Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
N° 138 — DÉc. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 477
BULiliETIfl BIBLIOGRAPHIQUE
Tout livre, brochure ou tirage à part, envoyé à la Rédaction, sera annoncé à cette
place, à moins qu'il ne le soit dans le corps du numéro. Les ouvrages dont les titres
sont précédés d'un astérisque seront repris en détail dans le texte. Prière d'envoyer
deux exemplaires de chaque publication.
2515. Jumelle (H.) : Plantes à fécule et céréales.
— ln-I8, 108 p., :.;;j ûg. 1 vol. cartonné, Paris,
1912. J.-B. Baillière et fils, édit. [Dans ce petit
volume, qui fait partie de la collection « Les Cul-
tures coloniales », notre ami a réuni en quelques
pages concises, tout ce qui a trait à la culture et
à la technologie des plantes à fécule et aux cé-
réales; le côté botanique a été réduit aux indica-
tions principales et la simplification de ce point
de vue ardu pour beaucoup de planteurs a .gran-
dement contribué à rendre attrayante la lecture
de ce petit livre. De plus, bien des plantes à fécule
sont peu ou mal connues, malgré l'emploi consi-
dérable qu'on en fait dans l'industrie et dans
l'alimentation. Parmi celles-ci, M. Jumelle passe en
revue les sagoutiers, le manioc, lesarrovz-rootet le
bananier à fécule. Passant ensuite aux céréales,
l'auteur consacre un grand nombre de pages à
celle qui fait la richesse de nombreux pays tro-
picaux, le riz, qu'il étudie sommairement dans
toutes les régions qui le cultivent, mais plus spé-
cialement dans nos colonies. On sait que M. Ju-
melle avait été désigné par l'Institut Colonial de
Marseille pour assister au Congrès de Yercelli ; un
empêchement imprévu l'a privé de cette occasion
de se familiariser avec la riziculture italienne,
mais il nous a privés également d'avoir son im-
pression sur cette culture. Dans le même cha-
pitre, sont examinés aussi les détails relatifs aux
amidons, bières et alcools de riz, ainsi qu'une
note relative à l'Oriza Barthii, ou riz vivace, dont
il a été beaucoup question dans ces derniers
temps. Le maïs, le sorgho et les mils sont les
autres céréales étudiées. L'ensemble est complété
par une bibliographie pour chaque chapitre, et
nous devons savoir gré à l'auteur de n'avoir cité
que les ouvrages les plus importants pour chaque
plante, choix difficile à faire dans l'énorme litté-
rature qui a été répandue sur ces diverses plantes.
La question des machines pour la préparation des
récoltes est très développée, et les figures qui l'ac-
compagnent sont nombreuses; les autres photo-
graphies représentent surtout l'aspect des plantes
citées, mais pour le riz particulièrement, l'auteur
nous donne plusieurs vues bien choisies de ri-
zières de différents pays, avec des scènes de mois-
son, de repiquage, de battage, etc. Dans son en-
semble, petit traité bien présenté, et qui, sans
grande prétention scientillque, rendra des services
incontestables. — F. M.j
2516. Cardin (Patricio, B. S.' : Insectos y enler-
medades de la yuca en Cuba. — In-8°,30 p., 8 pl.,
Habana, 1011. Roletin n" 20, Sec. de Agriculture,
Est. Exp. Agron. [Le manioc (surtout Manihot uli-
lissima Pohl. et Manihot (tipi Pion) est une des
plantes les plus cultivées à Cuba, c'est aussi l'une
de celles les plus attaquées par les cryptogames,
et surtout les insectes ; l'auteur a étudié le mode
d'action de ces différents parasites et expose le
résultat de ses recherches ainsi que les procédés
de lutte qu'il considère comme les plus efficaces.
