Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
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Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
Suite de la page 189
N° 138 — DÉc. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 191
Agriculture. Trinidad 1911. [Cette brochure con-
tient les rapports résumant les travaux du myco-
logiste, M. Rorer, travaux dont nous avons déjà
parlé, et ceux des entomologistes, MM. Urich et
Guppy,'sur les insectes parasites du Cacao, de la
canne, du cocotier, du tabac, de l'Hévéa et du
Castilloa, résumant les mémoires qu'ils ont
publiés dans divers périodiques. — V. C.]
2528. Petch (T.): Hoot diseàses of tea. — Br.
14X22 de 20 p. 2 pl. Circulars and agricijltural
Journal of the Royal Botanic gardens. Vol V, n° 11,
Ceylan 1910. [Dans cette brochure, le mycolo-
giste de Ceylan résume les connaissances acquises
aux points de vue scientifique et pratique sur
cinq champignons qui s'attaquent aux racines du
théier. Ce sont : Hymenochsete noxia Berk, cham-
pignon qui parasite un grand nombre d'arbres
tropicaux; Voria hypolateritia Berk, qui s'attaque
surtout aux jeunes arbres de deux et trois ans;
Ilosellinia bothrina B. et Br., le moins commun
des cinq à Ceylan, qu'on retrouve aussi sur des
Panax, Strobilanthes et Erythrina; Ustulina zonata
Lev., le plus répandu des parasites des racines
à Ceylan, diffusion due à ce qu'on plante parmi
les théiers des Grevillea et des Albizzia moluc-
cana, dont les souches mortes constituent autant
de foyers d'infection ; Botryodiplodia theobramss
Pat., parasite dangereux et bien connu de l'Ifévéa
et du Cacao. Les moyens de lutte consistent à
extirper les arbres morts ou malades, et parfois
leurs voisins immédiats; à les brûler; à retourner
le solen lui incorporant de la chaux, à ne replanter
sur l'emplacement qu'après douze à dix-huit mois.
In remède préventif radical contre U. zonata est
de ne pas planter ces Grevillea et Albizzia que l'on
coupe ensuite comme bois de chauffage. Le mode
d'attaque du B. theobromœ, qui pour l'Hévéa et le
Cacao est uniquement un parasite de blessure,
est encore incertain pour le théier. — V. C.]
2529. Welter (JI. C.) : Observations sur le thé.
— In-8°, 24 p. Bulletin n° 37 du Département de
l'Agriculture des Indes Néerlandaises. Buitenzorg
1910. [Nous avons déjà rendu compte ici même des
travaux qui ont été faits à Java, dans le but de
déterminer l'influence d'un séchage plus ou moins
prolongé sur la qualité du thé, ainsi que de celle
de la température de séchage. Poursuivant ces re-
cherches, M. Welter nous entretient de la quan-
tité d'eau que doit contenir le thé en fin de des--
siccation; cette quantité est quelquefois trop
forte, mais fréquemment trop faible; elle est par-
fois réduite à 3 ou 4 0/°' alors que le thé devrait
toujours en contenir de 6 a 7 o! o' La teneur en
eau est intimement liée à la post-fermentation,
dont on connaît l'importance. L'auteur s'élève,
lui aussi, contre la température élevée du « Final
firing », que nous avons déjà vu critiquer ailleurs.
Il conclut également à la nécessité de réduire
rapidement la température du thé. au sortir du
séchoir, et par conséquent cle-newpas le laisser en
tas, ce qui permet bien aux couches supérieures
de se refroidir, mais entretient dans la masse une
température préjudiciable à la bonne conservation
et à l'arôme du thé. — F. M.]
2530. Edgerton (C. TL) et Morris (Harry) : Some
Studies on Cot.ton-Seed Meal Poisony. In-80, 35 p.,
Baton Rouge, 1912. Bull. n° 134, Agric. Exper.
