Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
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Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
Suite de la page 125
N" 13 - AOUT 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 127
forest économie proJucts of India. In-61 carré,
168 p., 0 pl. Calcutta 1912. [Ouvrage extrêmement
intéressallt, qui contient un inventaire des richesses
des forêts Indiennes. Nous y trouvons d'abord la
description des divers types de forêts, et un aperçu
sur leur rendement financier. La partie principale*
du volume se divise alors en deux parties : les pro-
duits principaux, et les sous-produits. Bien
entendu, dans la première catégorie se rangent
les bois, dont nous avons à la suite un inventaire
complet, donnant en même temps les qualités des
bois, leurs usages, ainsi que leur taille et leur
valeur approximatives; renseignements d'autant,
plus précieux qu'on ne les trouve généralement
nulle part. L'auteur a également indiqué pour
chaque essence son aire de végétation et d'exploi-
tation. Les sous-produits de chaqnc espèce sont
mentionnés dans cette première partie. Les rési-
neux sont fort importants aux Indes, ou on sait
qu'ils trouvent dans les premiers contreforts de
l'Himalaya des conditions de végétation leur con-
venant padatement. En passant, signalons que le
Cedrus Deodora, dont on nous montre un superbe
groupe d'une quinzaine d'arbres, est donné comme
une variété du C. Libani. Nous ne savons pasjns-
qu'à quel point ceci 'n'est pas contestable. A côté
de ces arbres de latitudes élevées, et qui ne crois-
sent la qu'à la faveur de l'altitude, nous voyons
figurer dans l'énumération des arbres de climat
tempéré, comme le Juglans Regia, et des arbres-
tropicaux, Dipterocwpus, Lagoerstremia et Ficus. Les
- planches, dont nous regrettons le petit nombre,
nous. montpeat Le port de certaines espèces dont
bien des planteurs se font une idée inexacte, tels
que le Teak (Tectona), Shoroa, l'e Terminaito,, etc.
Dans les sous-produits, l'aulleur étudie tout ce
qui, d'origine végétale, a une utilisation indus-
trielle. IL les range suivant leur nature indus-
trieUe, fibres, huiles et résines, produits de distil-
lation, matières tannantes, teintures, caoutchouc,
drogues et épices, geoduits alimentaires, et enfin
produits animaux, c'est-à-dire stickl'aque, cire et
miel. Dans cette deuxième pactri-e, il n'entre pas
seulement les produits des arbres proprement dits,
mois aussi ceux des arbustes, des plantes de sous-
bois et des lianes. L'inventaire esï ainsi aussi
complet que possible. L'ouvrage est complété par
une bonne carte de l'Inde, montrant, tant pour
la Péninsule que pour le Burmah l'étendue des
forêts réservées et non réservées par le Départe-
ment des Forêts. — F. M. ]
245&. Picrpnnl [H. P. de): Les Fermes-Chapelles.
ln-8°, 30 p. Publié par l'institut de Sociologie Sol-
vay. Bruxelles 1912. U s'agit d'une Institution des
Missionnaires du Congo, en vue de l'éducation des
entants noirs; sans entrer dans les détails, nous
en retiendrons surtout que le noir voit d'un bon
œil ce genre d'institutions, et que la Mission ainsi
comprise est un instrument de civilisation effi-
cace.
2460. Annuaire Colonial 1912.— Vo). 1.3"» 1 pages,
nombr. cartes geogr., cartonné. Prix : 42 fr., port
en sus. A l'Administration de l'Annuaire Colonial,
Palais-Royal, Paris. [L'éloge de cet ouvrage qui
en est à sa vingt-cinquième année n'est plus à
faire, l'on peut dire en effet qu'il est unique en
son genre. Véritable compendium de toutes nos
possessions coloniales et Pays de Protectorat, il
renferme toutes les informations qu'il est possible
9e réunir sous un volume relativement restreint,
deslinées à faciliter les relations commerciales et
industrielles entre les Colonies et la Métropole, et
les Colonies entre elles. Administration, lois,
décrets, règlements régissant la propriété aux
Colonies, moyens de communication et prix de
passage, listes des commerçants et des-colons de
chaque colonie, carte géographique de chacune
de nos possessions; Agriculture, industrie et com-
merce; Hégime, douanier, fret, etc. Tous les ren-
seignements susceptibles d'inféresser nos colons
et tous ceux qui peuvent avoir des rapports avec
eux, font de cet annuaire une documentation de
premier ordre. — J. B. |
2461. Finlow (R.S.) and Burkill (I.H.). The inhe-
ritance of red colour and the regularity of self-fer-
tilisation in Corchurus cupsularis. - In-6°, 19 p.
