Presse et revues
230 pages
Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
N° 128 - FÉVRIER 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 17
BtJliliETIfl BIBLIOGRAPHIQUE
Tout livre, brochure ou tirage à part, envoyé à la Rédaction, sera annoncé à cette
place, à moins qu'il ne le soit dans le corps du numéro. Les ouvrages dont les titres
sont précédés d'un astérisque seront repris en détail dans le texte. Prière d'envoyer
deux exemplaires de chaque publication.
.2339. Michel (Ë.) : Situation actuelle de l'Apicul-
ture au Congo belge. — In-8°, 14 p., 1911. Chez
l'auteur. [Il existe au Congo une très grande quan-
ti Lé d'abeilles, appartenant à différentes espèces
du genre Apis (principalement fascifltrl). Les indi-
gènes sont très friands de miel, qu'ils utilisent en
mélange dans la cuisine, et ils l'extraient d'une
façon très imparfaite, qui perd complètement ou
presque la cire. Des essais ont été faits pour im-
porter des ruches européennes, mais on a eu par-
fois quelque peine à y accoutumer les abeilles;
pourtant, on a vu des cas où d'elles-mêmes des
essaims venaient s'y installer. Le miel fait'l'objet
de marchés souvent importants, il ne serait donc
pas très difficile d'amener les noirs à adopter des
méthodes devant donner un meilleur rendement.
L'auleur demande qu'on suive l'exemple des colo-
nies anglaises sud-africaines, dans lesquelles on a
impprté une grande variété de ruches européennes
et où se sont implantées des méthodes perfec-
tionnées, qui jusqu'ici donnent des résultats en-
courageants. Les échantillons du Congo envoyés à
Anvers ont été estimés, après purification, de 130
à 350 fr. les 10U kg; ils justifient donc un effort sé-
rieux.]
2340. Pratt (H. C.) : Padi cultivation in Krian. —
In-8°, 19 p. Bulletin n° 12 du « Department of
Agriculture of the F. I. S. J): Kuala Lumpur, 1911.
[Dans cette région, on a dépensé des sommes
considérables pour augmenter l'étendue cultivée
en riz à l'aide de travaux d'irrigation, qui cou-
vrent actuellement plus de 50.000 acres, contre
26.000 en 1904. La culture est exclusivement faite
par les indigènes, qui laissent l'eau sur le sol
pendant huit mois, depuis avant les semailles
jusque après la récolte; c'est dire que tout se fait
dans l'eau, les semis, le repiquage, les sarclages
et la moislJn. Ce système donne de bons résultats,
à la condition d'avoir des champs bien nivelés;
des inégalités dans la profondeur de l'eau affec-
tent la récolte sérieusement. La moisson se fait
suit avec un couteau très court, soit avec une
snrtede sape ou faucille emmanchée. Le drainage
est un gros problème, qui est encore loin d'être
entièrement résolu. Un nématode (TY/I'w/t/ls) s'est
feul montré très nuisible. — F. M.1
2341. Bail (C. IL) : Better grain sorghum crops.
Mr. 15 X 23 de 30 p., 4 3 lig. Pub. comme
Farmers' Bull. n° ïnS, U. S. Dep. of Agricull.
Washington. 1911. [La culture du sorgho à grain,
d'introduction récente aux Etats-Unis, y a pris de
l'importance pendant ces vingt dernières années
dans la région des grandes plaines. Dans certaines
fermes on l'utilise beaucoup comme aliment. Mais
cette culture a besoin de nombreuses améliora-
tions qui doivent porter sur la résistance à la
sécheresse, la précocité, la productivité et l'amé-
lioration des procédés de récolte. La résistance à
la sécheresse, d'intérêt primordial pour cette cul-
ture dans ces régions, dépend, suivant l'auteur,
de diverses qualités qu'on doit sélectionner : sys-
tème radiculaire dense, intensité de la transpira-
tion, etc. La précocité est surtout nécessaire,
comme de juste, dans les localités où la durée de
végétation est faible. La sélection doit aussi
.s'occuper de la productivité, de la forme, de la
densité et du port de l'épi, du nombre de ceux-ci.
