Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
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Droits : Consultable en ligne
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Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
Suite de la page 45
No 129 - MARS 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 47
staté de grandes différences dans la température
des différents châssis pour la deuxième machine,
soit de 162 à 2!':0 F. contre une uniformité
presque absolue pour la deuxième machine (1;in
et 160° F.). — F. 1.J
2370. Stewart (.1, Me. Callj : Some problems con-
nected with the introduction and cultivation of
Exotic cottons in Nyasaland. — ln-Go, 8 p. Publié
par le Department of Agri cullure. Zomba, 1911
Dans ce court exposé, l'auteur, Directeur de
l'Agriculture au Xyasalaud, désire traiter des pro-
blèmes qui se présentent lorsqu'il s'agit d'intro-
duire une nouvelle culture dans un pays où il est
nécessaire de faire l'éducation des indigènes, et où
ilfautcompter, en outre, avec Ips conditions locales.
De celles-ci, il est évident que c'est la question du
transport qui le préoccupe le plus, et il a pu déter-
miner que la limite possible d'éloignement des
voies de communication est de 40 milles; au delà,
il estime que le coton ne peut plus payer, le béné-
fice étant largement absorbé par le transport. Au
point de vue cultural, il estime que la limite d'alti-
tude a généralement été escomptée trop largement,
et que, dans la majeure partie de l'Afrique, on ne
devra pas dépasser une altitude de 600 mètres
pour les variétés égyptiennes, et de 6 à 1.200 mètres
pour les cotons américains. Dans tous les cas, il
est d'avis qu'on ne peut espérer obtenir au Nyasa-
land des récoltes comparables à celles d'Egypte, et
qu'il faudra au début se contenter de beaucoup
moins, bien heureux si l'on voit ensuite le rende-
ment augmenter. Comme raine, il pense que la
question de la variété à adopter constitue un grave
problème, et qu'il faudra se livrer encore à de
longs et minutieux essais; étant donné son opinion
sur le transport, il donnera la préférence à la
variété donnant le plus grand bénéfice, pour cou-
vrir, dans la mesure du possible, les frais élevés
du transport. Enfin, en ce qui concerne les enne-
mis, il faudra compter non seulement avec ceux
importés du dehors, avec les plants ou graines,
mais aussi avec ceux de la région, qui viendront
à se révéler avec la culture.
2371. Conner (A.-B_) : The best two sweet
sotghums for forage. - Br. 15X23 de 23 p.,
7 lig. — FarmbxV Bull. n° 458, U. S. lJep. of
Agricult., Washington, 1911. [Parmi les sppt
variétés de Sorgho sucré que l'on cultive aux
États-Unis, et que l'auteur décrit sommairement,
il en est deux qu'il considère comme les meil-
leures : la variété sumac pour la région sud et la
variété amber pour la région du nord, ces deux
régions étant séparées par une ligne qui passe-
rait par le Kansas et le Missouri. Pour améliorer
la culture, il recommande de soigner la qualité
edes graines. Le mélange sorgho-cowpea donne des
rendements moindres que le sorgho, mais un foin
de meilleure qualité, surtout si on choisit le
umac et un cowpea à croissance vigoureuse.
L'auteur donne également des conseils pour la
[récolte des graines. - V. C.
2372. Famcchon : Description et utilisation indus-
trielle de quelques essences des forêts du Gabon.
-1 br. 22 p. Imprimerie du Gouv. Gén. Brazza-
ville, 1912. [Toute modeste qu'elle paraisse, * cette
notice, œuvre du Chef de Service des AfTairf-s éco-
nomiques du Gouvernement Général de l'Afrique
Equatoriale Française, constitue une des contribu-
tions l, s plus importantes qui ont été apportées
à l'étude de l'utilisation des bois de l'Afrique tro-
picale ou équatoriale. Elle résume, en effet. les
résultats d'une fort longue enquête entreprise
dans les ports de l'Europe et en même temps au
Gabon, pour obtenir une bonne utilisation des
richesses forestières de ce pays. Notre vieil ami
Famechon, après avoir rendu de si grands services
à l'organisation commerciale de l'Afrique Occiden-
tale pendant les longues années passées à la tête
du service des douanes de la Guinée, s'est attelé
énergiquement à la tâche de pousser les négo-
ciants de l'Afrique Equatoriale à s'intéresser à
autre chose qu'à l'ivoire et au caoutchouc. Il est
déjà arrivé à ce superbe résultat de faire passer
les exportations de bois du seul Gabon de 41.0001.
