois divisions principales, et, dans la
première, la plus importante, les plantes sont
classées d'après leurs ustgesou leur groupement
d'utilisation : plantes alimentaires (céréales, fruits,
féculents, légumes, épices), plantes oléifères, etc.
Pour chaque produit, à la suite de son origine,
nous trouvons des notions sur sa culture s'il s'agit
d'un végétal, sa diffusion, les usages indigènes,
l'importance de l'emploi en Europe, etc. Ainsi
conçu, cet ouvrage peut rendre les plus grands
services d'abord dans l'enseignement non spécia-
lisé, puis aux colonies à tous ceux qui ne s'inté-
ressent pas uniquement au commerce ou à l'Ad-
ministration, mais qui désirent connaître les
ressources naturelles des pays qu'ils habitent. A
ce titre, nous désirerions le voir mettre entre les
mains de tous les administrateurs, chefs de cercle
ou de provinces, agents des maisons de commerce
ou d'industrie établis dans nos colonies. Les pho-
tographies qui ornent l'ouvrage sont judicieuse-
ment choisies et aident beaucoup à l'intérêt de
l'ouvrage. Nous ne nous étonnerons pas si celles
ayant trait à des choses * d'Indo-Chine sont plus
abondantes et plus caractéristiques, le ou les
séjours des auteurs dans ce pays pouvaient nous
faire espérer de précieux compléments de docu-
mentation. L'éditeur, de son côté, a droit à des
éloges pour le soin qui a été apporté à l'impres-
sion, à la présentation et à la reproduction des
clichés, photographiques ou autres. — F. M.]
2375. Bulletin Économique de Madagascar ; l*r se-
mestre 1911. — Gr. in-Ijo, 181 p., plus 82 pages nu-
mérotées à part; 12 pl. et une carte. Tananarive,
Imprimerie du Gouvernement. TNous venons de
recevoir le premier volume de 1911 du « Bulletin
Économique » qui, sous l'impulsion éclairée de
M. G. Carie, Chef du Service de la Colonisation,
prend de plus en plus d'importance et dénote une
activité considérable. Il comprend, comme à l'or-
dinaire, des études approfondies et des indica-
tions sommaires intéressant le commerce ou
l'agriculture. Nous ne pourrons qu'analyser très
sommairement ici les principales. C'est d'abord
l'examen de la question du Caoutchouc, par notre
collègue et ami M. Fauchère qui, après des consi-
dérations générales détaillées sur l'exploitation et
les plantations des plantes à caoutchouc dans le
monde, -examine la situation à Madagascar. Malgré
les mesures officielles, les peuplements naturels
s'épuisent assez rapidement. Nulle part on n'a
tenté la culture des lianes et des arbustes à caout-
chouc sous prétexte que leur croissance est trop.
lente. Notre collaborateur M. Jumelle, dont on
connaît la spécialisation sur cette question, a été
cependant d'avis, dans la communication qu'il a
faite au Congrès de l'Afrique orientale et que
nous avons résumée, qu'il y avaitlieude se préoc-
cuper de la reconstitution des peuplements des
plantes forestières à caoutchouc à l'aide de la
constitution de réserves. M. Fauchère ne donne la
superficie des plantations de caoutchoutiers qu'à
la date de 1908, superficie totale de 820 hectares.
Les plantations de Diego Suarez (200 hectares)
portent presque exclusivement sur le Lombiro
(Cryptoslegia J.Jlaclayascarensi:;), les autres ne com-
prennent guère que des Manhiot giaziowi. M. Fau-
chère estime qu'il semble bien certain actuelle-
ment que l'exploitation de cette dernière essence
ne sera pas rémunératrice à Madagascar. Les
constatations faites a Marovoay, en 1910, sur la
plantation de M. Sluzanski par M. Perrier de la Ba-
thie, donnaient un meilleur epoir: des arbres de
quatre à huit ans saignés seulement pendant qua-
tre mois produisaient une moyenne de 126 gr. de
beau caoutchouc, mais ces rendements ne se sont
pas reproduits en 19U. Les autres essences ne
sont représentées que par des exemplaires isolés
et aucune n'a fait l'objet de plantations régu-
lières. Elles végètent très bien, mais on n'est
pas encore fixé sur les récoltes que l'on pourra
obtenir. Les planches qui accompagnent cette
étude sont particulièrement intéressantes par le
choix des sujets. Une note de M. Delpon examine
les conditions de l'arboriculture fruitière en
Voir la suite page 51
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Tout livre, brochure ou tirage à part, envoyé à la Rédaction, sera annoncé à cette
place, à moins qu'il ne le soit dans le corps du numéro. Les ouvrages dont les titres
sont précédés d'un astérisque seront repris en détail dans le texte. Prière d'envoyer
deux exemplaires de chaque publication.
2374. Ceipus (G.) el Jiois (D.) : Les produits colo-
niaux. 1 vol. in-18 jésus, 680 p.,'202 fig. et cartes.
