Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
Suite de la page 131
N* 133 — SEPT. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 141
2471. Wright (Herbert) : Hevea Braziliensis or
Para Hubber. — ln-Su 340 p., 2)1 lig., 48 pl. Qua-
trième édition, Londres, Maclaren and Sons, Ltd.
Colombo, A. M. et J. Ferguson, édit. 1912. [Nous
ne ferons pas une analyse complète de cet impor-
tant ouvrage, déjà bien connu de nos lecteurs et
abonnés, et qui constitue en réalité le manuel
véritable du planteur d'Hévéa. Mais au moment
où. la production mondiale du caoutchouc a
presque atteint 100.UOO t., cette quatrième édition
vient bien à son heure. Elle est considérablement
plus volumineuse que la précédente, puisqu'elle
contient 240 pages de plus, soit presque le double.
Depuis 1908, bien des points relatifs à la culture
de l'Hévéa se sont modifiés, et cette augmentation
du nombre de pages consacrées à cet arbre est
amplement justifiée. On a vu en effet depuis quatre
ans se modifier les idées sur la saignée, sur l'es-
pacement, sur la coagulation, etc. Les qualités du
caoutchouc d'Hévéa se sont classées plus étroite-
ment, les procédés mécàniques de coagulation se
sont développés au point d'être devenus presque
la règle en Extrême Orient; enfin l'étendue des
plantations s'est accrue dans des limites fantas-
tiques. Aussi ne nous étonnerons-nous pas de
voir certains chapitres, qui ne contenaient en
1908 que peu de pages, s'étendre aujourd'hui
considérablement. Sans passer en revue l'ouvrage
tout entier, signalons ce qui a trait à l'espace-
ment ; il varie, suivant les pays et les plantations,
de 3 à 12 m., et l'on sait avec quel soin les plan-
teurs malais augmentent l'écartement de leurs
arbres ; l'auteur nous cite l'âge auquel les arbres
plantés à des distances qui eussent fait,sourire
autrefois, arrivent à rejoindre leurs cimes, et on
est ébranlé à l'idée de la rapidité qu'ils mettent
à s'élargir, lorsqu'ils ont pour cela la place néces-
saire. Le principe est bien posé : un arbre pousse
en hauteur, lorsqu'il est serré, il s'épaissit lors-
qu'il est libre de le faire. Il est probable que dans
l'avenir on plantera rarement à moins de 7 ou'
8 m., et on ne s'étonnera pas de voir des écarte-
ments de 10 à 12 m. comme courants. Sur la ques-
tion des cultures intercalaires, que les planteurs
de Malaisie repoussent dé plus en plus, M. H. Wright
ne formule pas un veto absolu. Il reconnaît qu'il
y a a cette pratique des avantages et des inconvé-
nients, et il les énumère sans parti pris. Il donne
du reste de fort belles photographies de planta-
tions de café sous Hévéa. La saignée fait naturel-
lement l'objet de chapitres copieux. D'abord les
instruments de saignée, dont on nous présente la
plus belle collection qu'on puisse rêver; puis les
procédés, où, quand et comment saigner, qui
lont l'objet de trois chapitres, illustrés de planches
montrant les principaux modes de saignée qui
ont-été ou sont encore préconisés, avec les avan-
tages et les défauts de chacun. Le chapitre suivant
est de la plus grande importance, et il sera lu
avec un vif intérêt par tous les planteurs; il traite
des méthodes de saignée qui sont en usage dans
les principales plantations connues. Celles-ci ont
pour elles une certaine expérience, et la connais-
sance de ce qu'elles ont adopté présente une
valeur indiscutable. Les rendements dans les
divers pays producteurs occupent trois chapitres
et quarante pages. Puis vient l'examen des pro-
priétés du latex, sa teneur en caoutchouc, ses
transformations, toutes données que nous nous
attendions à voir traitées avec un peu plus d'am-
pleur, ce qui ne veut pas dire que les renseigne-
ments qui nous sont fournis sont insuffisants,
mais la question a fait en ces derniers temps
l'objet d'assez de controverses pour que nous nous
soyons attendu à plus de développements. Nous
ne trouvons pas non plus beaucoup de détails sur
les coagulants; nous pouvions nous y attendre,
étant donné d'un côté la part de réclame qui a
présidé au lancement de certains coagulants chi-
miques, et d'autre part l'importance prise par le
traitement mécanique du latex, qui gagne du -
terrain de jour en jour. N'oublions pas que
l'Extrême Orient a vu le premier le traitement
mécanique du caoutchouc, et que la machinerie
y a pris un développement considérable. Après
avoir passé en revue ce qui a trait au séchage, à
l'emballage du caoutchouc et à sa préparation
commerciale, l'auteur nous entretient de l'indus-
trie du caoutchouc, puis revient à la partie agri-
cole en traitant des graines, de leur transport et
de leur germination, de l'huile qu'elles contien-
nent, puis des maladies de l'Hevea, et enfin ter-
mine par deux chapitres sur l'estimation du coût
d'une plantation et de son revenu possible.