Noter que la valeur du sucre du sorgho à graines
est douteuse. — V. C. J
2342. Barrett lU. W. : Coconut Culture. - in-8°,
19 p., 4 pl. Publié comme Farmer's Bulletin n° 17.
Bureau of Agriculture. Manilla, 191L. [Le cocotier
constitue par ordre d'importance la troisième
culture des Philippines: on ne s'étonnera pas que
le Département de l'Agriculture lui consacre une
brochure de plus à ajouter à celles existantes. Au
surplus, ce n'est pas un manuel ni un traité géné-
ral de cette culture, mais le résumé de quelques
points spécialement écrits pour les Philippines.
Résumant brièvement ce. que nous avons remar-
qué de plus saillant au cours de la lecture, notons
qu'on recommande, mesure très sage à notre avis,
de ne pas planter à moins de 8 m., et de se
tenir à 10 m. toutes les fois que ce sera possible ;
de ne pas se baser sur un rendement au bout de
huit ans, mais d'escompter plutôt douze ans, les
récoltes antérieures ne devant être comptées que
pour peu de chose. Comme cultures intercalaires
pendant les premières années, on recommande
les arachides,, les haricots, les patates, l'ananas.
Plus tard, les légumineuses sont recommandées
pour maintenir une certaine fraîcheur dans le sol,
et le maintenir en état de propreté i plantes sar-
clées Pour le séchage du coprah, le fourneau
local, ou tapahan, est donné comme devanl être
éliminé, en raison de l'enfumage qu'il occasionne,
et on recommande le séchage au soleil, ou mieux,
en raison de l'humidité persistante de l'air pen-
dant de longs mois, le séchage dans les séchoirs
artificiels dont on trouve aujourd'hui de très bons
modèles, donnant un produit exempt de fumée,
complètement sec et sans souillures connue il s'en
produit avec le séchage au soleil. Enfin, il faut brû-
ler soigneusement les feuilles et les troncs des ar-
bres soupçonnés d'être atteints du bud rot. -F. M.
Voir la suite page 19
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Tout livre, brochure ou tirage à part, envoyé à la Rédaction, sera annoncé à cette
place, à moins qu'il ne le soit dans le corps du numéro. Les ouvrages dont les titres
sont précédés d'un astérisque seront repris en détail dans le texte. Prière d'envoyer
deux exemplaires de chaque publication.
.2339. Michel (Ë.) : Situation actuelle de l'Apicul-
ture au Congo belge. — In-8°, 14 p., 1911. Chez
l'auteur. [Il existe au Congo une très grande quan-
ti Lé d'abeilles, appartenant à différentes espèces
du genre Apis (principalement fascifltrl). Les indi-
gènes sont très friands de miel, qu'ils utilisent en
mélange dans la cuisine, et ils l'extraient d'une
façon très imparfaite, qui perd complètement ou
presque la cire. Des essais ont été faits pour im-
porter des ruches européennes, mais on a eu par-
fois quelque peine à y accoutumer les abeilles;
pourtant, on a vu des cas où d'elles-mêmes des
essaims venaient s'y installer. Le miel fait'l'objet
de marchés souvent importants, il ne serait donc
pas très difficile d'amener les noirs à adopter des
méthodes devant donner un meilleur rendement.
L'auleur demande qu'on suive l'exemple des colo-
nies anglaises sud-africaines, dans lesquelles on a
impprté une grande variété de ruches européennes
et où se sont implantées des méthodes perfec-
tionnées, qui jusqu'ici donnent des résultats en-
courageants. Les échantillons du Congo envoyés à
Anvers ont été estimés, après purification, de 130
à 350 fr. les 10U kg; ils justifient donc un effort sé-
rieux.]
2340. Pratt (H. C.) : Padi cultivation in Krian. —
In-8°, 19 p. Bulletin n° 12 du « Department of
Agriculture of the F. I. S. J): Kuala Lumpur, 1911.
