Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
N° 1'3i- - JUlN 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 81
BUltltETIft BIBLIOGRAPHIQUE
Tout livre, brochure ou tirage à part, envoyé à la Rédaction, sera annoncé à cette
place, à moins qu'il ne le soit dans le corps du numéro. Les ouvrages dont les titres
sont précédés d'un astérisque seront repris en détail dans le texte. Prière d'envoyer
deux exemplaires de chaque publication.
2406. L'application du Dry-Varming en Hongrie,
- ln-Ho, 80 p. Supplément au n° 16 du Bulletin de
l'Office du Gouvernement Général de l'Algérie.
Paris, 1 H. [Ce supplément reproduit d'après des-
traductions de l'Institut International de Rome,
une conférence faite par M. de Kerpely, Directeur
de l'Académie Royale Hongroise d'Agriculture de
Dehreczen, un article du même auteur sur les
résultats qu'il a obtenus lui-même depuis deux
ans, et la description d'essais pratiques faits sur la
même méthode par M. le baron de Fechtig. La
conférence contient un certain nombre de chiffres
très intéressants, car ils donnent la teneur en eau
du 8111 travaillé par la méthode Campbell et du sol
traité par les moyens ordinaires, et ce aux diverses
époques de la culture, avant et après les différents
passages d'instruments. Les expériences ont porté
sur les labours d'automne et de printemps, de
façon à pouvoir éliminer l'influence de cette diffé-
rence de saison, et cela a conduit à constater que
le sol labouré au printemps contenait, en moins
que celui cultivé en automne, l'équivalent d'une
chute de pluie de 27 mm. Les résultats du dry-
farming seront donc plus concluants dans un sol
labouré au printemps, et cela est intéressant à
connaître pour ceux qui désireraient faire l'essai
des méthodes nouvelles dans un pays donné où ce
système n'aura pas encore été essayé. M. de Ker-
pely fait le plus grand éloge de la herse à disques,
ou plus exactement du cultivateur à disques, ainsi
que du compresseur; l'emploi de cet instrument
détermina le maintien dans le sol d'une quantité
d'eau correspondant à 2.000 hectolitres d'eau par
arpent (42 ares), sur Om,60 de profondeur, en plus
bien entendu de celle que contenait la parcelle
tlmoin. M. de Kerpely reconnait néanmoins que
cet appareil n'est pas indispensable, et qu'on peut
s'en passer, suivant la façon dont on travaille d'une
manière générale. Toutes ces expériences ont été
conduites avec un raisonnement très serré, ce qui
est en fait, il faut le reconnaître, la base du dry-
farming, qui repose sur l'observation d'un certain
nombre de principes de physique et revient à
emmagasiner dans le sol au moment des pluies, la
plus. grande quantité possible d'eau, pour s'opposer
ensuite à son évaporation en diminuant dans la
mesure du possible la capillarité des terres à la
surface. Ce qui ne veut pas dire que ce système
se réduiL à rien de nouveau, car il comporte
l'emploi d'un certain nombre d'instruments
chacun dans un but bien déterminé et avec un
l'Ole qui jusqu'ici n'était pas bien délini et quel-
quefois même erroné.
Les essais de M. de Fechtig ont porté sur un
grand nombre de cultures, céréales, fourrages,
vigne, etc. Mais, bien que certains des résultats
obtenus soient très concluants, nous ne pouvons
les comparer avec ceux de M. de Kerpely, qui au
point de vue du travail mécanique du sol, sont
beaucoup plus complets. M. de Fechtig tendrait à
penser que la herse suffit presque entièrement à
obtenir la division nécessaire du sol, alors qu'en
fait, dans la plupart des cas, elle sera insuffisante.
Nous avons noté en passant des remarques sur la
rusticité de la luzerne, qui pour la plupart sont
bien connues, mais qui ont paru surprendre
l'auteur des essais. Dans l'ensemble, les rende-
ments indiqués par les expérimentateurs pour les
céréales sont très élevés, et à eux seuls justifie-
raient l'adoption de la méthode Campbell. — F. M.].
