Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
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Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
Suite de la page 93
N° 132 - JUIN 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 95
que plusieurs bois sont communément désignés
sous ce nom, dont un seul appartient au genre
Liboccdrus ; les. autres ressortissent des genres
Chamæcyparis, Thuya et Juniperus, en tout quatre
genres et huit espèces. Le cèdre rouge, souvent
employé dans la construction navale, est le Juni-
perus virginiana ; il serait, paraît-il, spécialement
recherché dans la construction des baleiniers. On
sait que le cèdre dit à crayons est un Juniperus,
c'est également le J. virginiana qui est employé
pour cet usage, aux Etats-Unis. Parmi les autres
-emplois des bois dénommés cèdres, relevons plus
particulièrement le pavage en bois, fait avec le
Thuya Occidentalis, les poteaux de clôture, taillés
dans le Libocedrus decurrens, les poteaux télégra-
phiques, faits dans le Thuya plicata; enfin, autre-
fois, on construisait des maisons avec le bois du
Chamæcyparis thyoïdcs.
A cote des cèdres, les cyprès sont répandus aux
Etats-Unis et également, très employés. Les bois
ainsi dénommés appartiennent aux genres Taxo-
dium et Cupressus, et servent à la construction des
maisons, des bateaux et chalands, à la tonnellerie,
à l'établissement de tuyaux et de réservoirs, enfin
à la menuiserie intérieure et extérieure des bâti-
ments. Enfin le Sequoia a des usages analogues,
auxquels il faut ajouter celui de traverses de
chemin de fer, ce bois résistant admirablement à
la pourriture. Il s'agit de plus d'un très beau bois,
surtout pour le S. sempervirens, dont on fait
des meubles et des revêtements et panneaux
apparents. Le S. Washingtonia est moins em-
ployé.
2416. Bourdariat (A. J.) : Les forêts de Madagas-
car et leur mise en valeur. - Gr. in-8°, 38 p., 1 carte
hors texte. Tirage à part avant la lettre du Congrès
,de l'Afrique Orientale. Paris, 1912. [Dans le compte
rendu que nous avons donné du Congrès de l'Afri-
que Orientale, nous avons mentionné le rapport de
M. Bourdariat, lu par M. Jumelle en l'absence de
son auteur, retenu à Madagascar par ses fonctions..
Ce tirage à part constitue lin aperçu des principaux
bois existant dans la grande île et dont l'exploita-
tion sera intéressante, en même temps qu'un exposé
des conditions économiques et législatives qui
dominent le régime forestier. Le chapitre des
débouchés, qui classe les produits par catégories
au point de vue de leur importance, est complété
par des statistiques portant -sur quatorze années
consécutives (de 1896 à 1910). — F. M.]
2417. Hopkins (A. D.): The dying of pine in the
Southern States, cause, extentand remedy.— In-8°,
15 p., + fig. «Farmer's Bulletin,) no 476, U. S. Depart-
mentof Agriculture. Washington, 1911. [Les ravages
qui ont amené la diminution du pin dans les Etats
du Sud sont dus principalement à des insectes de
la famille des Bostrychides, et surtout à un insecte
du genre Dendroctonus, dont les attaques sont sus-
ceptibles d'amener rapidement la mort des arbres.
La lutte contre ces insectes n'est pas impossible.
et l'auteur indique que l'association est à peu près
indispensable pour obtenir des résultats sérieux.]
2418. Zimmermann (A.) : Ueber Nülzholzer. —
In-8°, 5 p. Tirage à part du « Pflanzer», 7e année,
n° 6. Amani, 1911. [Dans cette oourte étude, M. le
professeur Zimmermann, Directeur de l'Institut
biologique d'Amani, passe en revue les essences
forestières qui prospèrent sous le climat de l'Afrique
Orientale allemande, ainsi que celles dont l'accli-
matation a été essayée. Nous ne les passerons pas
en revue, car il s'agit d'une longue énumération,
mais dirons simplement que cette région contient
de nombreuses essences valant l'exploitation, et
qu'on peut espérer voir prendre place un jour sur
les marchés européens, concurremment avec nos
essences dont un si grand nombre est en voie de
disparition. — F. M.]