Paris, Armand Colin, 1912. [Ce recueil d'informa-
tions, conçu sur un plan tout à fait nouveau, fait
le plus grand honneur à la fois à la documen-
tation et à la méthode des auteurs, qui ont su,
sous un volume très restreint, rassembler et
présenter d'une façon attrayante les données que,
sur les produits coloniaux, pris dans le sens le
plus large du mot, devraient posséder tous ceux
qui, à un titre quelconque, s'occupent des pro-
ductions des pays chauds. Il nous est arrivé de
temps à autre que, sur une demande de rensei-
gnements sur un produit peu connu, ou faute
d'indications précises, nous hésitions à orienter
nos recherches dans tel ou tel sens; il nous fallait
alors feuilleter un gros traité, Nicholls ou Semler,
travail fastidieux et quelquefois infructueux; rien
de semblable ne peut se produire avec l'ouvrage
que nous présentent MM. Capus et Bois. Il est non
seulement très complet, mais raisonné et bien
disposé. Les trois règnes de la nature en ont
indiqué les trois divisions principales, et, dans la
première, la plus importante, les plantes sont
classées d'après leurs ustgesou leur groupement
d'utilisation : plantes alimentaires (céréales, fruits,
féculents, légumes, épices), plantes oléifères, etc.
Pour chaque produit, à la suite de son origine,
nous trouvons des notions sur sa culture s'il s'agit
d'un végétal, sa diffusion, les usages indigènes,
l'importance de l'emploi en Europe, etc. Ainsi
conçu, cet ouvrage peut rendre les plus grands
services d'abord dans l'enseignement non spécia-
lisé, puis aux colonies à tous ceux qui ne s'inté-
ressent pas uniquement au commerce ou à l'Ad-
ministration, mais qui désirent connaître les
ressources naturelles des pays qu'ils habitent. A
ce titre, nous désirerions le voir mettre entre les
mains de tous les administrateurs, chefs de cercle
ou de provinces, agents des maisons de commerce
ou d'industrie établis dans nos colonies. Les pho-
tographies qui ornent l'ouvrage sont judicieuse-
ment choisies et aident beaucoup à l'intérêt de
l'ouvrage. Nous ne nous étonnerons pas si celles
ayant trait à des choses * d'Indo-Chine sont plus
abondantes et plus caractéristiques, le ou les
séjours des auteurs dans ce pays pouvaient nous
faire espérer de précieux compléments de docu-
mentation. L'éditeur, de son côté, a droit à des
éloges pour le soin qui a été apporté à l'impres-
sion, à la présentation et à la reproduction des
clichés, photographiques ou autres. — F. M.]
2375. Bulletin Économique de Madagascar ; l*r se-
mestre 1911. — Gr. in-Ijo, 181 p., plus 82 pages nu-
mérotées à part; 12 pl. et une carte. Tananarive,
Imprimerie du Gouvernement. TNous venons de
recevoir le premier volume de 1911 du « Bulletin
Économique » qui, sous l'impulsion éclairée de
M. G. Carie, Chef du Service de la Colonisation,
prend de plus en plus d'importance et dénote une
activité considérable. Il comprend, comme à l'or-
dinaire, des études approfondies et des indica-
tions sommaires intéressant le commerce ou
l'agriculture. Nous ne pourrons qu'analyser très
sommairement ici les principales. C'est d'abord
l'examen de la question du Caoutchouc, par notre
collègue et ami M. Fauchère qui, après des consi-
dérations générales détaillées sur l'exploitation et
les plantations des plantes à caoutchouc dans le
monde, -examine la situation à Madagascar. Malgré
les mesures officielles, les peuplements naturels
s'épuisent assez rapidement. Nulle part on n'a
tenté la culture des lianes et des arbustes à caout-
chouc sous prétexte que leur croissance est trop.
lente. Notre collaborateur M. Jumelle, dont on
connaît la spécialisation sur cette question, a été
cependant d'avis, dans la communication qu'il a
faite au Congrès de l'Afrique orientale et que
nous avons résumée, qu'il y avaitlieude se préoc-
cuper de la reconstitution des peuplements des
plantes forestières à caoutchouc à l'aide de la
constitution de réserves. M. Fauchère ne donne la
superficie des plantations de caoutchoutiers qu'à
la date de 1908, superficie totale de 820 hectares.
Les plantations de Diego Suarez (200 hectares)
portent presque exclusivement sur le Lombiro
(Cryptoslegia J.Jlaclayascarensi:;), les autres ne com-
prennent guère que des Manhiot giaziowi. M. Fau-
chère estime qu'il semble bien certain actuelle-
ment que l'exploitation de cette dernière essence
ne sera pas rémunératrice à Madagascar. Les
constatations faites a Marovoay, en 1910, sur la
plantation de M. Sluzanski par M. Perrier de la Ba-
thie, donnaient un meilleur epoir: des arbres de
quatre à huit ans saignés seulement pendant qua-
tre mois produisaient une moyenne de 126 gr. de
beau caoutchouc, mais ces rendements ne se sont
pas reproduits en 19U. Les autres essences ne
sont représentées que par des exemplaires isolés
et aucune n'a fait l'objet de plantations régu-
lières. Elles végètent très bien, mais on n'est
pas encore fixé sur les récoltes que l'on pourra
obtenir. Les planches qui accompagnent cette
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