Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
Suite de la page 33
No 129 — MARS 19i JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 35
2363. Brichet (J.) : Préeis d'Horticulture Nord-
Africaine. — ln-8° de 235 pages avec fig. Tunis
1911. Soulivet, édit. Prix broché, 2 fr. L'auteur
de ce nouveau traité est Jardinier-Chef de la pépi-
nière municipale de Tunis et ancien élève de
l'École d'Horticulture de Yersailles. Son livre,
écrit sans prétention scientifique, dans uu esprit
essentiellement pratique, constitue une excellente
addition à la littérature agricole du nord de
l'Afrique. Il est divisé de la façon suivante :
partie I, culture potagère (ol p.); partie II, arbo-
riculture fruitière (50 p.); partie III, arboriculture
d'ornement (78 p.); partie IV, floriculture géné-
rale. Quelques chapitres sont finalement consacrés
aux préparations des insecticides et anticryptoga-
miques. Nous trouvons encoie quelques listes
d'essences pour terrains salés, terrains secs, talus,
dunes, etc., qui seront utilement consultés par
les praticiens. L'ouvrage s'adressant spécialement
au petit cultivateur et à l'amateur d'hoi ticulture,
ne fait pas double emploi avec d'autres traités
plus complets tels que celui de Hivière et Lecq,
(uillochon; il ne fait que mentionner ou traite
très sommairement des espèces de grande culture
comme le dattier, comportant à peine une page
de texte, l'olivier, l'oranger, la vigne, etc. Les
cultures industrielles ne sont pas passées sous
silence; c'est ainsi que le sisal est donné comme
peu intéressant pour la région, que la ramie et le
coton sont exactement caractérisés d'après les
résultats obtenus en Tunisie. Le travail de M. Bri-
chet présente une réelle valeur pratique ; il est
compréhensible pour tous et d'un prix modique :
ce sont là des qualités qui le feront rapidement
apprécier dans notre domaine de l'Afrique sep-
tentrionale. - 0. L.]
2364. Henry (Yves) et Ammann (Paul) : Re-
cherches sur le traitement mécanique des fruits
de l'Elaeis. In-80, Ci pages. Supplément au « Jour-
nal Officiel » de l'A. O.F. du 6 août luit. [Nos
lecteurs savent quelle importance présente cette
question pour l'avenir de nos colonies de l'Afrique
Occidentale, et en particulier le Dahomey, où
notre regretté ami Eug. Poisson avait entrepris
de crépr une industrie nouvelle. MM. Henry et
Ammann ont examiné un des types de concasseurs
et ont recherché méthodiquement les résultats
qu'on pouvait attendre de l'emploi des machines
européennes pour remplacer le travail lent et
défectueux de l'indigène. Mais qu'ils me permet-
tent ici une remarque : leurs essais ont porté sur
un concasseur type Haake, disent-ils, celui de
Knox. Il y a lieu de se rappeler ici que le con-
casstur Knox n'est pas du tout du type Haake.
Nous pensons qu'ils veulent dire par la : concas-
seur à force centrifuge; or, à l'heure actuelle,
tous les concasseurs de graines de palme ou de
noyaux similaires sont bases sur la force centri-
fuge; mais la machine allemande de Haake diffère
totalement comme construction, de la machine
anglaise de Knox, comme de celle établie autrefois
par notre ami E. Poisson. Le principe reste le
même, c'est entendu, mais il nous semble que.
dans une pareille machine, et e'est notre expé-
ience de la question, que nous éludions depuis
près de dix ans, qui nous permet d'avancer ce
point, la construction est tout, indépendamment
du principe ; aussi les essais en question ne
peuvent-ils, à notre avis, donner une idée du
résultat qu'on obtiendrait d'une autre machine, -
ceci bien entendu surtout pour ce qui touche à
la vitesse et au lriage., et moins à la dessiccation.
Quoi qu'il en soit, il est intéressant, même pour
les constructeurs, d'avoir réuni sous une forme
condensée les chiffres de ces essais. — F. M.]
2365. Duvel (J.-W.-T.) et Laurel Duval : The
Shrinkage of Corn in storage. — Br. 15 X 22 de
11 p., 1 diagr. — Pub. comme Circulaire n° 81.
Bur. of Plant Industry. U. S. Départ, of Agric.
