Presse et revues
230 pages
Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
Suite de la page 145
NO 136 - OCT. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 147
donne malheureusement pas une descripiion suf-
fisante. Des essais de culture sous abri ont été
tentés, qui ont donné un thé riche en théine et
très pauvre en tannin, dit thé de sucre, particuliè-
rement apprécié, mais d'un prix de revient élevé.
Comme conclusion, l'auteur estime qu'il ne faut
pas se lancer dans cette production sans un eapital
d'environ 250.000 fr. au moins ni essayer sur
moins de 200 acres (80 hectares). La production
-
doit atteindre un minimum de 20 livres de thé
desséché par acre, chiffre très faible si on le
compare à ceux qu'on doit obtenir en Chine (:31 ;))
à. Formose (410), elc. Le bénéfice n'est pas douteux
rlans les Etats du Sud, à partir du moment où l'on
atteint une récolte de 400 livres. Mais les devis de
culture ne semblent pas faire état de tous les
Iéments qui entreraient en ligne de compte dans
une exploitation vraiment commerciale. Les résul-
tats sont nêanmoinssuffisants pour convaincre de la
possibilité de cultiver le thé aux Etats-Cnis dans
an but purement commercial. — F. M.]
2482. Répertoire des entreprises coloniales. —
rH-Sr) de 206 pages, publiée sous le patronage de
l'Union Coloniale Française. Paris, 1912. Prix,
3 fr. :';0. [C'est la 2e édition revue et augmentée
du Répertoire paru en 1910. L'épuisement rapide
ie cette publication montre bien qu'elle répond
i un incontestable besoin. L'on y trouve, en effet,
mis à jour, le nom de toutes les entreprises com-
merciales et agricoles, et entreprises industrielles,
lyaut leur siège en Europe, dont le nombre va
;oujours croissant; tous les renseignements utiles
i connaître sur chacune de ces entreprises sont
"uurnis par une notice très détaillée. En outre,
es principales lignes de navigation françaises et
étrangères desservant les colonies; - les Etablisse-
ments de crédit et les Sociétés d'études j les entre-
prises locales de chacune de nos colonies; — les
Ilégocian ts-co mmissio fi Il aires, importateurs-ex por-
ateurs traitant avec les Colonies françaises; — les*
)riticipaux fournisseurs des colonies; — et enfin
me série de renseignements divers : Chambres
le Commerce et Chambres d'Agriculture des Co-
~lonies, Suciétés de propagande coloniale et grou-
~ements divers, liste des journaux et périodiques
coloniaux, font de ce recueil, dont le classement
néthodique rend les recherches très rapides, un
tompendium indispensable aux producteurs et
xportateurs industriels possédant ou désirant des
relations avec les Colonies. — I. B.]
2483. Corbett (L. C.) : Ice bouses. In-o. 20 p.
1 fig. Publié comme Farmer's Bulletin n° 475,
S. Department of Agriculture. Washington 1911.
rraité de l'établissement des glacières destinées
conserver la glace naturelle récoltée en hiver
ur les rivières gelées et les champs de glace, et
ussi des blocs artificiels livrés par l'industrie, en
lue de la laiterie principalement. Ces petites
;istallations étant faites en vue des besoins des
griculteurs sont naturellement conçues le plus
acunomiquement possible, et sont intéressantes
.ce titre ; les figures en donnent plusieurs types
rdaptes à des situations différentes. F. M.
2484. Toicer (W.-V.): Bee keeping in Porto-Rico
— In-81, 32 p., 1 pl. Circular n° 13 de la Porto- -
Rico Agricultural Experiment Station, San Juan,
1911. [Il y a déjà quelques ruchers dans l'île de
Porto-Rico, principalement dans le district monta-
gneux de Ponce et dans la région delVIayaguez.
Mais nulle part on ne trouve assez d'abeilles pour
récolter le nectar disponible. On commence seu-
lement à remplacer l'ancien matériel par un
matériel mo.derne et les races locales par la race
italienne, plus perfectionnée. La partie sud de
l'île est considérée comme moins bonne au point
de vue mellifère à cause de la rareté des pluies,
mais les autres parties sont exceptionnellement
favorables à l'industrie apicole.
Dans cette circulaire, l'auteur a groupé tout ce
qu'il est nécessaire ou utile de faire connaître aux
non-initiés pour faciliter leurs débuts dans le
maniement des abeilles et l'établissement d'un
petit rucher sous les tropiques. Cette brochure
présente donc un caractère de généralité, toute-
fois quelques paragraphes concernent plus spéciap
lement Porto-Rico; tel est, par exemple, celui qui
est relatif aux plantes mellifères de cette île.