A la suite du livre se trouve, sous le nom de
a Partie commerciale », un répertoire d'annonces
de fabricants de tout ce qui, de près ou de loin,
touche à l'exploitation des arbres à caoutchouc,
et montre bien à quel point nos voisins com-
prennent mieux que nos industriels français l'im-
portance d'une publicité bien comprise. Nous y
avons trouvé, quant à nous, des adresses depuis
longtemps cherchées, et que plusieurs lecteurs ou
abonnés nous réclamaient depuis déjà plusieurs
mois. — F. M.]
2472. Mctcoroloyische Waarneminyen Suriname
en Curaçao, 1911. — In-8o, lîi tableaux, publié par
le Department van den Landbouw in Suriname,
1912. ! Tableaux donnant, pour les deux colonies
de Curanao et de la Guyane, les indications de
température, pression atmosphérique, hauteur de
pluies, vents, etc., relevées d'après les observa-
tions des diverses Stations météorologiques de ces
deux pays.
2473. Andrieu (A.) et Vufllet I"L) Notes sur le
Sphenoptera Gossypii Cotes, Buprestidae nuisible au
Cotonnier au Soudan français. — In-8°, 8 p., 4 fig.,
in InseGta, 2° année, pp. 149-156, Rennes 1912.
[Le Sphenoptera Gossypii a été signalé pourla pre-
mière fois en 1891 comme nuisible au Cotonnier
dans le Nagpur. Il est probable que c'est la même
espèce qui, plus récemment (1909), a été étudiée
par King, au Soudan égyptien, sous le nom de
Sphenoptera neglecta Klug.
Au Soudan français, il attaque surtout les coton-
niers américains.
Voir la suite page 143
N* 133 — SEPT. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 141
2471. Wright (Herbert) : Hevea Braziliensis or
Para Hubber. — ln-Su 340 p., 2)1 lig., 48 pl. Qua-
trième édition, Londres, Maclaren and Sons, Ltd.
Colombo, A. M. et J. Ferguson, édit. 1912. [Nous
ne ferons pas une analyse complète de cet impor-
tant ouvrage, déjà bien connu de nos lecteurs et
abonnés, et qui constitue en réalité le manuel
véritable du planteur d'Hévéa. Mais au moment
où. la production mondiale du caoutchouc a
presque atteint 100.UOO t., cette quatrième édition
vient bien à son heure. Elle est considérablement
plus volumineuse que la précédente, puisqu'elle
contient 240 pages de plus, soit presque le double.
Depuis 1908, bien des points relatifs à la culture
de l'Hévéa se sont modifiés, et cette augmentation
du nombre de pages consacrées à cet arbre est
amplement justifiée. On a vu en effet depuis quatre
ans se modifier les idées sur la saignée, sur l'es-
pacement, sur la coagulation, etc. Les qualités du
caoutchouc d'Hévéa se sont classées plus étroite-
ment, les procédés mécàniques de coagulation se
sont développés au point d'être devenus presque
la règle en Extrême Orient; enfin l'étendue des
plantations s'est accrue dans des limites fantas-
tiques. Aussi ne nous étonnerons-nous pas de
voir certains chapitres, qui ne contenaient en
1908 que peu de pages, s'étendre aujourd'hui
considérablement. Sans passer en revue l'ouvrage
tout entier, signalons ce qui a trait à l'espace-
ment ; il varie, suivant les pays et les plantations,
de 3 à 12 m., et l'on sait avec quel soin les plan-
teurs malais augmentent l'écartement de leurs
arbres ; l'auteur nous cite l'âge auquel les arbres
plantés à des distances qui eussent fait,sourire
autrefois, arrivent à rejoindre leurs cimes, et on
est ébranlé à l'idée de la rapidité qu'ils mettent
à s'élargir, lorsqu'ils ont pour cela la place néces-
saire. Le principe est bien posé : un arbre pousse
en hauteur, lorsqu'il est serré, il s'épaissit lors-
qu'il est libre de le faire. Il est probable que dans
l'avenir on plantera rarement à moins de 7 ou'
8 m., et on ne s'étonnera pas de voir des écarte-
ments de 10 à 12 m. comme courants. Sur la ques-
tion des cultures intercalaires, que les planteurs
de Malaisie repoussent dé plus en plus, M. H. Wright
ne formule pas un veto absolu. Il reconnaît qu'il