Eninnyis (Dilophonota) ello L., est un papillon cré-
pusculaire du groupe des Sphingides, dont la
chenille vit sur les Manihot ; les larves de cette
espèce sont quelquefois si nombreuses qu'elles
peuvent dépouiller complètement les plantes de
leurs feuilles; heureusement son extension est'
limitée par des parasites dont des tachinaires et
un hyménoptère braconide : Microgaster flaviven-
tris Cresson ; c'est l'arséniate de plomb qui a
donné les meilleurs résultats contre Dilophonota
ello; l'auteur recommande la dose de 750 gr. pour
100 litres d'eau. Un coléoptère longicorne, Logo-
chirus obsoletus Thomas, est certainement l'insecte
le plus nuisible au manioc à Cuba; sa larve
creuse les tiges et les plus forts rameaux ; comme
l'adulte -se nourrit des feuilles de Manihot, les pul-
vérisations arsenicales employées contre Dilopho-
nota ello sont aussi utiles contre cette espèce.
Les larves d'une mouche de la famille des Sapro-
myzidae, Lonchaea chalybea Wied, attaquent les
bourgeons et les détruisent : il peut y avoir 6 géné-
rations par an. Lepiclosaphes alba Cockerell, est
généralement peu nuisible grâce à ses nombreux
parasites, surtout Aspidiatiphagus citrirws Howard,
et Signaphora sp. Un acarien de la famille des
Tetrachnathidae, Tetranynhus bimaculatus Harwey,
cause parfois d'assez grands dégâts dans les cul- -
tures de manioc; on le combat par des poudrages
de chaux et soufre en parties égales ou des pul-
vérisations de bouillies sulfo-calciques. Lcptostyllts
biushis Lecomte est encore un longicorne de taille
moindre que Lagochirus obsoletus et beaucoup moins
nuisible. Un coléoptère circulionide, Pachnaeus;
litus Sch., attaque nombre de plantes tropicales
et en particulier le Manioc; les larves rongent les
racines, les adultes mangent les feuilles. Une
fourmi coupeuse de feuilles, Lifta insularis Gue-
rin, peut attaquer les Manihot, comme tout autre
plante feuillue, et les dépouiller en peu de temps;
il faut détruire ses nids, par exemple au moyen du
sulfure de carbone. Enfin les Manihot peuvent être
envahis par des parasites cryptogames, Glœu.,p.i-
riiun manihot Earle, et Cercospora henningsi Allescli ;
mais les dégâts causés par ces derniers sont
d'importance tout à fait négligeable. — A. V. ]
Voir le suite page 179
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place, à moins qu'il ne le soit dans le corps du numéro. Les ouvrages dont les titres
sont précédés d'un astérisque seront repris en détail dans le texte. Prière d'envoyer
deux exemplaires de chaque publication.
2515. Jumelle (H.) : Plantes à fécule et céréales.
— ln-I8, 108 p., :.;;j ûg. 1 vol. cartonné, Paris,
1912. J.-B. Baillière et fils, édit. [Dans ce petit
volume, qui fait partie de la collection « Les Cul-
tures coloniales », notre ami a réuni en quelques
pages concises, tout ce qui a trait à la culture et
à la technologie des plantes à fécule et aux cé-
réales; le côté botanique a été réduit aux indica-
tions principales et la simplification de ce point
de vue ardu pour beaucoup de planteurs a .gran-
dement contribué à rendre attrayante la lecture
de ce petit livre. De plus, bien des plantes à fécule
sont peu ou mal connues, malgré l'emploi consi-
dérable qu'on en fait dans l'industrie et dans
l'alimentation. Parmi celles-ci, M. Jumelle passe en
revue les sagoutiers, le manioc, lesarrovz-rootet le
bananier à fécule. Passant ensuite aux céréales,
l'auteur consacre un grand nombre de pages à
celle qui fait la richesse de nombreux pays tro-
picaux, le riz, qu'il étudie sommairement dans
toutes les régions qui le cultivent, mais plus spé-
cialement dans nos colonies. On sait que M. Ju-
melle avait été désigné par l'Institut Colonial de
Marseille pour assister au Congrès de Yercelli ; un
empêchement imprévu l'a privé de cette occasion
de se familiariser avec la riziculture italienne,
mais il nous a privés également d'avoir son im-
pression sur cette culture. Dans le même cha-
pitre, sont examinés aussi les détails relatifs aux
amidons, bières et alcools de riz, ainsi qu'une
note relative à l'Oriza Barthii, ou riz vivace, dont
il a été beaucoup question dans ces derniers
temps. Le maïs, le sorgho et les mils sont les
autres céréales étudiées. L'ensemble est complété
par une bibliographie pour chaque chapitre, et
nous devons savoir gré à l'auteur de n'avoir cité
que les ouvrages les plus importants pour chaque
plante, choix difficile à faire dans l'énorme litté-
rature qui a été répandue sur ces diverses plantes.