Les planteurs de café ont particulièrement
intérêt à élever des abeilles, car celles-ci contri-
buent à la fécondation des fleurs du caféier
lorsqu'il pleut beaucoup au moment de la florai-
son. Normalement, en effet, le pollen des caféiers
est transporté par le vent d'une fleur à l'autre;
par temps de pluie, ce transport aérien se fait très
mal ou pas du tout, mais les abeilles eu visitant.
les fleurs effectuent néanmoins la fécondation.
- A. V.]
2485. Mann (Harold H.) : The « Rab r, System oi
rice cultivation in Wéstern India. — In-6°, 50 p.
Vol. II, n° 3, Memoirs of the Département of Agri-
culture of India. Calcutta 19-12. [Le l( rab » a beau-
coup d'analogie à la fois avec les feux de brousse
et avec l'écobuage. Il consiste à brûler sur le
champ qui doit recevoir du riz, non seulement
tous les débris végétaux qui s'y trouvent, mais
encore à y apporter avant l'incendie de la bouse
de vache, des branches de toutes sortes, que l'on
va souvent chercher très loin. On connaît, au point
de vue physiologique, les effets de ce système :
d'une part, augmentation indiscutable de la ferti-
lité du sol, par la transformation chimique d'un
certain nombre d'éléments minéraux fertilisants ;
d'autre part, diminution ou même disparition des
éléments azotés, et appauvrissement de la terre.
Les recherches faites et détaillées dans ce volume
ont principalement trait à l'augmentation de ferti-
lité par la transformation des minéraux contenus
dans le sol. La chaleur intervient aussi pour aug-
menter la fertilité, dans une proportion qui peut
atteindre ou dépasser 50 de l'action totale],
2486. Bennctt (Hugh H.) et Taylor (Wm.A.) : The
agricultural possibililies - of the Canal zone. —
In-8°, 49 p. Rapport n° 9o des Bureaux of Suils and
Plant Industry, en coopération. Washington,
1912, [Le canal de Panama ne suscite générale-
ment l'attention que par les transformations
Voir la suite page 157
NO 136 - OCT. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 147
donne malheureusement pas une descripiion suf-
fisante. Des essais de culture sous abri ont été
tentés, qui ont donné un thé riche en théine et
très pauvre en tannin, dit thé de sucre, particuliè-
rement apprécié, mais d'un prix de revient élevé.
Comme conclusion, l'auteur estime qu'il ne faut
pas se lancer dans cette production sans un eapital
d'environ 250.000 fr. au moins ni essayer sur
moins de 200 acres (80 hectares). La production
-
doit atteindre un minimum de 20 livres de thé
desséché par acre, chiffre très faible si on le
compare à ceux qu'on doit obtenir en Chine (:31 ;))
à. Formose (410), elc. Le bénéfice n'est pas douteux
rlans les Etats du Sud, à partir du moment où l'on
atteint une récolte de 400 livres. Mais les devis de
culture ne semblent pas faire état de tous les
Iéments qui entreraient en ligne de compte dans
une exploitation vraiment commerciale. Les résul-
tats sont nêanmoinssuffisants pour convaincre de la
possibilité de cultiver le thé aux Etats-Cnis dans
an but purement commercial. — F. M.]
2482. Répertoire des entreprises coloniales. —
rH-Sr) de 206 pages, publiée sous le patronage de
l'Union Coloniale Française. Paris, 1912. Prix,
3 fr. :';0. [C'est la 2e édition revue et augmentée
du Répertoire paru en 1910. L'épuisement rapide
ie cette publication montre bien qu'elle répond
i un incontestable besoin. L'on y trouve, en effet,
mis à jour, le nom de toutes les entreprises com-
merciales et agricoles, et entreprises industrielles,
lyaut leur siège en Europe, dont le nombre va
;oujours croissant; tous les renseignements utiles
i connaître sur chacune de ces entreprises sont
"uurnis par une notice très détaillée. En outre,
es principales lignes de navigation françaises et
étrangères desservant les colonies; - les Etablisse-
ments de crédit et les Sociétés d'études j les entre-
prises locales de chacune de nos colonies; — les
Ilégocian ts-co mmissio fi Il aires, importateurs-ex por-
ateurs traitant avec les Colonies françaises; — les*
)riticipaux fournisseurs des colonies; — et enfin
me série de renseignements divers : Chambres
le Commerce et Chambres d'Agriculture des Co-
~lonies, Suciétés de propagande coloniale et grou-
~ements divers, liste des journaux et périodiques
coloniaux, font de ce recueil, dont le classement
néthodique rend les recherches très rapides, un
tompendium indispensable aux producteurs et
xportateurs industriels possédant ou désirant des
relations avec les Colonies. — I. B.]