y a a cette pratique des avantages et des inconvé-
nients, et il les énumère sans parti pris. Il donne
du reste de fort belles photographies de planta-
tions de café sous Hévéa. La saignée fait naturel-
lement l'objet de chapitres copieux. D'abord les
instruments de saignée, dont on nous présente la
plus belle collection qu'on puisse rêver; puis les
procédés, où, quand et comment saigner, qui
lont l'objet de trois chapitres, illustrés de planches
montrant les principaux modes de saignée qui
ont-été ou sont encore préconisés, avec les avan-
tages et les défauts de chacun. Le chapitre suivant
est de la plus grande importance, et il sera lu
avec un vif intérêt par tous les planteurs; il traite
des méthodes de saignée qui sont en usage dans
les principales plantations connues. Celles-ci ont
pour elles une certaine expérience, et la connais-
sance de ce qu'elles ont adopté présente une
valeur indiscutable. Les rendements dans les
divers pays producteurs occupent trois chapitres
et quarante pages. Puis vient l'examen des pro-
priétés du latex, sa teneur en caoutchouc, ses
transformations, toutes données que nous nous
attendions à voir traitées avec un peu plus d'am-
pleur, ce qui ne veut pas dire que les renseigne-
ments qui nous sont fournis sont insuffisants,
mais la question a fait en ces derniers temps
l'objet d'assez de controverses pour que nous nous
soyons attendu à plus de développements. Nous
ne trouvons pas non plus beaucoup de détails sur
les coagulants; nous pouvions nous y attendre,
étant donné d'un côté la part de réclame qui a
présidé au lancement de certains coagulants chi-
miques, et d'autre part l'importance prise par le
traitement mécanique du latex, qui gagne du -
terrain de jour en jour. N'oublions pas que
l'Extrême Orient a vu le premier le traitement
mécanique du caoutchouc, et que la machinerie
y a pris un développement considérable. Après
avoir passé en revue ce qui a trait au séchage, à
l'emballage du caoutchouc et à sa préparation
commerciale, l'auteur nous entretient de l'indus-
trie du caoutchouc, puis revient à la partie agri-
cole en traitant des graines, de leur transport et
de leur germination, de l'huile qu'elles contien-
nent, puis des maladies de l'Hevea, et enfin ter-
mine par deux chapitres sur l'estimation du coût
d'une plantation et de son revenu possible.
A la suite du livre se trouve, sous le nom de
a Partie commerciale », un répertoire d'annonces
de fabricants de tout ce qui, de près ou de loin,
touche à l'exploitation des arbres à caoutchouc,
et montre bien à quel point nos voisins com-
prennent mieux que nos industriels français l'im-
portance d'une publicité bien comprise. Nous y
avons trouvé, quant à nous, des adresses depuis
longtemps cherchées, et que plusieurs lecteurs ou
abonnés nous réclamaient depuis déjà plusieurs
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2472. Mctcoroloyische Waarneminyen Suriname
en Curaçao, 1911. — In-8o, lîi tableaux, publié par
le Department van den Landbouw in Suriname,
1912. ! Tableaux donnant, pour les deux colonies
de Curanao et de la Guyane, les indications de
température, pression atmosphérique, hauteur de
pluies, vents, etc., relevées d'après les observa-
tions des diverses Stations météorologiques de ces
deux pays.
2473. Andrieu (A.) et Vufllet I"L) Notes sur le
Sphenoptera Gossypii Cotes, Buprestidae nuisible au
Cotonnier au Soudan français. — In-8°, 8 p., 4 fig.,
in InseGta, 2° année, pp. 149-156, Rennes 1912.
[Le Sphenoptera Gossypii a été signalé pourla pre-
mière fois en 1891 comme nuisible au Cotonnier
dans le Nagpur. Il est probable que c'est la même
espèce qui, plus récemment (1909), a été étudiée
par King, au Soudan égyptien, sous le nom de
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niers américains.
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