en 1909 à 110.000 t. en 1911. Il faut dire que mal-
heureusement la plus grande partie de cette
exportation est dirigée sur Hambourg et l'Angle-
terre. La brochure que nous signalons a pour but
de faire connaître en France les' caractéristiques
des principaux de ces bois, et contient les rensei-
gnements les plus précis sur la manière de les
utiliser et de les travailler. Il est à désirer qu'ils
convainquent nos industriels de l'intérêt qu'ils
auraient à les essayer; il est certain qu'ils en
seront satisfaits, l'exemple de l'Allemagne et de
l'Angleterre le prouve. M. Famechon a trouvé dans
les courtiers de Hambourg le concours le plus pré-
cieux pour les vulgariser. Il n'a pas à notre con-
naissance rencontré le même empressement auprès
de nos négociants pour les raisons indiqué( s
maintes fois. Il serait absurde cependant que
nous continuions à ne vouloir que les bois de
l'étranger sous prétexte que nous les connaissons
et que nous laissions aux autres le soin de con-
naître et d'apprécier-les nôtres — E. B.]
2373. Vuli (A. Giovanno) : Disposizioni législative
e regolamentari sulla coltivazione del riso e
sull'igieiie del suolo et delle abitazione rurali. —
In-80 189 p. Novara 1911. [Recueil des lois et
règlements appliqués en Italie aux régions qui
cultivent le riz; on sait que, dans la région, la
riziculture est considérée comme malsaine et la
cause principale de la diffusion de la malaria.
Nous avons dit à diverses reprises ce que nous
pensions de ce point de vue, combattu en Italie
même par des personnalités compétentes. Quoi
qu'il en soit, il était intéressant de réunir en un
volume les textes en vigueur, et ce recueil est
d'autant plus précieux au point de vue documen-
taire qu'il n'existe son correspondant dans aucun
autre pays, l'Italie étant le seul pays qui soit entré
dans cette voie. F. M.]
No 129 - MARS 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 47
staté de grandes différences dans la température
des différents châssis pour la deuxième machine,
soit de 162 à 2!':0 F. contre une uniformité
presque absolue pour la deuxième machine (1;in
et 160° F.). — F. 1.J
2370. Stewart (.1, Me. Callj : Some problems con-
nected with the introduction and cultivation of
Exotic cottons in Nyasaland. — ln-Go, 8 p. Publié
par le Department of Agri cullure. Zomba, 1911
Dans ce court exposé, l'auteur, Directeur de
l'Agriculture au Xyasalaud, désire traiter des pro-
blèmes qui se présentent lorsqu'il s'agit d'intro-
duire une nouvelle culture dans un pays où il est
nécessaire de faire l'éducation des indigènes, et où
ilfautcompter, en outre, avec Ips conditions locales.
De celles-ci, il est évident que c'est la question du
transport qui le préoccupe le plus, et il a pu déter-
miner que la limite possible d'éloignement des
voies de communication est de 40 milles; au delà,
il estime que le coton ne peut plus payer, le béné-
fice étant largement absorbé par le transport. Au
point de vue cultural, il estime que la limite d'alti-
tude a généralement été escomptée trop largement,
et que, dans la majeure partie de l'Afrique, on ne
devra pas dépasser une altitude de 600 mètres
pour les variétés égyptiennes, et de 6 à 1.200 mètres
pour les cotons américains. Dans tous les cas, il
est d'avis qu'on ne peut espérer obtenir au Nyasa-
land des récoltes comparables à celles d'Egypte, et
qu'il faudra au début se contenter de beaucoup
moins, bien heureux si l'on voit ensuite le rende-
ment augmenter. Comme raine, il pense que la
question de la variété à adopter constitue un grave
problème, et qu'il faudra se livrer encore à de
longs et minutieux essais; étant donné son opinion
sur le transport, il donnera la préférence à la
variété donnant le plus grand bénéfice, pour cou-
vrir, dans la mesure du possible, les frais élevés
du transport. Enfin, en ce qui concerne les enne-
mis, il faudra compter non seulement avec ceux
importés du dehors, avec les plants ou graines,
mais aussi avec ceux de la région, qui viendront
à se révéler avec la culture.
