Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
Suite de la page 35
N° 129 — MARS 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 45
Chefs de Services sur les travaux de l'année et les
statistiques agricoles détaillées, un résumé des
principaux travaux entrepris. Au point de vue tro-
pical qui nous intéresse particulièrement, nous
trouvons une étude sur l'utilisation pour la fabri-
cation du papier des plantes cultivées, et une
autre sur la culture du camphre, études que nous
résumerons plus tard. -E.B..
2367. Misson (L.) : L'élevage dans l'Etat de Sao-
Paulo (Brésil). — In-8,,, !JI) p., 45 pl. Publié par le
Commissariat Général de l'Etat de Sao-Paulo.
Bruxelles, 1911. [L'état de Sao-Paulo compte
environ 740.000 têtes de gros bétail, 354.000 che-
vaux, ânes et mules, et 1.500.000 têtes de petit
bétail. Ces chiffres justifiaient l'établissement
d'une Station Zootechnique, qui fut placée sous la
direction de M. L. Misson, ancien élève de l'Ins-
titut de Gembloux. Les premiers travaux du poste,
touchèrent le croisement des races locales avec
des sujets importés; ce furent pour la viande, la
race Limousine, pour le lait, les races Hollandaise
et Flamand<• ; comme race mixte, on introduisit
des Simmenthal et Schwitz. La brochure contient
des photos des races primitives et des croise-
ments, et pour la plupart d'entre elles, il est
donné une vue en projection horizontale des ani-
maux; excellente méthode qui permet de se
rendre mieux compte des proportions de l'animal
qu'une simple vue de profil. Les importations de
moutons, chevaux et ânes ont été également con-
sidérables, et la plupart des races réputées ont été
mises à contribution. L'exposé est complété par
une étude des plantes fourragères qui croissent
dans la région, tant graminées et légumineuses
que plantes à tubercules pouvant convenir à l'ali-
mentation des animaux. Le poste Zootechnique
fait chaque année une exposition qui aide à la
diffusion des bonnes méthodes et à l'emploi de
reproducteurs sélectionnés. J
2368. Beau (W. Harper) : The Sorglium midge.
- Br. 15 X2- de 58 p.. 12 fig., 2 pl. Hull. n° 85,
part. IV. Bur. of Entomology. U. S. Départ, of
Agriculture. Washington, 1911. [Le moucheron du
Sorgho (Contarinaria sorghicola), signalé pour la
première fois aux Etats-Unis, en 1895, par M. D. W.
Coquillet comme s'attaquant au sorgho sucré, est
ici complètement étudié au point de vue de son
histoire, de sa répartition géographique, des expé-
riences effectuées au Texas et en Louisiane l'in-
secte est surtout répandu dans les états du sud-
est, sauf la Fluride), de sa biologie, de ses moyens
de destruction, y compris ses ennemis naturels.
Parmi ceux-ci il faut citer deux petits hyménop-
tères qui parasitent le moucheron du sorgho, et
d'autres insectes qui le chassent : la fourmi
d'Argentine (Iridomi/nncx humilisi et une mouche.
Les mesures à prendre sont de détruire le
« Johnson grass », hprbe qui favorise le dévelop-
pement du moucheron, de faire des récoltes
soignées et, souvent, de détruire les épis de la
première récolte qui contiennent surtout les œufs.
Un a ensuite une seconde récolte presque indemne.