2419. Yearly Sugar Report. — Publié par le
« Hacendado Mexicano ». — In-8°, 80 p., 1 carte
hors texte. [Ce n'est en fait qu'un numéro spécial
de la «Revista Azucarera», publiée par l'« Hacen-
dado Mexicano», mais ce numéro annuel consti-
tue le répertoire le plus complet qui existe des
entreprises sucrières du Mexique; à ce titre, il
nous est agréable de le signaler, et il contient
aussi des indications précises sur les fabriques de
sucre de l'Amérique Centrale, des Antilles, de
Java, des Philippines, et sur la production totale
de chacune d'elles.]
2420. Zaepernick (Hans) : Die Kultur der Kokos-
palme. — In-8° de 100 p., 2'2 fig. et pl. Supplément
au Tropenpflanzer, n° 6, octobre 1911. [L'auteur,
qui a séjourné en Nouvelle-Guinée, à Ceylan et à
Java, présente dans ce volume des idées précises
sur cette culture, dont la littérature commence à
être très abondante. On ne peut de ce chef y
trouver beaucoup de nouveautés, et le devis de
culture, pour ne pas répéter ce qui a déjà été
dit, à néanmoins un air d'analogie marquée avec
ceux des autres publications. La limite àssignée-à
ce précieux végétal pour prospérer est 200 km. de
la mer, contrairement à ce qui a généralement
cours, et qui a du reste été infirmé fréquemment,
et ici même-, relativement à la nécessité de l'air
salin. La proportion des éléments minéraux jugés
nécessaires est indiquée, ce qui ne se fait pas
souvent, la question engrais étant plutôt négligée.
L'auteur recommande deux transplantations, ou
mieux deux mises en terre après la germination
et lorsque la plante a de 5 à 6 feuilles ; il s'en
tient pour l'espacementà 10 m., donnant 100 arbres
à l'hectare, et il semble qu'il soit dans le vrai, les
chiffres moindres ayant parfois donné des mé-
comptes. 11 préconise les cultures intercalaires,
soit pour donner de l'humidité au terrain, soit a
titre de revenu anticipé de la plantation, maïs,
manioc, bananier, haricots, et parfois cacao ou
caoutchuuc. Comme moyenne de rendement, il
donne 5 noix pour 1 kil. de coprah, chiffre inter-
médiaire entre celui de 7, qui est classique, et les
chiffres plus faibles que nous avons dernièrement
constatés à plusieurs reprises. Le chapitre des
séchoirs est particulièrement étendu, et il semble
que M. Zaepernick se soit beaucoup inspiré des
idées contenues dans le livre de Preuss sur ceux
de Trinidad. — F. M.]
N° 132 - JUIN 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 95
que plusieurs bois sont communément désignés
sous ce nom, dont un seul appartient au genre
Liboccdrus ; les. autres ressortissent des genres
Chamæcyparis, Thuya et Juniperus, en tout quatre
genres et huit espèces. Le cèdre rouge, souvent
employé dans la construction navale, est le Juni-
perus virginiana ; il serait, paraît-il, spécialement
recherché dans la construction des baleiniers. On
sait que le cèdre dit à crayons est un Juniperus,
c'est également le J. virginiana qui est employé
pour cet usage, aux Etats-Unis. Parmi les autres
-emplois des bois dénommés cèdres, relevons plus
particulièrement le pavage en bois, fait avec le
Thuya Occidentalis, les poteaux de clôture, taillés
dans le Libocedrus decurrens, les poteaux télégra-
phiques, faits dans le Thuya plicata; enfin, autre-
fois, on construisait des maisons avec le bois du
Chamæcyparis thyoïdcs.
A cote des cèdres, les cyprès sont répandus aux
Etats-Unis et également, très employés. Les bois
ainsi dénommés appartiennent aux genres Taxo-
dium et Cupressus, et servent à la construction des
maisons, des bateaux et chalands, à la tonnellerie,
à l'établissement de tuyaux et de réservoirs, enfin
à la menuiserie intérieure et extérieure des bâti-
ments. Enfin le Sequoia a des usages analogues,
auxquels il faut ajouter celui de traverses de
chemin de fer, ce bois résistant admirablement à
la pourriture. Il s'agit de plus d'un très beau bois,
surtout pour le S. sempervirens, dont on fait
des meubles et des revêtements et panneaux
apparents. Le S. Washingtonia est moins em-
ployé.
2416. Bourdariat (A. J.) : Les forêts de Madagas-
car et leur mise en valeur. - Gr. in-8°, 38 p., 1 carte
hors texte. Tirage à part avant la lettre du Congrès
,de l'Afrique Orientale. Paris, 1912. [Dans le compte
rendu que nous avons donné du Congrès de l'Afri-
que Orientale, nous avons mentionné le rapport de
M. Bourdariat, lu par M. Jumelle en l'absence de
son auteur, retenu à Madagascar par ses fonctions..