Vol. IV, n° 4 des Mémoirs of the Department of
Agriculture in India. Calcutta 1912. [Les diverses
variétés de jute peuvent se ranger dans quatre
catégories, se différenciant par la couleur, et dont
,les extrêmes sont le rouge et le vert. Les auteurs
ont étudié l'influence de la fécondation croisée en
prenant ces caractères de coloration comme crité-
rium, lis ont pu constater que la fécondation
directe est généralement le cas pour le jute, et
que par conséquent il n'est pas nécessaire de
prendre des précautions spéciales pour se protéger
contre la fécondation croisée, dans les expériences
de perfectionnement des espèces. ]
2462. Pearson (ILS.) : Note ou the antiseptic
treatment of Timber in India, with spécial refe-
rence to railway sleepers. — IU-lîo, 107 p. 9 pl.
Vol. n° III, Part II des Indian Forest Records.
Calcutta 1912. [Bon nombre de bois de la Pénin-
sule Hindoue peuvent être utilisés comme traver-
ses de chemins de fer, mais généralement ils
nécessitent un traitement de conservation préa-
lable; le présent travail est le résultat des obser-
vations laites sur l'état de conservation des
traverses après traitement avec tel ou tel antisep-
tique. L'étude de ceux-ci et des moyens de les
appliquer n'offre pas d'intérêt spécial, car ce sont
des méthodes connues, mais ce qui offre plu:?
d'intérêt, c'est l'énumération de certains bois
qu'on ne voit guère employer dans les chemins de
fer. C'est ainsi que nous avons remarqué sur cette
liste le Dipteroèarplls alatlls, el le D. tuberculatus
ou In, qui ne sont autres que les Uau d'Incho-Chine,
où ils abondent, mais où il ne semble pas qu'on
ait jamais songé à eux pour des traverses. Il est-éga-
le ment question de plusieurs L(ige?,sti,ceiiiia. - F.M.I
N" 13 - AOUT 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 127
forest économie proJucts of India. In-61 carré,
168 p., 0 pl. Calcutta 1912. [Ouvrage extrêmement
intéressallt, qui contient un inventaire des richesses
des forêts Indiennes. Nous y trouvons d'abord la
description des divers types de forêts, et un aperçu
sur leur rendement financier. La partie principale*
du volume se divise alors en deux parties : les pro-
duits principaux, et les sous-produits. Bien
entendu, dans la première catégorie se rangent
les bois, dont nous avons à la suite un inventaire
complet, donnant en même temps les qualités des
bois, leurs usages, ainsi que leur taille et leur
valeur approximatives; renseignements d'autant,
plus précieux qu'on ne les trouve généralement
nulle part. L'auteur a également indiqué pour
chaque essence son aire de végétation et d'exploi-
tation. Les sous-produits de chaqnc espèce sont
mentionnés dans cette première partie. Les rési-
neux sont fort importants aux Indes, ou on sait
qu'ils trouvent dans les premiers contreforts de
l'Himalaya des conditions de végétation leur con-
venant padatement. En passant, signalons que le
Cedrus Deodora, dont on nous montre un superbe
groupe d'une quinzaine d'arbres, est donné comme
une variété du C. Libani. Nous ne savons pasjns-
qu'à quel point ceci 'n'est pas contestable. A côté
de ces arbres de latitudes élevées, et qui ne crois-
sent la qu'à la faveur de l'altitude, nous voyons
figurer dans l'énumération des arbres de climat
tempéré, comme le Juglans Regia, et des arbres-
tropicaux, Dipterocwpus, Lagoerstremia et Ficus. Les
- planches, dont nous regrettons le petit nombre,
nous. montpeat Le port de certaines espèces dont
bien des planteurs se font une idée inexacte, tels
que le Teak (Tectona), Shoroa, l'e Terminaito,, etc.