- V. C.l
2369. Hope (G. D.) and Carpenticr (P. H.) : The
firing of tea. Tn-8°, 31 pages. Publié par l' (c Indian
Tea Association ». Calcutta, 1911. Malgré la diffi-
culté de faire des expériences de laboratoire dans
des appareils industriels, les auteurs sont parvenus
à élucider pas mal de points encore obscurs de la -
dessiccation du thé. Cela présente un double
intérêt, d'abord la qualité finale de celui-ci,
ensuite la construction des séchoirs et le choix
des meilleurs .appareils. Le problème principal
réside dans la non altération de l'huile essentielle
du thé, et, sans suivre les auteurs dans leur minu-
tieux travail, nous dirons en résumé que cela
nécessite l'observation des points suivants : 1° pour
l'enlèvement de l'humidité, porter la feuille à une
température élevée; enlever l'air humide par des
moyens mécaniques; ne pas laisser de l'air abso- -
lument sec en contact avec les feuilles, mais de
l'air partiellement humide; enfin, s'arranger de
façon à ce que la feuille sortant du séchoir con-
tienne encore de 6,5 à 7 °/o d'eau; 2° le séchage
à haute température est essentiellement au détri-
ment de la conservation de l'huile essentielle ; une
haute température réduit la proportion de tannin
plus que celle des matières solubles en général;
enfin une haute température augmente le tolal
des matières solubles volatilisables, de même
qu'un séchage prolongé; 3° enfin, il est désirable
d'abaisser la température le plus rapidement pos-
sible; un processus de fermentation intervient
après le séchage, qui se traduit par une oxydation
résultant de la mise en liberté d'acide carbonique;
ce' processus est lié à la proportion d'eau dans
la feuille. En ce qui concerne les conclusions à
en tirer au point de vue des appareils à employer,
les auteurs recommandent les appareils, à venti-
lateur de préférence à ceux qui fonctionnent par
lirage direct, les « down-drauglit » aux « up
draught ». Ils reprochent à ces derniers d'être
des machines à action lente, et qui, si l'on s'en
sert pour la dessiccation entière des feuilles, font
durer l'opération trop longtemps, au détriment
de la qualité obtenue. Mais, tout en préférant les
appareils à. ventilateurs, à action renversée, ils
leurs reprochent d'amener sur la feuille un air
déjà saturé de 1,'humidité qu'il a enlevée aux
couches qu'il a d'abord rencontrées. Cette re-
marque, fort judicieuse, se rattache à ce que nous
avons eu fréquemment l'occasion de dire ici à
propos de la description de différents séchoirs, à
savoir que tous ces instruments ne sont pas des
séchoirs rationnels, l'air devant, dans un appareil
bien conçu, être débarrassé de l'humidité qu'il
contient avant de passer sur d'autres matières qui
en sont elles-mêmes imprégnées. Sur ce principe
seraient établis, disent-ils, le séchoir Plénum et
un nouvel appareil Paragon de Davidson, dans
lesquels l'air est amené séparément à chaque
çhâssis, entrant ainsi absolument sec du dehors
et non après avoir déjà parcouru une atmosphère
humide à un haut degré. D'après des essais faits
sur une machine munie de ce perfectionnement
et une autre qui' pn était dépourvue, on a con-
Voir la suite page. 47
N° 129 — MARS 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 45
Chefs de Services sur les travaux de l'année et les
statistiques agricoles détaillées, un résumé des
principaux travaux entrepris. Au point de vue tro-
pical qui nous intéresse particulièrement, nous
trouvons une étude sur l'utilisation pour la fabri-
cation du papier des plantes cultivées, et une
autre sur la culture du camphre, études que nous
résumerons plus tard. -E.B..
2367. Misson (L.) : L'élevage dans l'Etat de Sao-
Paulo (Brésil). — In-8,,, !JI) p., 45 pl. Publié par le
Commissariat Général de l'Etat de Sao-Paulo.
Bruxelles, 1911. [L'état de Sao-Paulo compte
environ 740.000 têtes de gros bétail, 354.000 che-
vaux, ânes et mules, et 1.500.000 têtes de petit
bétail. Ces chiffres justifiaient l'établissement
d'une Station Zootechnique, qui fut placée sous la
direction de M. L. Misson, ancien élève de l'Ins-
titut de Gembloux. Les premiers travaux du poste,
touchèrent le croisement des races locales avec
des sujets importés; ce furent pour la viande, la
race Limousine, pour le lait, les races Hollandaise
et Flamand<• ; comme race mixte, on introduisit
des Simmenthal et Schwitz. La brochure contient
des photos des races primitives et des croise-
ments, et pour la plupart d'entre elles, il est
donné une vue en projection horizontale des ani-
maux; excellente méthode qui permet de se
rendre mieux compte des proportions de l'animal
qu'une simple vue de profil. Les importations de
moutons, chevaux et ânes ont été également con-
sidérables, et la plupart des races réputées ont été
mises à contribution. L'exposé est complété par
une étude des plantes fourragères qui croissent
dans la région, tant graminées et légumineuses
que plantes à tubercules pouvant convenir à l'ali-
mentation des animaux. Le poste Zootechnique
fait chaque année une exposition qui aide à la
diffusion des bonnes méthodes et à l'emploi de
reproducteurs sélectionnés. J
2368. Beau (W. Harper) : The Sorglium midge.
- Br. 15 X2- de 58 p.. 12 fig., 2 pl. Hull. n° 85,
part. IV. Bur. of Entomology. U. S. Départ, of
Agriculture. Washington, 1911. [Le moucheron du
Sorgho (Contarinaria sorghicola), signalé pour la
première fois aux Etats-Unis, en 1895, par M. D. W.
