Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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No 136 - OCT. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 159
YAgatki* anstralis, qui atteint près de 100 m. de
hauteur, dont plus de 25 m de houpied. Avec lui
se trouvent en mélange le Tarairi (BeilschmiediCL
tarairi), presque aussi grand, et le Rata (Metrosi-
deros robusta) qui, lui, ne dépasse guère une tren-
taine de mètres de hauteur. La forêt de Waipoua
est une des deux réserves de Kauris existant en
Nouvelle-Zélande ; file contient environ 240 espèces
botaniques différentes, arbres ou plantes herba-
cées. Elle n'a pas plus de 23.000 acres, soit environ
9.000 hectares. — F. M.]
2492. Verslay over het jaar 1911. Déparlment
van Landbouiv, Surinam. — in-80, 193p. Parama-
ribo 1912. [Ce rapport, qui contient une partie
aministrative assez importante, comporte aussi ce
qui a trait à Curaçao. Il n'est malheureusement
pas conçu sur un plan qui permet d'en tirer le
meilleur parti, car les rapports sont présentés par
services, et non par plantes, ce qui fait que pour
une plante donnée, il est nécessaire de se repor-
ter au rapport de l'Assistant botani&te, puis à celui
de l'Assistant-agronome, à celui du patliolo-
giste, etc. D'où une moins bonne utilisation des
documents cependant intéressants, que contient
ce rapport. Le rapport de l'Inspecteur chargé des
plantations de bananiers est cependant séparé;
nos lecteurs savent que l'United Fruit Cy est for-
tement intéressée dans ces plantations, qu'elle
subventionne en quelque sorte, et ils ont été tenus
au courant des efforts que font les planteurs, avec
son concours; pour enrayer les progrès de la ma-
ladie. Nous souhaiterions de voir notre Guyane
présenter même seulement l'embryo-n d'une orga-
nisation semblable à celle que révèle ce rap-
port.]
2493. Zehntner (L.): Relatorio soire o estudo
da borracha de Maniçoba do Estado da 43ahia.
Broch. 13X24 de 27 p., 1 tableau. Imprimerie
« A Bahia », Bahia, 1911. — [Il y a longtemps que
nous n'avons eu l'occasion de mentionner, dans le
« J. d'A. T. », le nom de cet agronome. C'est que,
croyons-nous, depuis qu'il a quitté Salatiga pour
l'État de Bahia, il n'avait encore publié aucune
étude complète d'une question agricole. Sauf la
région de Jéquié, qu'il n'avait pas visitée, M. Zehnt-
ner a refait.dans l'ÉtaL de Bahia presque tout
l'itinéraire que M. Ule parcourut en 1906. Mais
alors que ce dernier, en ce qui concerne la cul-
ture, avait vu les plantations à leur naissance,
M. Zehntner a visité en production ces mêmes
plantations de Bomfim (ex-Villa Nova de Rainha)
que nous devions aussi voir en juillet 1912, en
revenant de la zone naturelle du Maniçoba de
Jequié. Au point de vue cultural, cette lacune n'a
pas beaucoup d'importance, car les trois espèces
dites de Bahia (M. de Jequié, du Sao-Francisco,
de Piauhy) se trouvent en culture à Bomfim,
alors qu'on y rencontre à peine quelques exem-
plaires du Maniçoba de Ceara (M. Glaziowii). Le
rapport que nous présentons a été établi avec toute
la conscience que nous connaissons à l'auteur, et
cela ne fait qu'accroître l'intérêt du sujet, intérêt
dû à sa nouveauté, à l'avenir de la culture très
spéciale de ces Maniçobas de Bahia, auquel est
lié le développement caoutchoutier de ces si cu-
rieuses régions à Manihot, des États de Bahia et
de Piauhy. 1
Nous souhaitons, pour terminer, que M. Zehntner
fasse paraitre bientôt ses autres travaux qui sont
sur le marbre et, notamment, son remarquable
ouvrage sur le cacao dans l'État de Bahia, supé-
rieurement documenté et qui traite d'une produc-
tion encore bien mat connue quoique très impor-
tante. — V. C.].
2494. Manetti (Oberto) et Moreschini (Alessanclro) :
Ricerche sul l'utilizzazione della palme dum. —
In-8°, 26 p. Navara 1912. [Il s'agit de 1 Hyphaene
Thebaica, dont on a pas mal parlé dans ces derniers
temps à propos de l'Erythrée et de la Tripolitaine.