2371. Conner (A.-B_) : The best two sweet
sotghums for forage. - Br. 15X23 de 23 p.,
7 lig. — FarmbxV Bull. n° 458, U. S. lJep. of
Agricult., Washington, 1911. [Parmi les sppt
variétés de Sorgho sucré que l'on cultive aux
États-Unis, et que l'auteur décrit sommairement,
il en est deux qu'il considère comme les meil-
leures : la variété sumac pour la région sud et la
variété amber pour la région du nord, ces deux
régions étant séparées par une ligne qui passe-
rait par le Kansas et le Missouri. Pour améliorer
la culture, il recommande de soigner la qualité
edes graines. Le mélange sorgho-cowpea donne des
rendements moindres que le sorgho, mais un foin
de meilleure qualité, surtout si on choisit le
umac et un cowpea à croissance vigoureuse.
L'auteur donne également des conseils pour la
[récolte des graines. - V. C.
2372. Famcchon : Description et utilisation indus-
trielle de quelques essences des forêts du Gabon.
-1 br. 22 p. Imprimerie du Gouv. Gén. Brazza-
ville, 1912. [Toute modeste qu'elle paraisse, * cette
notice, œuvre du Chef de Service des AfTairf-s éco-
nomiques du Gouvernement Général de l'Afrique
Equatoriale Française, constitue une des contribu-
tions l, s plus importantes qui ont été apportées
à l'étude de l'utilisation des bois de l'Afrique tro-
picale ou équatoriale. Elle résume, en effet. les
résultats d'une fort longue enquête entreprise
dans les ports de l'Europe et en même temps au
Gabon, pour obtenir une bonne utilisation des
richesses forestières de ce pays. Notre vieil ami
Famechon, après avoir rendu de si grands services
à l'organisation commerciale de l'Afrique Occiden-
tale pendant les longues années passées à la tête
du service des douanes de la Guinée, s'est attelé
énergiquement à la tâche de pousser les négo-
ciants de l'Afrique Equatoriale à s'intéresser à
autre chose qu'à l'ivoire et au caoutchouc. Il est
déjà arrivé à ce superbe résultat de faire passer
les exportations de bois du seul Gabon de 41.0001.
en 1909 à 110.000 t. en 1911. Il faut dire que mal-
heureusement la plus grande partie de cette
exportation est dirigée sur Hambourg et l'Angle-
terre. La brochure que nous signalons a pour but
de faire connaître en France les' caractéristiques
des principaux de ces bois, et contient les rensei-
gnements les plus précis sur la manière de les
utiliser et de les travailler. Il est à désirer qu'ils
convainquent nos industriels de l'intérêt qu'ils
auraient à les essayer; il est certain qu'ils en
seront satisfaits, l'exemple de l'Allemagne et de
l'Angleterre le prouve. M. Famechon a trouvé dans
les courtiers de Hambourg le concours le plus pré-
cieux pour les vulgariser. Il n'a pas à notre con-
naissance rencontré le même empressement auprès
de nos négociants pour les raisons indiqué( s
maintes fois. Il serait absurde cependant que
nous continuions à ne vouloir que les bois de
l'étranger sous prétexte que nous les connaissons
et que nous laissions aux autres le soin de con-
naître et d'apprécier-les nôtres — E. B.]
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e regolamentari sulla coltivazione del riso e
sull'igieiie del suolo et delle abitazione rurali. —
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règlements appliqués en Italie aux régions qui
cultivent le riz; on sait que, dans la région, la
riziculture est considérée comme malsaine et la
cause principale de la diffusion de la malaria.
Nous avons dit à diverses reprises ce que nous
pensions de ce point de vue, combattu en Italie
même par des personnalités compétentes. Quoi
qu'il en soit, il était intéressant de réunir en un
volume les textes en vigueur, et ce recueil est
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