Station, Louisiana. State Univ. [La récolte de co-
ton de 1911 a donné environ 7.000.000 de t. de
graines. Il est probable que 4.000.000 de t. passè-
rent dans les fabriques d'huile de-coton et don-
nèrent 1.500.000 t. environ de tourteaux. Ces
derniers, aux États-Unis, sont utilisés principale-
ment pour la nourriture du bétail. Ils représentent
en effet un aliment très riche en azote et livrent
la protéine à un prix relativement très bas. Mais
cet aliment, à des doses plus fortes que 2 kg. par
jour pour une vache ou seulement 1 kg. pour un -
cheval, peut causer de véritables empoisonne-
ments. Les auteurs ont recherché les causes de
ces intoxications. Jusqu'à présent, ils ne sont pas
arrivés à les élucider d'une façon complète, mais
ils ont pu déjà établir quelques points intéres-
sants : la toxicité n'est pas due à la présence de
cryptogames parasites des capsules ou des graines
(comme on pouvait le supposer d'après ce que
l'on sait de la, toxicité de l'ivraie enivrante,
Lotium temulentum) ; un chauffage ou une fermen-
tation convenable des. tourteaux peut en réduire
notablement le pouvoir toxique ; les nombreuses
variétés de cotonnier étudiées ne paraissent pas
présenter de différences à ce point de vue.]
2531. Phillips (W. J.) et Daivis (J. J.) : Studies -
on a new species of Toxoplera, In-8°, 17 p., 9 fig.,
,1 pl. Publié comme n° 25, part 1, Technical Séries,
U. S. Départ. Agric. Bur. Entom., Washington,
1912. [Toxoptem muhlenbergiæ est un puceron dont
la forme parthénogénétique ressemble énormé-
ment à celle d'un important parasite des céréales,
Toxoptera graminum. On n'a eu la preuve de la
séparation des deux espèces que lorsqu'on a ob- -
tenu en élevage des individus sexués de T. muhlen-
bergiœ dont les mâles sont aptères, tandis que
ceux de T. graminum sont ailés comme les fe-
melles. Ainsi que l'indique son nom, c'est sur une
espèce de Muhlenbergia que T. muhlenbergise a été
découvert. Sa ressemblance étroiie avec le « Green
bug » des Américains lui confère une impor-
tance pratique assez grande. Les différentes formes
de T. muhlenbergiae sont décrites et figurées dans
ce travail; les données biologiques qui le con-
cernent y sont - exposées. De plus, les auteurs
donnent un tableau synoptique des iiuit espèces
actuellement connues dans le genre Toxoptera et
fout connaître les méthodes qu'ils ont employées
pour les élevages et observations concernant l'es-
pèce qui fait l'objet de leur publication. Cette
dernière pourra donc être parcourue avec fruit
par les phytopathologistes de tous les pays.
N° 138 — DÉc. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 191
Agriculture. Trinidad 1911. [Cette brochure con-
tient les rapports résumant les travaux du myco-
logiste, M. Rorer, travaux dont nous avons déjà
parlé, et ceux des entomologistes, MM. Urich et
Guppy,'sur les insectes parasites du Cacao, de la
canne, du cocotier, du tabac, de l'Hévéa et du
Castilloa, résumant les mémoires qu'ils ont
publiés dans divers périodiques. — V. C.]
2528. Petch (T.): Hoot diseàses of tea. — Br.
14X22 de 20 p. 2 pl. Circulars and agricijltural
Journal of the Royal Botanic gardens. Vol V, n° 11,
Ceylan 1910. [Dans cette brochure, le mycolo-
giste de Ceylan résume les connaissances acquises
aux points de vue scientifique et pratique sur
cinq champignons qui s'attaquent aux racines du
théier. Ce sont : Hymenochsete noxia Berk, cham-
pignon qui parasite un grand nombre d'arbres
tropicaux; Voria hypolateritia Berk, qui s'attaque
surtout aux jeunes arbres de deux et trois ans;
Ilosellinia bothrina B. et Br., le moins commun
des cinq à Ceylan, qu'on retrouve aussi sur des
Panax, Strobilanthes et Erythrina; Ustulina zonata
Lev., le plus répandu des parasites des racines
à Ceylan, diffusion due à ce qu'on plante parmi
les théiers des Grevillea et des Albizzia moluc-
cana, dont les souches mortes constituent autant
de foyers d'infection ; Botryodiplodia theobramss
Pat., parasite dangereux et bien connu de l'Ifévéa
et du Cacao. Les moyens de lutte consistent à
extirper les arbres morts ou malades, et parfois
leurs voisins immédiats; à les brûler; à retourner
le solen lui incorporant de la chaux, à ne replanter
sur l'emplacement qu'après douze à dix-huit mois.
In remède préventif radical contre U. zonata est
de ne pas planter ces Grevillea et Albizzia que l'on
coupe ensuite comme bois de chauffage. Le mode
d'attaque du B. theobromœ, qui pour l'Hévéa et le
Cacao est uniquement un parasite de blessure,
est encore incertain pour le théier. — V. C.]
