Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
Suite de la page SI
? 132 - JUIN 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 83
quantité de bois, 500 stères au bout de cinq ans,
si on a planté dans ce but, et à lm,80 en tous sens.
Pour les bois d'œuvre et les piquets, il est préfé-
rable d'adopter un écartement un peu supérieur,
allant jusqu'à 2ra,40. Parmi les meilleurs bois de
feu, il faut citer celui des E. rostrata, polyan-
tliemiim, pu ne la ta et sideroxyloi i. On doit au con-
traire préférer l'E. corymbosa, 1 E. o.cmeuoides et
l'E. maruinata pour les pieux et sapines, ainsi que
l''E, leucoxylon et l'E. resinifent. Moins de variétés
d'Eacalyptus sont bonnes comme bois d'œuvre,
mais il faut en excepter au moins l'E. marginata,
le Jarrah bien connu pour sa résistance dans
l'eau; VE. ylobulus et le resinifera sont dans le
même cas. Des renseignements très précis sont
donnés sur la constitution des semis et pépinières,
sur la transplantation, et sur le coût de ces di-
verses opérations. Des devis financiers de l'exploi-
tation des arbres comme bois de feu y figurent
également, dans la mesure où il est possible de
chiffrer cette exploitation. La brochure se termine
par la description détaillée de cinquante espèces,
avec les qualités et l'adaptation de chacune d'elles
au milieu et aux conditions qui peuvent se pré-
senter, la taille qu'elles peuvent atteindre, et les
usages du bois. Les planches sont fort belles et
bien choisies. Un relevé des différents endroits où
ont été plantées les diverses espèces indique pour
chacune l'état dans lequel elles se trouvent et leur
degré de prospérité. — F. M ]
2408. Bealtie (W. R.): The Peanut. — In-8°,
39 p., 20 fig. Publié comme Farmer's Bulletin,
n° 43i, U. S. Department of Agriculture, Washing-
ton, 1911. [C'est, croyons-nous, la troisième
édition de cette brochure, ce qui prouve non
seulement que ses devancières ont rencontré un
grand succès aux Etats-Unis, mais aussi que le
développement de cette culture a entraîné des
progrès justifiant la publication d'une édition
revue et-modifiée des premiers opuscules. Et en
ell'et, nous y trouvons diverses choses qui méritent
une mention. Ce sont surtout des machines ou
instruments destinés à la culture ou à la récolte :
un arracheur, type modifié d'une machine con-
struite pour les pommes de terre, un planteur,
assez ingénieux, et des cultivateurs à disques ou
à lames courbes, qui sans être spéciaux à la cul-
ture des arachides, dénotent cependant l'applica-
tion à cette culture des méthodes modernes. Deux
photographies montrent le séchage du foin d'ara-
chides sur des poteaux avec traverses en croix
dont nous avons vu le type il y a deux ou trois
ans dans une autre brochure, et qui paraissent
remarquablement bien adaptés au séchage de ces
légumineuses, courtes et touffues. Nous trouvons
moins de nouveauté dans -la partie culturale et
botanique, variétés, huilerie, etc. Mentionnons
cependant l'essai de culture entre les rangs d'un
champ, de maïs en culture dérobée. Après la
culture du maïs, on envoie les bestiaux sur le
champ pour pâturer les fannes, puis les porcs qui
déterrent les gousses, et enfin, on enfouit le reste
et les racines comme engrais vert.
.2409: Report for thé Fiscal Year :I940 Floriad
Agricultural Experiment Station. — In-8°, 96 p.
Publié par l'Université de Floride, Sainte-Augus-
tine, 1911. [Suite des rapports des divers services
de la Station expérimentale, parmi lesquels le
plus intéressant est celui du Pathologiste, qui a
fait une étude très approfondie des dégâts causés
aux orangers par le Pythiocystis Citrophthora, et
sur la Gommose, qui attaque les tigesdes mêmes
arbres. A citer également le rapport de l'assistant
botaniste sur les croisements obtenus entre le
Pois Yelvet (Stizolobium deeringianum) et le Pois
Lyon (Stizolobium niveurn); il ne semble d'ailleurs
pas que ces essais aient dépassé la portée d'essais
scientifiques, car les hybrides n'ont présenté aucun
caractère nouveau très différent de ceux des
parents, dont on puisse tirer un parti quelconque
en agriculture.]
