Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
378 = JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 138 — DEC. 1912:
ACTUALITÉS
INFORMATIONS DIVERSES
Exposition Nationale du Caoutchouc
Brésilien. — On annonce pour le mois de
septembre 1913 une Exposition du Caout-
chouc qui s'ouvrirait à Rio de Janeiro. Les
principaux Etats producteurs de caoutchouc
seraient tous représentés à cette Exposi-
tion, dont l'organisateur serait le Ministre
de l'Agriculture lui-même.
Le but de cette manifestation serait
surtout économique, et devrait éclairer le
Gouvernement sur les mesures de défense
à adopter pour protéger le caoutchouc du
Brésil; venant après le Décret auquel
nous avons déjà fait allusion, cette infor-
mation montrerait clairement à quel
point le Gouvernement se préoccupe de
sauvegarder sa production contre l'enva-
hissement du marché par le caoutchouc de
plantation. Il ne semble du reste pas
douteux qu'il n'obtienne des résultats
sérieux, dans lesquels il sera certainement
aidé par la qualité du Para fin qui malgré
tout restera longtemps encore l'étalon en
matière commerciale, et qui sera toujours
employé dans les mélanges, concurrem-
ment avec les sortes de plantation. Tenue
au Brésil, une Exposition du caoutchouc
ne peut dans tous les cas manquer de ren-
contrer un vif succès.
Contre l'hybridation du coton en Tunisie.
— La Direction Générale de l'Agriculture
de la Régence s'est préoccupée, dans les
essais de culture du cotonnier qui ont
lieu sous les auspices de l'Association
Cotonnière Coloniale, d'assurer la pureté
des semences, de manière à arriver à la
création de cotons homogènes susceptibles
- d'obtenir de plus hauts prix sur le marché
français. Dans ce but, elle a décidé
d'adopter une mesure qui est peu usitée,
et ne manquera pas de surprendre, bien
qu'elle dénote un esprit scientifique inté-
ressant, et qu'elle doive permettre d'ar-
river plus rapidement à un résultat défi--
nitif. Cette mesure consiste dans l'obligation
pour les planteurs d'arracher au cours de
la végétation les pieds non conformes aux
variétés cultivées; cet arrachage pourra
même être fait par les soins de l'Adminis-
tration, dès l'apparition des premières
fleurs et avant toute possibilité d'hybrida-
tion; par contre, l'Administration indem-
nisera les planteurs du préjudice causé par
l'arrachement d'un certain nombre de
plants; de plus, elle achètera aux plan-
teurs les graines, dont elle s'est réservé
la propriété. Ce système a, paraît-il, ren-
contré une approbation unanime auprès,
des planteurs, et les demandes seraient.
très nombreuses.
Chambre de Commerce des Colonies. —
On nous annonce la création d'une Chambre
de Commerce des Colonies, destinée à
grouper les intérêts des Sociétés Coloniales
et des personnalités, de plus en plus
nombreuses, qui ont engagé leurs capitaux
dans des entreprises coloniales. Bien
entendu, cette Chambre s'occupera princi-
palement, sinon exclusivement, des ques-
tions commerciales telles que droits-
d'entrée et de sortie, taxes douanières,.
règlements divers, etc. Pour faciliter
l'étude des questions soumises à la Chambre
de Commerce, il a été créé douze Sections,
comportant chacune de 15 à 25 membres,
et indépendantes du Conseil de Direction,
formé sous la Présidence de M. P. GUIYESSE,
ancien Ministre des Colonies.
Parmi les membres du Conseil de Direc-
tion, nous avons relevé les noms de diverses
personnalités bien connues, qui ne peu-
vent qu'attirer des adhésions nombreuses.
Les premiers membres dont on nous a
communiqué la liste appartiennent tous
par leurs fonctions et leurs intérêts à
d'importantes entreprises coloniales.
ACTUALITÉS
INFORMATIONS DIVERSES
Exposition Nationale du Caoutchouc
Brésilien. — On annonce pour le mois de
septembre 1913 une Exposition du Caout-
chouc qui s'ouvrirait à Rio de Janeiro. Les
principaux Etats producteurs de caoutchouc
seraient tous représentés à cette Exposi-
tion, dont l'organisateur serait le Ministre
de l'Agriculture lui-même.
Le but de cette manifestation serait
surtout économique, et devrait éclairer le
Gouvernement sur les mesures de défense
à adopter pour protéger le caoutchouc du
Brésil; venant après le Décret auquel
nous avons déjà fait allusion, cette infor-
mation montrerait clairement à quel
point le Gouvernement se préoccupe de
sauvegarder sa production contre l'enva-
hissement du marché par le caoutchouc de
plantation. Il ne semble du reste pas
douteux qu'il n'obtienne des résultats
sérieux, dans lesquels il sera certainement
aidé par la qualité du Para fin qui malgré
tout restera longtemps encore l'étalon en
matière commerciale, et qui sera toujours
employé dans les mélanges, concurrem-
ment avec les sortes de plantation. Tenue
au Brésil, une Exposition du caoutchouc
ne peut dans tous les cas manquer de ren-
contrer un vif succès.
Contre l'hybridation du coton en Tunisie.
— La Direction Générale de l'Agriculture
de la Régence s'est préoccupée, dans les
essais de culture du cotonnier qui ont
lieu sous les auspices de l'Association
Cotonnière Coloniale, d'assurer la pureté
des semences, de manière à arriver à la
création de cotons homogènes susceptibles
- d'obtenir de plus hauts prix sur le marché
français. Dans ce but, elle a décidé
d'adopter une mesure qui est peu usitée,
et ne manquera pas de surprendre, bien
qu'elle dénote un esprit scientifique inté-
ressant, et qu'elle doive permettre d'ar-
river plus rapidement à un résultat défi--
nitif. Cette mesure consiste dans l'obligation
pour les planteurs d'arracher au cours de
la végétation les pieds non conformes aux
variétés cultivées; cet arrachage pourra
même être fait par les soins de l'Adminis-
tration, dès l'apparition des premières
fleurs et avant toute possibilité d'hybrida-
tion; par contre, l'Administration indem-
nisera les planteurs du préjudice causé par
l'arrachement d'un certain nombre de
plants; de plus, elle achètera aux plan-
teurs les graines, dont elle s'est réservé
la propriété. Ce système a, paraît-il, ren-
contré une approbation unanime auprès,
des planteurs, et les demandes seraient.
très nombreuses.
Chambre de Commerce des Colonies. —
On nous annonce la création d'une Chambre
de Commerce des Colonies, destinée à
grouper les intérêts des Sociétés Coloniales
et des personnalités, de plus en plus
nombreuses, qui ont engagé leurs capitaux
dans des entreprises coloniales. Bien
entendu, cette Chambre s'occupera princi-
palement, sinon exclusivement, des ques-
tions commerciales telles que droits-
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de Commerce, il a été créé douze Sections,
comportant chacune de 15 à 25 membres,
et indépendantes du Conseil de Direction,
formé sous la Présidence de M. P. GUIYESSE,
ancien Ministre des Colonies.
Parmi les membres du Conseil de Direc-
tion, nous avons relevé les noms de diverses
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