2483. Corbett (L. C.) : Ice bouses. In-o. 20 p.
1 fig. Publié comme Farmer's Bulletin n° 475,
S. Department of Agriculture. Washington 1911.
rraité de l'établissement des glacières destinées
conserver la glace naturelle récoltée en hiver
ur les rivières gelées et les champs de glace, et
ussi des blocs artificiels livrés par l'industrie, en
lue de la laiterie principalement. Ces petites
;istallations étant faites en vue des besoins des
griculteurs sont naturellement conçues le plus
acunomiquement possible, et sont intéressantes
.ce titre ; les figures en donnent plusieurs types
rdaptes à des situations différentes. F. M.
2484. Toicer (W.-V.): Bee keeping in Porto-Rico
— In-81, 32 p., 1 pl. Circular n° 13 de la Porto- -
Rico Agricultural Experiment Station, San Juan,
1911. [Il y a déjà quelques ruchers dans l'île de
Porto-Rico, principalement dans le district monta-
gneux de Ponce et dans la région delVIayaguez.
Mais nulle part on ne trouve assez d'abeilles pour
récolter le nectar disponible. On commence seu-
lement à remplacer l'ancien matériel par un
matériel mo.derne et les races locales par la race
italienne, plus perfectionnée. La partie sud de
l'île est considérée comme moins bonne au point
de vue mellifère à cause de la rareté des pluies,
mais les autres parties sont exceptionnellement
favorables à l'industrie apicole.
Dans cette circulaire, l'auteur a groupé tout ce
qu'il est nécessaire ou utile de faire connaître aux
non-initiés pour faciliter leurs débuts dans le
maniement des abeilles et l'établissement d'un
petit rucher sous les tropiques. Cette brochure
présente donc un caractère de généralité, toute-
fois quelques paragraphes concernent plus spéciap
lement Porto-Rico; tel est, par exemple, celui qui
est relatif aux plantes mellifères de cette île.
Les planteurs de café ont particulièrement
intérêt à élever des abeilles, car celles-ci contri-
buent à la fécondation des fleurs du caféier
lorsqu'il pleut beaucoup au moment de la florai-
son. Normalement, en effet, le pollen des caféiers
est transporté par le vent d'une fleur à l'autre;
par temps de pluie, ce transport aérien se fait très
mal ou pas du tout, mais les abeilles eu visitant.
les fleurs effectuent néanmoins la fécondation.
- A. V.]
2485. Mann (Harold H.) : The « Rab r, System oi
rice cultivation in Wéstern India. — In-6°, 50 p.
Vol. II, n° 3, Memoirs of the Département of Agri-
culture of India. Calcutta 19-12. [Le l( rab » a beau-
coup d'analogie à la fois avec les feux de brousse
et avec l'écobuage. Il consiste à brûler sur le
champ qui doit recevoir du riz, non seulement
tous les débris végétaux qui s'y trouvent, mais
encore à y apporter avant l'incendie de la bouse
de vache, des branches de toutes sortes, que l'on
va souvent chercher très loin. On connaît, au point
de vue physiologique, les effets de ce système :
d'une part, augmentation indiscutable de la ferti-
lité du sol, par la transformation chimique d'un
certain nombre d'éléments minéraux fertilisants ;
d'autre part, diminution ou même disparition des
éléments azotés, et appauvrissement de la terre.
Les recherches faites et détaillées dans ce volume
ont principalement trait à l'augmentation de ferti-
lité par la transformation des minéraux contenus
dans le sol. La chaleur intervient aussi pour aug-
menter la fertilité, dans une proportion qui peut
atteindre ou dépasser 50 de l'action totale],
2486. Bennctt (Hugh H.) et Taylor (Wm.A.) : The
agricultural possibililies - of the Canal zone. —
In-8°, 49 p. Rapport n° 9o des Bureaux of Suils and
Plant Industry, en coopération. Washington,
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