Coquillet comme s'attaquant au sorgho sucré, est
ici complètement étudié au point de vue de son
histoire, de sa répartition géographique, des expé-
riences effectuées au Texas et en Louisiane l'in-
secte est surtout répandu dans les états du sud-
est, sauf la Fluride), de sa biologie, de ses moyens
de destruction, y compris ses ennemis naturels.
Parmi ceux-ci il faut citer deux petits hyménop-
tères qui parasitent le moucheron du sorgho, et
d'autres insectes qui le chassent : la fourmi
d'Argentine (Iridomi/nncx humilisi et une mouche.
Les mesures à prendre sont de détruire le
« Johnson grass », hprbe qui favorise le dévelop-
pement du moucheron, de faire des récoltes
soignées et, souvent, de détruire les épis de la
première récolte qui contiennent surtout les œufs.
Un a ensuite une seconde récolte presque indemne.
- V. C.l
2369. Hope (G. D.) and Carpenticr (P. H.) : The
firing of tea. Tn-8°, 31 pages. Publié par l' (c Indian
Tea Association ». Calcutta, 1911. Malgré la diffi-
culté de faire des expériences de laboratoire dans
des appareils industriels, les auteurs sont parvenus
à élucider pas mal de points encore obscurs de la -
dessiccation du thé. Cela présente un double
intérêt, d'abord la qualité finale de celui-ci,
ensuite la construction des séchoirs et le choix
des meilleurs .appareils. Le problème principal
réside dans la non altération de l'huile essentielle
du thé, et, sans suivre les auteurs dans leur minu-
tieux travail, nous dirons en résumé que cela
nécessite l'observation des points suivants : 1° pour
l'enlèvement de l'humidité, porter la feuille à une
température élevée; enlever l'air humide par des
moyens mécaniques; ne pas laisser de l'air abso- -
lument sec en contact avec les feuilles, mais de
l'air partiellement humide; enfin, s'arranger de
façon à ce que la feuille sortant du séchoir con-
tienne encore de 6,5 à 7 °/o d'eau; 2° le séchage
à haute température est essentiellement au détri-
ment de la conservation de l'huile essentielle ; une
haute température réduit la proportion de tannin
plus que celle des matières solubles en général;
enfin une haute température augmente le tolal
des matières solubles volatilisables, de même
qu'un séchage prolongé; 3° enfin, il est désirable
d'abaisser la température le plus rapidement pos-
sible; un processus de fermentation intervient
après le séchage, qui se traduit par une oxydation
résultant de la mise en liberté d'acide carbonique;
ce' processus est lié à la proportion d'eau dans
la feuille. En ce qui concerne les conclusions à
en tirer au point de vue des appareils à employer,
les auteurs recommandent les appareils, à venti-
lateur de préférence à ceux qui fonctionnent par
lirage direct, les « down-drauglit » aux « up
draught ». Ils reprochent à ces derniers d'être
des machines à action lente, et qui, si l'on s'en
sert pour la dessiccation entière des feuilles, font
durer l'opération trop longtemps, au détriment
de la qualité obtenue. Mais, tout en préférant les
appareils à. ventilateurs, à action renversée, ils
leurs reprochent d'amener sur la feuille un air
déjà saturé de 1,'humidité qu'il a enlevée aux
couches qu'il a d'abord rencontrées. Cette re-
marque, fort judicieuse, se rattache à ce que nous
avons eu fréquemment l'occasion de dire ici à
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savoir que tous ces instruments ne sont pas des
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contient avant de passer sur d'autres matières qui
en sont elles-mêmes imprégnées. Sur ce principe
seraient établis, disent-ils, le séchoir Plénum et
un nouvel appareil Paragon de Davidson, dans
lesquels l'air est amené séparément à chaque
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et non après avoir déjà parcouru une atmosphère
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