Washington, 1911. [Étude des pertes que font
subir à une récolte de maïs, le magasinage et les
diverses manipulations qu'on peut lui faire subir
à cet état. Les pertes totales peuvent atteindre
.7 °/o en poids. Naturellement, leur importance
varie avec la température et l'humidité de l'at-
mosphère. — V. C.]
2366. Yearbook of the United States Department
of Agriculture, 1910. — 1 vol. 711 p., 80 fig. Was-
hington, 1911. [Cet annuaire continue la belle série
dans laquelle se résume tous les ans l'œuvre consi-
dérable du Service de l'Agriculture des Etats-Unis,
qui est devenu un des organismes les plus essen-
tiels de la vie de ce pays. A considérer la grandeur
de l'œuvre entreprise par ses techniciens, et l'im-
portance des résultats qu'ils ont obtenus à ce
jour, on ne peut s'empêcher de penser combien
sont impressionnantes ces paroles dites par un de
ses membres les plus distingués du Service de
l'Agriculture, M. Swingle, à l'auteur de ces lignes :
« Ceux qui savent ce que peuvent produire les
capitaux qui sont mis à la disposition de la science
pour ses recherches en vue de l'amélioration des
procédés employés par l'agriculture, savent seuls
combien la richesse du monde pourrait être accrue
si les sommes affectées aux armements universels
étaient consacrées à ces investigations scienti-
fiques agricoles et aux transformations dont elles
révèlent la nécessité. » Le Service de l'Agriculture
dos Etats-Unis est celui qui a au monde le
plus haut budget, et c'est incontestablement à lui
que l'on doit attribuer cette progression mer-
veilleuse de la production agricole nationale qui
dans cette année a atteint cette somme merveil-
leuse de quarante-cinq millions de francs. C'est
un long article qu'il faudrait pour indiquer som-
mairement la nature des recherches entreprises
par le Service et qu'analyse le Yearbnok. De plus
en plus, elles portent sur l'amélioration des ren-
dements par sélection et introduction de variétés
nouvelles, en même temps que sur la lutte contre
les maladies. En outre, le Service se préoccupe
avec le pins grand soin des moyens d'assurer les
bonnes conditions de transport et de vente des
produits agricoles, et c'est là un sujet de préoccu-
pation que l'on ne saurait trop partager. Comme
à l'ordinaire, en outre des rapports des divers
Voir la suite page 45
No 129 — MARS 19i JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 35
2363. Brichet (J.) : Préeis d'Horticulture Nord-
Africaine. — ln-8° de 235 pages avec fig. Tunis
1911. Soulivet, édit. Prix broché, 2 fr. L'auteur
de ce nouveau traité est Jardinier-Chef de la pépi-
nière municipale de Tunis et ancien élève de
l'École d'Horticulture de Yersailles. Son livre,
écrit sans prétention scientifique, dans uu esprit
essentiellement pratique, constitue une excellente
addition à la littérature agricole du nord de
l'Afrique. Il est divisé de la façon suivante :
partie I, culture potagère (ol p.); partie II, arbo-
riculture fruitière (50 p.); partie III, arboriculture
d'ornement (78 p.); partie IV, floriculture géné-
rale. Quelques chapitres sont finalement consacrés
aux préparations des insecticides et anticryptoga-
miques. Nous trouvons encoie quelques listes
d'essences pour terrains salés, terrains secs, talus,
dunes, etc., qui seront utilement consultés par
les praticiens. L'ouvrage s'adressant spécialement
au petit cultivateur et à l'amateur d'hoi ticulture,
ne fait pas double emploi avec d'autres traités
plus complets tels que celui de Hivière et Lecq,
(uillochon; il ne fait que mentionner ou traite
très sommairement des espèces de grande culture
comme le dattier, comportant à peine une page
de texte, l'olivier, l'oranger, la vigne, etc. Les
cultures industrielles ne sont pas passées sous
silence; c'est ainsi que le sisal est donné comme
peu intéressant pour la région, que la ramie et le
coton sont exactement caractérisés d'après les
résultats obtenus en Tunisie. Le travail de M. Bri-
chet présente une réelle valeur pratique ; il est
compréhensible pour tous et d'un prix modique :
ce sont là des qualités qui le feront rapidement
apprécier dans notre domaine de l'Afrique sep-
tentrionale. - 0. L.]