Le principal usage préconisé est l'utilisation du
fruit comme succédané du corozo ; les recherches
des auteurs ont porté'sur la valeur alimentaire du
fruit, qui a été emprunté à trois espèces différentes
du même genre. Son pouvoir calorifique, déter-
miné comme élément de comparaison, est environ
moitié de celui du charbon de terre, 3.600 calories.
Mais c'est surtout du côté alimentaire que se sont
portées les expériences, qui ont été complétées
par des essais de digestibilité, et des compositions
de rations équivalentes, dans lesquelles entrent
des fruits de palmier Dum. Une ration qui a paru
normale contenait 25 kg. de fourrage sec, 13 kg. de
tourteaux de coton et 6 kg. de fruit de Dum. L'ufi-
lisation des fruits serait en résumé meilleure pour
l'alimentation que comme combustible, d'autant
plus que, dans aucun cas, les bestiaux ne les ont
refusés. — F. M.]
2495. Ditmar (R.) : Die synthese des Kautschuks.
- 1 vol. 13X22 de 124 p. Th. SteinkopfT, édit.
Dresde et Leipzig, 1912. Prix : 3 marks. — [Depuis
quelques mois la synthèse du caoutchouc a fait
beaucoup parler d'elle. Des flots d'encre ont coulé
au sujet de la réalisation pratique et économique
de la gomme de synthèse, et nous avons pu voir,
au Brésil, les milieux intéressés s'émouvoir. Le
livre du chimiste réputé, dont nous parlons, vient
donc à son heure et ne fait pas double emploi avec
les mémoires déjà parus comme celui de Kon-
dakow. Une première partie (p. 1-53) envisage, au
point de vue scientifique général, le problème de
la production du caoutchouc de synthèse et celle
des corps qui servent de base à cette préparation :
isoprène, érythrène, diméthylbutadiène, etc. Dans
la seconde partie (p. 57-124), Ditmar passe en
revue 30 des principaux brevets qui permettent de
fabriquer ces divers corps. Cet exposé cet un peu
scientifique sans doute, mais nous croyons qu'il
est difficile de mettre plus succintement à la portée -
de tous un sujet aussi abstrait. Il permet à chacun
de se faire une idée de l'état de la question et des
dangers réels ou illusoires que le produit synthé-
tique fait courir au naturel. — V. C.].
No 136 - OCT. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 159
YAgatki* anstralis, qui atteint près de 100 m. de
hauteur, dont plus de 25 m de houpied. Avec lui
se trouvent en mélange le Tarairi (BeilschmiediCL
tarairi), presque aussi grand, et le Rata (Metrosi-
deros robusta) qui, lui, ne dépasse guère une tren-
taine de mètres de hauteur. La forêt de Waipoua
est une des deux réserves de Kauris existant en
Nouvelle-Zélande ; file contient environ 240 espèces
botaniques différentes, arbres ou plantes herba-
cées. Elle n'a pas plus de 23.000 acres, soit environ
9.000 hectares. — F. M.]
2492. Verslay over het jaar 1911. Déparlment
van Landbouiv, Surinam. — in-80, 193p. Parama-
ribo 1912. [Ce rapport, qui contient une partie
aministrative assez importante, comporte aussi ce
qui a trait à Curaçao. Il n'est malheureusement
pas conçu sur un plan qui permet d'en tirer le
meilleur parti, car les rapports sont présentés par
services, et non par plantes, ce qui fait que pour
une plante donnée, il est nécessaire de se repor-
ter au rapport de l'Assistant botani&te, puis à celui
de l'Assistant-agronome, à celui du patliolo-
giste, etc. D'où une moins bonne utilisation des
documents cependant intéressants, que contient
ce rapport. Le rapport de l'Inspecteur chargé des
plantations de bananiers est cependant séparé;
nos lecteurs savent que l'United Fruit Cy est for-
tement intéressée dans ces plantations, qu'elle
subventionne en quelque sorte, et ils ont été tenus
au courant des efforts que font les planteurs, avec
son concours; pour enrayer les progrès de la ma-
ladie. Nous souhaiterions de voir notre Guyane
présenter même seulement l'embryo-n d'une orga-
nisation semblable à celle que révèle ce rap-
port.]
2493. Zehntner (L.): Relatorio soire o estudo
da borracha de Maniçoba do Estado da 43ahia.