[Dans cette région, on a dépensé des sommes
considérables pour augmenter l'étendue cultivée
en riz à l'aide de travaux d'irrigation, qui cou-
vrent actuellement plus de 50.000 acres, contre
26.000 en 1904. La culture est exclusivement faite
par les indigènes, qui laissent l'eau sur le sol
pendant huit mois, depuis avant les semailles
jusque après la récolte; c'est dire que tout se fait
dans l'eau, les semis, le repiquage, les sarclages
et la moislJn. Ce système donne de bons résultats,
à la condition d'avoir des champs bien nivelés;
des inégalités dans la profondeur de l'eau affec-
tent la récolte sérieusement. La moisson se fait
suit avec un couteau très court, soit avec une
snrtede sape ou faucille emmanchée. Le drainage
est un gros problème, qui est encore loin d'être
entièrement résolu. Un nématode (TY/I'w/t/ls) s'est
feul montré très nuisible. — F. M.1
2341. Bail (C. IL) : Better grain sorghum crops.
Mr. 15 X 23 de 30 p., 4 3 lig. Pub. comme
Farmers' Bull. n° ïnS, U. S. Dep. of Agricull.
Washington. 1911. [La culture du sorgho à grain,
d'introduction récente aux Etats-Unis, y a pris de
l'importance pendant ces vingt dernières années
dans la région des grandes plaines. Dans certaines
fermes on l'utilise beaucoup comme aliment. Mais
cette culture a besoin de nombreuses améliora-
tions qui doivent porter sur la résistance à la
sécheresse, la précocité, la productivité et l'amé-
lioration des procédés de récolte. La résistance à
la sécheresse, d'intérêt primordial pour cette cul-
ture dans ces régions, dépend, suivant l'auteur,
de diverses qualités qu'on doit sélectionner : sys-
tème radiculaire dense, intensité de la transpira-
tion, etc. La précocité est surtout nécessaire,
comme de juste, dans les localités où la durée de
végétation est faible. La sélection doit aussi
.s'occuper de la productivité, de la forme, de la
densité et du port de l'épi, du nombre de ceux-ci.
Noter que la valeur du sucre du sorgho à graines
est douteuse. — V. C. J
2342. Barrett lU. W. : Coconut Culture. - in-8°,
19 p., 4 pl. Publié comme Farmer's Bulletin n° 17.
Bureau of Agriculture. Manilla, 191L. [Le cocotier
constitue par ordre d'importance la troisième
culture des Philippines: on ne s'étonnera pas que
le Département de l'Agriculture lui consacre une
brochure de plus à ajouter à celles existantes. Au
surplus, ce n'est pas un manuel ni un traité géné-
ral de cette culture, mais le résumé de quelques
points spécialement écrits pour les Philippines.
Résumant brièvement ce. que nous avons remar-
qué de plus saillant au cours de la lecture, notons
qu'on recommande, mesure très sage à notre avis,
de ne pas planter à moins de 8 m., et de se
tenir à 10 m. toutes les fois que ce sera possible ;
de ne pas se baser sur un rendement au bout de
huit ans, mais d'escompter plutôt douze ans, les
récoltes antérieures ne devant être comptées que
pour peu de chose. Comme cultures intercalaires
pendant les premières années, on recommande
les arachides,, les haricots, les patates, l'ananas.
Plus tard, les légumineuses sont recommandées
pour maintenir une certaine fraîcheur dans le sol,
et le maintenir en état de propreté i plantes sar-
clées Pour le séchage du coprah, le fourneau
local, ou tapahan, est donné comme devanl être
éliminé, en raison de l'enfumage qu'il occasionne,
et on recommande le séchage au soleil, ou mieux,
en raison de l'humidité persistante de l'air pen-
dant de longs mois, le séchage dans les séchoirs
artificiels dont on trouve aujourd'hui de très bons
modèles, donnant un produit exempt de fumée,
complètement sec et sans souillures connue il s'en
produit avec le séchage au soleil. Enfin, il faut brû-
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