La question des machines pour la préparation des
récoltes est très développée, et les figures qui l'ac-
compagnent sont nombreuses; les autres photo-
graphies représentent surtout l'aspect des plantes
citées, mais pour le riz particulièrement, l'auteur
nous donne plusieurs vues bien choisies de ri-
zières de différents pays, avec des scènes de mois-
son, de repiquage, de battage, etc. Dans son en-
semble, petit traité bien présenté, et qui, sans
grande prétention scientillque, rendra des services
incontestables. — F. M.j
2516. Cardin (Patricio, B. S.' : Insectos y enler-
medades de la yuca en Cuba. — In-8°,30 p., 8 pl.,
Habana, 1011. Roletin n" 20, Sec. de Agriculture,
Est. Exp. Agron. [Le manioc (surtout Manihot uli-
lissima Pohl. et Manihot (tipi Pion) est une des
plantes les plus cultivées à Cuba, c'est aussi l'une
de celles les plus attaquées par les cryptogames,
et surtout les insectes ; l'auteur a étudié le mode
d'action de ces différents parasites et expose le
résultat de ses recherches ainsi que les procédés
de lutte qu'il considère comme les plus efficaces.
Eninnyis (Dilophonota) ello L., est un papillon cré-
pusculaire du groupe des Sphingides, dont la
chenille vit sur les Manihot ; les larves de cette
espèce sont quelquefois si nombreuses qu'elles
peuvent dépouiller complètement les plantes de
leurs feuilles; heureusement son extension est'
limitée par des parasites dont des tachinaires et
un hyménoptère braconide : Microgaster flaviven-
tris Cresson ; c'est l'arséniate de plomb qui a
donné les meilleurs résultats contre Dilophonota
ello; l'auteur recommande la dose de 750 gr. pour
100 litres d'eau. Un coléoptère longicorne, Logo-
chirus obsoletus Thomas, est certainement l'insecte
le plus nuisible au manioc à Cuba; sa larve
creuse les tiges et les plus forts rameaux ; comme
l'adulte -se nourrit des feuilles de Manihot, les pul-
vérisations arsenicales employées contre Dilopho-
nota ello sont aussi utiles contre cette espèce.
Les larves d'une mouche de la famille des Sapro-
myzidae, Lonchaea chalybea Wied, attaquent les
bourgeons et les détruisent : il peut y avoir 6 géné-
rations par an. Lepiclosaphes alba Cockerell, est
généralement peu nuisible grâce à ses nombreux
parasites, surtout Aspidiatiphagus citrirws Howard,
et Signaphora sp. Un acarien de la famille des
Tetrachnathidae, Tetranynhus bimaculatus Harwey,
cause parfois d'assez grands dégâts dans les cul- -
tures de manioc; on le combat par des poudrages
de chaux et soufre en parties égales ou des pul-
vérisations de bouillies sulfo-calciques. Lcptostyllts
biushis Lecomte est encore un longicorne de taille
moindre que Lagochirus obsoletus et beaucoup moins
nuisible. Un coléoptère circulionide, Pachnaeus;
litus Sch., attaque nombre de plantes tropicales
et en particulier le Manioc; les larves rongent les
racines, les adultes mangent les feuilles. Une
fourmi coupeuse de feuilles, Lifta insularis Gue-
rin, peut attaquer les Manihot, comme tout autre
plante feuillue, et les dépouiller en peu de temps;
il faut détruire ses nids, par exemple au moyen du
sulfure de carbone. Enfin les Manihot peuvent être
envahis par des parasites cryptogames, Glœu.,p.i-
riiun manihot Earle, et Cercospora henningsi Allescli ;
mais les dégâts causés par ces derniers sont
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