2407. Margolin (L.) : Eucalyptus culture in Ha-
waii. — In-8°, 80 p., 12 pl. Bulletin n° 1 au Forest
Service, Board of Agriculture of Hawaii. Honolulu,
1911. Il existe fort peu de forêts à Hawaii, à peine
une douzaine d'espèces sont représentées, et sur
ce nombre deux seulement, l'Acacia Ko a et une
Myrtacée, le Melrosideros Polymorpha, produisent
une quantité de bois suffisante pour pouvoir être
pris en considération. Le reboisement a été entre-
pris avec le Casuarina, le Grevillea et l'Euca-
lyptus. Cette dernière espèce vient très vite et
très bien, et son acclimatement l'a fait préférer
aux autres essences essayées. Le présent ouvrage
donne des renseignements précis sur les diverses
espèces à employer suivant les cas, les qualités
de chacun et ses préférences de sol et d'exposi-
tion, ainsi que l'emploi possible des différentes
espèces, soit comme bois de feu, bois d'œuvre uu
pieux de clôture. La croissance est rapide en gé-
néral, comme en font foi les photographies de la
brochure, qui représentent des peuplements de
trois et quatre ans déjà de belle taille; mais l'au-
teur a soin de nous mettre en garde contre les
exagérations souvent commises qui montrent u'
arbre géant dépassant fréquemment 100 mètres
de hauteur. En réalité, l'espèce susceptible d'at-
teindre la plus grande hauteur est l'E. aiuygtJalina,
var. Ken vans, dont un exemplaire a atteint 326 pieds,
taille dépassée par le Séquoia SClltpeNifClls
(340 pieds). La reproduction se fait soit par
graines, soit par boutures, et comme toujours en
pareil cas, on gagne un peu de temps en préférant
les boutures. La transplantation semble néces-
saire : elle assure dans tous les cas des plants plus
vigoureux et plus droits. L'Eucalyptus est un b"n
bois de feu, produisant rapidement une notable
Voir la suite page 83
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place, à moins qu'il ne le soit dans le corps du numéro. Les ouvrages dont les titres
sont précédés d'un astérisque seront repris en détail dans le texte. Prière d'envoyer
deux exemplaires de chaque publication.
2406. L'application du Dry-Varming en Hongrie,
- ln-Ho, 80 p. Supplément au n° 16 du Bulletin de
l'Office du Gouvernement Général de l'Algérie.
Paris, 1 H. [Ce supplément reproduit d'après des-
traductions de l'Institut International de Rome,
une conférence faite par M. de Kerpely, Directeur
de l'Académie Royale Hongroise d'Agriculture de
Dehreczen, un article du même auteur sur les
résultats qu'il a obtenus lui-même depuis deux
ans, et la description d'essais pratiques faits sur la
même méthode par M. le baron de Fechtig. La
conférence contient un certain nombre de chiffres
très intéressants, car ils donnent la teneur en eau
du 8111 travaillé par la méthode Campbell et du sol
traité par les moyens ordinaires, et ce aux diverses
époques de la culture, avant et après les différents
passages d'instruments. Les expériences ont porté
sur les labours d'automne et de printemps, de
façon à pouvoir éliminer l'influence de cette diffé-
rence de saison, et cela a conduit à constater que
le sol labouré au printemps contenait, en moins
que celui cultivé en automne, l'équivalent d'une
chute de pluie de 27 mm. Les résultats du dry-
farming seront donc plus concluants dans un sol
labouré au printemps, et cela est intéressant à
connaître pour ceux qui désireraient faire l'essai
des méthodes nouvelles dans un pays donné où ce
système n'aura pas encore été essayé. M. de Ker-
pely fait le plus grand éloge de la herse à disques,
ou plus exactement du cultivateur à disques, ainsi
que du compresseur; l'emploi de cet instrument
détermina le maintien dans le sol d'une quantité
d'eau correspondant à 2.000 hectolitres d'eau par
arpent (42 ares), sur Om,60 de profondeur, en plus
bien entendu de celle que contenait la parcelle
tlmoin. M. de Kerpely reconnait néanmoins que
cet appareil n'est pas indispensable, et qu'on peut
s'en passer, suivant la façon dont on travaille d'une
manière générale. Toutes ces expériences ont été
conduites avec un raisonnement très serré, ce qui
est en fait, il faut le reconnaître, la base du dry-
farming, qui repose sur l'observation d'un certain
nombre de principes de physique et revient à
emmagasiner dans le sol au moment des pluies, la
plus. grande quantité possible d'eau, pour s'opposer
ensuite à son évaporation en diminuant dans la
mesure du possible la capillarité des terres à la
surface. Ce qui ne veut pas dire que ce système
se réduiL à rien de nouveau, car il comporte
l'emploi d'un certain nombre d'instruments
chacun dans un but bien déterminé et avec un
l'Ole qui jusqu'ici n'était pas bien délini et quel-
quefois même erroné.