Dans les sous-produits, l'aulleur étudie tout ce
qui, d'origine végétale, a une utilisation indus-
trielle. IL les range suivant leur nature indus-
trieUe, fibres, huiles et résines, produits de distil-
lation, matières tannantes, teintures, caoutchouc,
drogues et épices, geoduits alimentaires, et enfin
produits animaux, c'est-à-dire stickl'aque, cire et
miel. Dans cette deuxième pactri-e, il n'entre pas
seulement les produits des arbres proprement dits,
mois aussi ceux des arbustes, des plantes de sous-
bois et des lianes. L'inventaire esï ainsi aussi
complet que possible. L'ouvrage est complété par
une bonne carte de l'Inde, montrant, tant pour
la Péninsule que pour le Burmah l'étendue des
forêts réservées et non réservées par le Départe-
ment des Forêts. — F. M. ]
245&. Picrpnnl [H. P. de): Les Fermes-Chapelles.
ln-8°, 30 p. Publié par l'institut de Sociologie Sol-
vay. Bruxelles 1912. U s'agit d'une Institution des
Missionnaires du Congo, en vue de l'éducation des
entants noirs; sans entrer dans les détails, nous
en retiendrons surtout que le noir voit d'un bon
œil ce genre d'institutions, et que la Mission ainsi
comprise est un instrument de civilisation effi-
cace.
2460. Annuaire Colonial 1912.— Vo). 1.3"» 1 pages,
nombr. cartes geogr., cartonné. Prix : 42 fr., port
en sus. A l'Administration de l'Annuaire Colonial,
Palais-Royal, Paris. [L'éloge de cet ouvrage qui
en est à sa vingt-cinquième année n'est plus à
faire, l'on peut dire en effet qu'il est unique en
son genre. Véritable compendium de toutes nos
possessions coloniales et Pays de Protectorat, il
renferme toutes les informations qu'il est possible
9e réunir sous un volume relativement restreint,
deslinées à faciliter les relations commerciales et
industrielles entre les Colonies et la Métropole, et
les Colonies entre elles. Administration, lois,
décrets, règlements régissant la propriété aux
Colonies, moyens de communication et prix de
passage, listes des commerçants et des-colons de
chaque colonie, carte géographique de chacune
de nos possessions; Agriculture, industrie et com-
merce; Hégime, douanier, fret, etc. Tous les ren-
seignements susceptibles d'inféresser nos colons
et tous ceux qui peuvent avoir des rapports avec
eux, font de cet annuaire une documentation de
premier ordre. — J. B. |
2461. Finlow (R.S.) and Burkill (I.H.). The inhe-
ritance of red colour and the regularity of self-fer-
tilisation in Corchurus cupsularis. - In-6°, 19 p.
Vol. IV, n° 4 des Mémoirs of the Department of
Agriculture in India. Calcutta 1912. [Les diverses
variétés de jute peuvent se ranger dans quatre
catégories, se différenciant par la couleur, et dont
,les extrêmes sont le rouge et le vert. Les auteurs
ont étudié l'influence de la fécondation croisée en
prenant ces caractères de coloration comme crité-
rium, lis ont pu constater que la fécondation
directe est généralement le cas pour le jute, et
que par conséquent il n'est pas nécessaire de
prendre des précautions spéciales pour se protéger
contre la fécondation croisée, dans les expériences
de perfectionnement des espèces. ]
2462. Pearson (ILS.) : Note ou the antiseptic
treatment of Timber in India, with spécial refe-
rence to railway sleepers. — IU-lîo, 107 p. 9 pl.
Vol. n° III, Part II des Indian Forest Records.
Calcutta 1912. [Bon nombre de bois de la Pénin-
sule Hindoue peuvent être utilisés comme traver-
ses de chemins de fer, mais généralement ils
nécessitent un traitement de conservation préa-
lable; le présent travail est le résultat des obser-
vations laites sur l'état de conservation des
traverses après traitement avec tel ou tel antisep-
tique. L'étude de ceux-ci et des moyens de les
appliquer n'offre pas d'intérêt spécial, car ce sont
des méthodes connues, mais ce qui offre plu:?
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qu'on ne voit guère employer dans les chemins de
fer. C'est ainsi que nous avons remarqué sur cette
liste le Dipteroèarplls alatlls, el le D. tuberculatus
ou In, qui ne sont autres que les Uau d'Incho-Chine,
où ils abondent, mais où il ne semble pas qu'on
ait jamais songé à eux pour des traverses. Il est-éga-
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