Ce tirage à part constitue lin aperçu des principaux
bois existant dans la grande île et dont l'exploita-
tion sera intéressante, en même temps qu'un exposé
des conditions économiques et législatives qui
dominent le régime forestier. Le chapitre des
débouchés, qui classe les produits par catégories
au point de vue de leur importance, est complété
par des statistiques portant -sur quatorze années
consécutives (de 1896 à 1910). — F. M.]
2417. Hopkins (A. D.): The dying of pine in the
Southern States, cause, extentand remedy.— In-8°,
15 p., + fig. «Farmer's Bulletin,) no 476, U. S. Depart-
mentof Agriculture. Washington, 1911. [Les ravages
qui ont amené la diminution du pin dans les Etats
du Sud sont dus principalement à des insectes de
la famille des Bostrychides, et surtout à un insecte
du genre Dendroctonus, dont les attaques sont sus-
ceptibles d'amener rapidement la mort des arbres.
La lutte contre ces insectes n'est pas impossible.
et l'auteur indique que l'association est à peu près
indispensable pour obtenir des résultats sérieux.]
2418. Zimmermann (A.) : Ueber Nülzholzer. —
In-8°, 5 p. Tirage à part du « Pflanzer», 7e année,
n° 6. Amani, 1911. [Dans cette oourte étude, M. le
professeur Zimmermann, Directeur de l'Institut
biologique d'Amani, passe en revue les essences
forestières qui prospèrent sous le climat de l'Afrique
Orientale allemande, ainsi que celles dont l'accli-
matation a été essayée. Nous ne les passerons pas
en revue, car il s'agit d'une longue énumération,
mais dirons simplement que cette région contient
de nombreuses essences valant l'exploitation, et
qu'on peut espérer voir prendre place un jour sur
les marchés européens, concurremment avec nos
essences dont un si grand nombre est en voie de
disparition. — F. M.]
2419. Yearly Sugar Report. — Publié par le
« Hacendado Mexicano ». — In-8°, 80 p., 1 carte
hors texte. [Ce n'est en fait qu'un numéro spécial
de la «Revista Azucarera», publiée par l'« Hacen-
dado Mexicano», mais ce numéro annuel consti-
tue le répertoire le plus complet qui existe des
entreprises sucrières du Mexique; à ce titre, il
nous est agréable de le signaler, et il contient
aussi des indications précises sur les fabriques de
sucre de l'Amérique Centrale, des Antilles, de
Java, des Philippines, et sur la production totale
de chacune d'elles.]
2420. Zaepernick (Hans) : Die Kultur der Kokos-
palme. — In-8° de 100 p., 2'2 fig. et pl. Supplément
au Tropenpflanzer, n° 6, octobre 1911. [L'auteur,
qui a séjourné en Nouvelle-Guinée, à Ceylan et à
Java, présente dans ce volume des idées précises
sur cette culture, dont la littérature commence à
être très abondante. On ne peut de ce chef y
trouver beaucoup de nouveautés, et le devis de
culture, pour ne pas répéter ce qui a déjà été
dit, à néanmoins un air d'analogie marquée avec
ceux des autres publications. La limite àssignée-à
ce précieux végétal pour prospérer est 200 km. de
la mer, contrairement à ce qui a généralement
cours, et qui a du reste été infirmé fréquemment,
et ici même-, relativement à la nécessité de l'air
salin. La proportion des éléments minéraux jugés
nécessaires est indiquée, ce qui ne se fait pas
souvent, la question engrais étant plutôt négligée.
L'auteur recommande deux transplantations, ou
mieux deux mises en terre après la germination
et lorsque la plante a de 5 à 6 feuilles ; il s'en
tient pour l'espacementà 10 m., donnant 100 arbres
à l'hectare, et il semble qu'il soit dans le vrai, les
chiffres moindres ayant parfois donné des mé-
comptes. 11 préconise les cultures intercalaires,
soit pour donner de l'humidité au terrain, soit a
titre de revenu anticipé de la plantation, maïs,
manioc, bananier, haricots, et parfois cacao ou
caoutchuuc. Comme moyenne de rendement, il
donne 5 noix pour 1 kil. de coprah, chiffre inter-
médiaire entre celui de 7, qui est classique, et les
chiffres plus faibles que nous avons dernièrement
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que M. Zaepernick se soit beaucoup inspiré des
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