2364. Henry (Yves) et Ammann (Paul) : Re-
cherches sur le traitement mécanique des fruits
de l'Elaeis. In-80, Ci pages. Supplément au « Jour-
nal Officiel » de l'A. O.F. du 6 août luit. [Nos
lecteurs savent quelle importance présente cette
question pour l'avenir de nos colonies de l'Afrique
Occidentale, et en particulier le Dahomey, où
notre regretté ami Eug. Poisson avait entrepris
de crépr une industrie nouvelle. MM. Henry et
Ammann ont examiné un des types de concasseurs
et ont recherché méthodiquement les résultats
qu'on pouvait attendre de l'emploi des machines
européennes pour remplacer le travail lent et
défectueux de l'indigène. Mais qu'ils me permet-
tent ici une remarque : leurs essais ont porté sur
un concasseur type Haake, disent-ils, celui de
Knox. Il y a lieu de se rappeler ici que le con-
casstur Knox n'est pas du tout du type Haake.
Nous pensons qu'ils veulent dire par la : concas-
seur à force centrifuge; or, à l'heure actuelle,
tous les concasseurs de graines de palme ou de
noyaux similaires sont bases sur la force centri-
fuge; mais la machine allemande de Haake diffère
totalement comme construction, de la machine
anglaise de Knox, comme de celle établie autrefois
par notre ami E. Poisson. Le principe reste le
même, c'est entendu, mais il nous semble que.
dans une pareille machine, et e'est notre expé-
ience de la question, que nous éludions depuis
près de dix ans, qui nous permet d'avancer ce
point, la construction est tout, indépendamment
du principe ; aussi les essais en question ne
peuvent-ils, à notre avis, donner une idée du
résultat qu'on obtiendrait d'une autre machine, -
ceci bien entendu surtout pour ce qui touche à
la vitesse et au lriage., et moins à la dessiccation.
Quoi qu'il en soit, il est intéressant, même pour
les constructeurs, d'avoir réuni sous une forme
condensée les chiffres de ces essais. — F. M.]
2365. Duvel (J.-W.-T.) et Laurel Duval : The
Shrinkage of Corn in storage. — Br. 15 X 22 de
11 p., 1 diagr. — Pub. comme Circulaire n° 81.
Bur. of Plant Industry. U. S. Départ, of Agric.
Washington, 1911. [Étude des pertes que font
subir à une récolte de maïs, le magasinage et les
diverses manipulations qu'on peut lui faire subir
à cet état. Les pertes totales peuvent atteindre
.7 °/o en poids. Naturellement, leur importance
varie avec la température et l'humidité de l'at-
mosphère. — V. C.]
2366. Yearbook of the United States Department
of Agriculture, 1910. — 1 vol. 711 p., 80 fig. Was-
hington, 1911. [Cet annuaire continue la belle série
dans laquelle se résume tous les ans l'œuvre consi-
dérable du Service de l'Agriculture des Etats-Unis,
qui est devenu un des organismes les plus essen-
tiels de la vie de ce pays. A considérer la grandeur
de l'œuvre entreprise par ses techniciens, et l'im-
portance des résultats qu'ils ont obtenus à ce
jour, on ne peut s'empêcher de penser combien
sont impressionnantes ces paroles dites par un de
ses membres les plus distingués du Service de
l'Agriculture, M. Swingle, à l'auteur de ces lignes :
« Ceux qui savent ce que peuvent produire les
capitaux qui sont mis à la disposition de la science
pour ses recherches en vue de l'amélioration des
procédés employés par l'agriculture, savent seuls
combien la richesse du monde pourrait être accrue
si les sommes affectées aux armements universels
étaient consacrées à ces investigations scienti-
fiques agricoles et aux transformations dont elles
révèlent la nécessité. » Le Service de l'Agriculture
dos Etats-Unis est celui qui a au monde le
plus haut budget, et c'est incontestablement à lui
que l'on doit attribuer cette progression mer-
veilleuse de la production agricole nationale qui
dans cette année a atteint cette somme merveil-
leuse de quarante-cinq millions de francs. C'est
un long article qu'il faudrait pour indiquer som-
mairement la nature des recherches entreprises
par le Service et qu'analyse le Yearbnok. De plus
en plus, elles portent sur l'amélioration des ren-
dements par sélection et introduction de variétés
nouvelles, en même temps que sur la lutte contre
les maladies. En outre, le Service se préoccupe
avec le pins grand soin des moyens d'assurer les
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