2410. Chitteiîden (F. H.) : The Fig moth, et
Smyth (E. G.) : Report on the Fi'g moth in
Smyrna. — In-8°, 65 p., 4 fig., 16 pl. Publié
comme Bulletin n° 104, Bureau of Entomology.
U. S. Department of Agriculture, Washington 1911.
[On a sagement agi en réunissant en un seul
volume ces deux études, qui se complètent admi-
rablement, l'une traitant de l'insecte et de ses
dégâts, l'autre suivant la figue dans son principal
pays de production, indiquant les principales
étapes de contamination qui sont en même temps
l'indication des mesures' préventives à préconiser.
Il s'agit, on le sait- , de VEphestià Kuehniella, mal-
heureusement répandue presque partout, et qui
cause sur les figues sèches des ravages appré-
ciables. L'insecte s'attaque du reste indifférem-
ment à de nombreux végétaux, parmi lesquels
citons comme nous touchant plus particulière-
ment. le cacao, l'arachide, divers féculents, les
produits du riz, du coton, du blé, etc. Pour se
prémunir contre ses attaques il faudrait, de l'avis
général, détruire rapidement la récolte des figues
de juin, considérée comme sans valeur, et surtout
empêcher ensuite la contamination dans les
sécheries, qui devraient être couvertes la nuit à
l'heure où le papillon pond, dans les dépôts où la
figue attend pour être emballée, enfin par des
méthodes rationnelles et propres de sélection et
de triage. Inutile d'ajouter que le séchage sur des
ficelles, qui détermine à l'avance des lésions par
lesquelles la pénétration est plus facile, devrait
être absolument condamné. Le travail de M. Smyth
nous fait parcourir, dans un texte agrémenté de
superbes photographies, tout le chemin que suit le
fruit depuis sa cueillette jusqu'à son embarque-
ment, nous permettant de constater avec lui
combien sont nombreuses les possibilités de dif-
fusion de l'insecte. — F. M.]
2411. Picanço Diniz : Relatorio apresantado ao
Governador do Estado de Para. - In-8°, 285 p.,
nombr. pl. et diagrammes. Belem, 1911. [Rapport
comprenant surtout des statistiques agricoles, et
se rapportant à l'année 1910. Comme dans toutes
les publications brésiliennes, les diagrammes et
tableaux sont spécialement soignésj.
Voir là suite page 93
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quantité de bois, 500 stères au bout de cinq ans,
si on a planté dans ce but, et à lm,80 en tous sens.
Pour les bois d'œuvre et les piquets, il est préfé-
rable d'adopter un écartement un peu supérieur,
allant jusqu'à 2ra,40. Parmi les meilleurs bois de
feu, il faut citer celui des E. rostrata, polyan-
tliemiim, pu ne la ta et sideroxyloi i. On doit au con-
traire préférer l'E. corymbosa, 1 E. o.cmeuoides et
l'E. maruinata pour les pieux et sapines, ainsi que
l''E, leucoxylon et l'E. resinifent. Moins de variétés
d'Eacalyptus sont bonnes comme bois d'œuvre,
mais il faut en excepter au moins l'E. marginata,
le Jarrah bien connu pour sa résistance dans
l'eau; VE. ylobulus et le resinifera sont dans le
même cas. Des renseignements très précis sont
donnés sur la constitution des semis et pépinières,
sur la transplantation, et sur le coût de ces di-
verses opérations. Des devis financiers de l'exploi-
tation des arbres comme bois de feu y figurent
également, dans la mesure où il est possible de
chiffrer cette exploitation. La brochure se termine
par la description détaillée de cinquante espèces,
avec les qualités et l'adaptation de chacune d'elles
au milieu et aux conditions qui peuvent se pré-
senter, la taille qu'elles peuvent atteindre, et les
usages du bois. Les planches sont fort belles et
bien choisies. Un relevé des différents endroits où
ont été plantées les diverses espèces indique pour
chacune l'état dans lequel elles se trouvent et leur
degré de prospérité. — F. M ]
2408. Bealtie (W. R.): The Peanut. — In-8°,
39 p., 20 fig. Publié comme Farmer's Bulletin,
n° 43i, U. S. Department of Agriculture, Washing-
ton, 1911. [C'est, croyons-nous, la troisième
édition de cette brochure, ce qui prouve non
seulement que ses devancières ont rencontré un
grand succès aux Etats-Unis, mais aussi que le