2529. Welter (JI. C.) : Observations sur le thé.
— In-8°, 24 p. Bulletin n° 37 du Département de
l'Agriculture des Indes Néerlandaises. Buitenzorg
1910. [Nous avons déjà rendu compte ici même des
travaux qui ont été faits à Java, dans le but de
déterminer l'influence d'un séchage plus ou moins
prolongé sur la qualité du thé, ainsi que de celle
de la température de séchage. Poursuivant ces re-
cherches, M. Welter nous entretient de la quan-
tité d'eau que doit contenir le thé en fin de des--
siccation; cette quantité est quelquefois trop
forte, mais fréquemment trop faible; elle est par-
fois réduite à 3 ou 4 0/°' alors que le thé devrait
toujours en contenir de 6 a 7 o! o' La teneur en
eau est intimement liée à la post-fermentation,
dont on connaît l'importance. L'auteur s'élève,
lui aussi, contre la température élevée du « Final
firing », que nous avons déjà vu critiquer ailleurs.
Il conclut également à la nécessité de réduire
rapidement la température du thé. au sortir du
séchoir, et par conséquent cle-newpas le laisser en
tas, ce qui permet bien aux couches supérieures
de se refroidir, mais entretient dans la masse une
température préjudiciable à la bonne conservation
et à l'arôme du thé. — F. M.]
2530. Edgerton (C. TL) et Morris (Harry) : Some
Studies on Cot.ton-Seed Meal Poisony. In-80, 35 p.,
Baton Rouge, 1912. Bull. n° 134, Agric. Exper.
Station, Louisiana. State Univ. [La récolte de co-
ton de 1911 a donné environ 7.000.000 de t. de
graines. Il est probable que 4.000.000 de t. passè-
rent dans les fabriques d'huile de-coton et don-
nèrent 1.500.000 t. environ de tourteaux. Ces
derniers, aux États-Unis, sont utilisés principale-
ment pour la nourriture du bétail. Ils représentent
en effet un aliment très riche en azote et livrent
la protéine à un prix relativement très bas. Mais
cet aliment, à des doses plus fortes que 2 kg. par
jour pour une vache ou seulement 1 kg. pour un -
cheval, peut causer de véritables empoisonne-
ments. Les auteurs ont recherché les causes de
ces intoxications. Jusqu'à présent, ils ne sont pas
arrivés à les élucider d'une façon complète, mais
ils ont pu déjà établir quelques points intéres-
sants : la toxicité n'est pas due à la présence de
cryptogames parasites des capsules ou des graines
(comme on pouvait le supposer d'après ce que
l'on sait de la, toxicité de l'ivraie enivrante,
Lotium temulentum) ; un chauffage ou une fermen-
tation convenable des. tourteaux peut en réduire
notablement le pouvoir toxique ; les nombreuses
variétés de cotonnier étudiées ne paraissent pas
présenter de différences à ce point de vue.]
2531. Phillips (W. J.) et Daivis (J. J.) : Studies -
on a new species of Toxoplera, In-8°, 17 p., 9 fig.,
,1 pl. Publié comme n° 25, part 1, Technical Séries,
U. S. Départ. Agric. Bur. Entom., Washington,
1912. [Toxoptem muhlenbergiæ est un puceron dont
la forme parthénogénétique ressemble énormé-
ment à celle d'un important parasite des céréales,
Toxoptera graminum. On n'a eu la preuve de la
séparation des deux espèces que lorsqu'on a ob- -
tenu en élevage des individus sexués de T. muhlen-
bergiœ dont les mâles sont aptères, tandis que
ceux de T. graminum sont ailés comme les fe-
melles. Ainsi que l'indique son nom, c'est sur une
espèce de Muhlenbergia que T. muhlenbergise a été
découvert. Sa ressemblance étroiie avec le « Green
bug » des Américains lui confère une impor-
tance pratique assez grande. Les différentes formes
de T. muhlenbergiae sont décrites et figurées dans
ce travail; les données biologiques qui le con-
cernent y sont - exposées. De plus, les auteurs
donnent un tableau synoptique des iiuit espèces
actuellement connues dans le genre Toxoptera et
fout connaître les méthodes qu'ils ont employées
pour les élevages et observations concernant l'es-
pèce qui fait l'objet de leur publication. Cette
dernière pourra donc être parcourue avec fruit
par les phytopathologistes de tous les pays.
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