Broch. 13X24 de 27 p., 1 tableau. Imprimerie
« A Bahia », Bahia, 1911. — [Il y a longtemps que
nous n'avons eu l'occasion de mentionner, dans le
« J. d'A. T. », le nom de cet agronome. C'est que,
croyons-nous, depuis qu'il a quitté Salatiga pour
l'État de Bahia, il n'avait encore publié aucune
étude complète d'une question agricole. Sauf la
région de Jéquié, qu'il n'avait pas visitée, M. Zehnt-
ner a refait.dans l'ÉtaL de Bahia presque tout
l'itinéraire que M. Ule parcourut en 1906. Mais
alors que ce dernier, en ce qui concerne la cul-
ture, avait vu les plantations à leur naissance,
M. Zehntner a visité en production ces mêmes
plantations de Bomfim (ex-Villa Nova de Rainha)
que nous devions aussi voir en juillet 1912, en
revenant de la zone naturelle du Maniçoba de
Jequié. Au point de vue cultural, cette lacune n'a
pas beaucoup d'importance, car les trois espèces
dites de Bahia (M. de Jequié, du Sao-Francisco,
de Piauhy) se trouvent en culture à Bomfim,
alors qu'on y rencontre à peine quelques exem-
plaires du Maniçoba de Ceara (M. Glaziowii). Le
rapport que nous présentons a été établi avec toute
la conscience que nous connaissons à l'auteur, et
cela ne fait qu'accroître l'intérêt du sujet, intérêt
dû à sa nouveauté, à l'avenir de la culture très
spéciale de ces Maniçobas de Bahia, auquel est
lié le développement caoutchoutier de ces si cu-
rieuses régions à Manihot, des États de Bahia et
de Piauhy. 1
Nous souhaitons, pour terminer, que M. Zehntner
fasse paraitre bientôt ses autres travaux qui sont
sur le marbre et, notamment, son remarquable
ouvrage sur le cacao dans l'État de Bahia, supé-
rieurement documenté et qui traite d'une produc-
tion encore bien mat connue quoique très impor-
tante. — V. C.].
2494. Manetti (Oberto) et Moreschini (Alessanclro) :
Ricerche sul l'utilizzazione della palme dum. —
In-8°, 26 p. Navara 1912. [Il s'agit de 1 Hyphaene
Thebaica, dont on a pas mal parlé dans ces derniers
temps à propos de l'Erythrée et de la Tripolitaine.
Le principal usage préconisé est l'utilisation du
fruit comme succédané du corozo ; les recherches
des auteurs ont porté'sur la valeur alimentaire du
fruit, qui a été emprunté à trois espèces différentes
du même genre. Son pouvoir calorifique, déter-
miné comme élément de comparaison, est environ
moitié de celui du charbon de terre, 3.600 calories.
Mais c'est surtout du côté alimentaire que se sont
portées les expériences, qui ont été complétées
par des essais de digestibilité, et des compositions
de rations équivalentes, dans lesquelles entrent
des fruits de palmier Dum. Une ration qui a paru
normale contenait 25 kg. de fourrage sec, 13 kg. de
tourteaux de coton et 6 kg. de fruit de Dum. L'ufi-
lisation des fruits serait en résumé meilleure pour
l'alimentation que comme combustible, d'autant
plus que, dans aucun cas, les bestiaux ne les ont
refusés. — F. M.]
2495. Ditmar (R.) : Die synthese des Kautschuks.
- 1 vol. 13X22 de 124 p. Th. SteinkopfT, édit.
Dresde et Leipzig, 1912. Prix : 3 marks. — [Depuis
quelques mois la synthèse du caoutchouc a fait
beaucoup parler d'elle. Des flots d'encre ont coulé
au sujet de la réalisation pratique et économique
de la gomme de synthèse, et nous avons pu voir,
au Brésil, les milieux intéressés s'émouvoir. Le
livre du chimiste réputé, dont nous parlons, vient
donc à son heure et ne fait pas double emploi avec
les mémoires déjà parus comme celui de Kon-
dakow. Une première partie (p. 1-53) envisage, au
point de vue scientifique général, le problème de
la production du caoutchouc de synthèse et celle
des corps qui servent de base à cette préparation :
isoprène, érythrène, diméthylbutadiène, etc. Dans
la seconde partie (p. 57-124), Ditmar passe en
revue 30 des principaux brevets qui permettent de
fabriquer ces divers corps. Cet exposé cet un peu
scientifique sans doute, mais nous croyons qu'il
est difficile de mettre plus succintement à la portée -
de tous un sujet aussi abstrait. Il permet à chacun
de se faire une idée de l'état de la question et des
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