développement de cette culture a entraîné des
progrès justifiant la publication d'une édition
revue et-modifiée des premiers opuscules. Et en
ell'et, nous y trouvons diverses choses qui méritent
une mention. Ce sont surtout des machines ou
instruments destinés à la culture ou à la récolte :
un arracheur, type modifié d'une machine con-
struite pour les pommes de terre, un planteur,
assez ingénieux, et des cultivateurs à disques ou
à lames courbes, qui sans être spéciaux à la cul-
ture des arachides, dénotent cependant l'applica-
tion à cette culture des méthodes modernes. Deux
photographies montrent le séchage du foin d'ara-
chides sur des poteaux avec traverses en croix
dont nous avons vu le type il y a deux ou trois
ans dans une autre brochure, et qui paraissent
remarquablement bien adaptés au séchage de ces
légumineuses, courtes et touffues. Nous trouvons
moins de nouveauté dans -la partie culturale et
botanique, variétés, huilerie, etc. Mentionnons
cependant l'essai de culture entre les rangs d'un
champ, de maïs en culture dérobée. Après la
culture du maïs, on envoie les bestiaux sur le
champ pour pâturer les fannes, puis les porcs qui
déterrent les gousses, et enfin, on enfouit le reste
et les racines comme engrais vert.
.2409: Report for thé Fiscal Year :I940 Floriad
Agricultural Experiment Station. — In-8°, 96 p.
Publié par l'Université de Floride, Sainte-Augus-
tine, 1911. [Suite des rapports des divers services
de la Station expérimentale, parmi lesquels le
plus intéressant est celui du Pathologiste, qui a
fait une étude très approfondie des dégâts causés
aux orangers par le Pythiocystis Citrophthora, et
sur la Gommose, qui attaque les tigesdes mêmes
arbres. A citer également le rapport de l'assistant
botaniste sur les croisements obtenus entre le
Pois Yelvet (Stizolobium deeringianum) et le Pois
Lyon (Stizolobium niveurn); il ne semble d'ailleurs
pas que ces essais aient dépassé la portée d'essais
scientifiques, car les hybrides n'ont présenté aucun
caractère nouveau très différent de ceux des
parents, dont on puisse tirer un parti quelconque
en agriculture.]
2410. Chitteiîden (F. H.) : The Fig moth, et
Smyth (E. G.) : Report on the Fi'g moth in
Smyrna. — In-8°, 65 p., 4 fig., 16 pl. Publié
comme Bulletin n° 104, Bureau of Entomology.
U. S. Department of Agriculture, Washington 1911.
[On a sagement agi en réunissant en un seul
volume ces deux études, qui se complètent admi-
rablement, l'une traitant de l'insecte et de ses
dégâts, l'autre suivant la figue dans son principal
pays de production, indiquant les principales
étapes de contamination qui sont en même temps
l'indication des mesures' préventives à préconiser.
Il s'agit, on le sait- , de VEphestià Kuehniella, mal-
heureusement répandue presque partout, et qui
cause sur les figues sèches des ravages appré-
ciables. L'insecte s'attaque du reste indifférem-
ment à de nombreux végétaux, parmi lesquels
citons comme nous touchant plus particulière-
ment. le cacao, l'arachide, divers féculents, les
produits du riz, du coton, du blé, etc. Pour se
prémunir contre ses attaques il faudrait, de l'avis
général, détruire rapidement la récolte des figues
de juin, considérée comme sans valeur, et surtout
empêcher ensuite la contamination dans les
sécheries, qui devraient être couvertes la nuit à
l'heure où le papillon pond, dans les dépôts où la
figue attend pour être emballée, enfin par des
méthodes rationnelles et propres de sélection et
de triage. Inutile d'ajouter que le séchage sur des
ficelles, qui détermine à l'avance des lésions par
lesquelles la pénétration est plus facile, devrait
être absolument condamné. Le travail de M. Smyth
nous fait parcourir, dans un texte agrémenté de
superbes photographies, tout le chemin que suit le
fruit depuis sa cueillette jusqu'à son embarque-
ment, nous permettant de constater avec lui
combien sont nombreuses les possibilités de dif-
fusion de l'insecte. — F. M.]
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Governador do Estado de Para. - In-8°, 285 p.,
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