Les essais de M. de Fechtig ont porté sur un
grand nombre de cultures, céréales, fourrages,
vigne, etc. Mais, bien que certains des résultats
obtenus soient très concluants, nous ne pouvons
les comparer avec ceux de M. de Kerpely, qui au
point de vue du travail mécanique du sol, sont
beaucoup plus complets. M. de Fechtig tendrait à
penser que la herse suffit presque entièrement à
obtenir la division nécessaire du sol, alors qu'en
fait, dans la plupart des cas, elle sera insuffisante.
Nous avons noté en passant des remarques sur la
rusticité de la luzerne, qui pour la plupart sont
bien connues, mais qui ont paru surprendre
l'auteur des essais. Dans l'ensemble, les rende-
ments indiqués par les expérimentateurs pour les
céréales sont très élevés, et à eux seuls justifie-
raient l'adoption de la méthode Campbell. — F. M.].
2407. Margolin (L.) : Eucalyptus culture in Ha-
waii. — In-8°, 80 p., 12 pl. Bulletin n° 1 au Forest
Service, Board of Agriculture of Hawaii. Honolulu,
1911. Il existe fort peu de forêts à Hawaii, à peine
une douzaine d'espèces sont représentées, et sur
ce nombre deux seulement, l'Acacia Ko a et une
Myrtacée, le Melrosideros Polymorpha, produisent
une quantité de bois suffisante pour pouvoir être
pris en considération. Le reboisement a été entre-
pris avec le Casuarina, le Grevillea et l'Euca-
lyptus. Cette dernière espèce vient très vite et
très bien, et son acclimatement l'a fait préférer
aux autres essences essayées. Le présent ouvrage
donne des renseignements précis sur les diverses
espèces à employer suivant les cas, les qualités
de chacun et ses préférences de sol et d'exposi-
tion, ainsi que l'emploi possible des différentes
espèces, soit comme bois de feu, bois d'œuvre uu
pieux de clôture. La croissance est rapide en gé-
néral, comme en font foi les photographies de la
brochure, qui représentent des peuplements de
trois et quatre ans déjà de belle taille; mais l'au-
teur a soin de nous mettre en garde contre les
exagérations souvent commises qui montrent u'
arbre géant dépassant fréquemment 100 mètres
de hauteur. En réalité, l'espèce susceptible d'at-
teindre la plus grande hauteur est l'E. aiuygtJalina,
var. Ken vans, dont un exemplaire a atteint 326 pieds,
taille dépassée par le Séquoia SClltpeNifClls
(340 pieds). La reproduction se fait soit par
graines, soit par boutures, et comme toujours en
pareil cas, on gagne un peu de temps en préférant
les boutures. La transplantation semble néces-
saire : elle assure dans tous les cas des plants plus
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