Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1912 31 décembre 1912
Description : 1912/12/31 (A12,N138). 1912/12/31 (A12,N138).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446837x
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
Suite de la page 67
Ne 131 — MAI i912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 77
2396. Breda de Haan (Dr J. van) ctdeBic (H. C. ff.) :
De Rijstplant. — 2 vol. in-8°, 55 et 38 p., 53 fig.
Mededeelingen uitgande van het Department van
Landbouw, n03 15 et 16, Batavia, 1911. [Ces deux
brochures sont le commencement d'un ouvrage
plus important qui doit être publié à Java et cons-
tituer une véritable monographie du riz et de sa
culture à Java et dans les régions avoisinantes.
M. J. van Breda de Haan, bien connu de nos lec-
teurs, qui est à la tête de la Station Expérimentale
du Riz, dirigera la publication de cet ouvrage, et
il a commencé en mettant lui-même sur pied le
début, qui a trait à l'anatomie et à la physiologie
de la plaute. Le premier volume a en effet pour
titre : Eene anafumische beschrijviny der rijstplant,
et c'est, accompagnée de planches micrographiques
très claires, une étude furt complète des diverses
parties de la plante. Dans le second volume inti-
tulé : Rijstcultuur op Java, M. H. G. H. de Bie
donne des indications sur la culture du riz telle
qu'elle est pratiquée par les indigènes; nous
avons remarqué, non sanssurprise, que dans cer-
taines parties de l'île, les indigènes ne sèment pas
en pépinière et ne pratiquent pas le repiquage; ils
sèment directement en place, et il ne semble pas
que le rendement ait à souffrir de la suppression
de cette première opération, considérée souvent
ailleurs comme indispensable. Ils n'ignorent pas
non plus la sélection des graines, qu'ils pratiquent
avec une science assez avancée. L'auteur étudie
suecessivement:les pratiques des indigènes pour
la culture en terrain sec et en terrain irrigué. Les
noms que portent en langue indigène les circons-
tances et incidents qui président à la culture sont
indiqué, — F. M.]
2397. Miscellaneous economic plants in the West
Jndies. — In-6 carré, 87 p., 24 pl. — Publié par
le Bureau des German Kali Works. La Havane,
1912. [Cette petite brochure est éditée avec tout
le soin qui caractérise les publications de cette
puissante organisation, et sans constituer un
véritable manuel d'agriculture aux Antilles, il
contient néanmoins sous sa forme réduite à peu
près toutes les indications auxquelles on peut
prétendre en moins de 100 pages. Les données
culturales ne portent pas, en effet, sur moins de
quarante plantes environ, et sur chacune d'elles
la brochure donne les éléments des connaissances
relatives à la végétation, à la culture et, naturel-
lement, aux formules d'engrais les plus recom-
mandables. Les planches sont presque exclusi-
vement consacréesjà la comparaison de récoltes
fumées et non fumées, et les dimensions des
fruits tropicaux et des récoltes venues en climat
chaud rendent plus frappant le contraste entre
le("parcelle( ayant reçu de l'engrais et les lots
témoins. Au début de la brochure, notons quel-
ques bonnes pages sur les formules à conseiller
d'une façon générale pour telle ou telle culture.]
2398. Hole (R. S.) : On Some Indian Forest grasses
and their] Oecology. Un gr. vol. 31X25, 126 p.,
40 pl., 1 carte. Vol. I, lrc partie des Indian Forest
Memoirs. Calcutta, 1911. [Important travail bota-
nique portant sur les espèces herbacées qui
croissent sous le couvert des forêts, et qui sont
particulièrement nombreuses dans l'Inde. L'auteur
a voulu les étudier au double point de vue de leur
diffusion et de leur influence les unes sur les
autres, et de leur utilisation pratique. Il-ne faut
pas oublier que ces herbes sont souvent la seule
ressource de troupeaux importants, et comme
telles précieuses. On estime que, sur près de'
200.000 milles carrés ouverts au pacage, près de
14 millions d'animaux ont trouvé leur subsistance.
Pour l'étude et la classification des plantes, l'auteur
propose de distinguer celles qui vivent entière-
ment sous l'eau (Hydrophytes) ; celles qui, bien que
terrestres, ne résisteraient pas à une rareté trop
grande de l'humidité (Mésophytes), et enfiu les
autres, dites Xérophytes, qui sont organisées pour
pouvoirsupporterun minimum d'humidité.Chaque
division comporte des sous-divisions, dans les-
quelles nous ne suivrons pas l'auteur. Les espèces
décrites sont au nombre de huit, pour chacune
desquelles sont passés en revue les caractères
morphologiques, des notes sur la physiologie et
la biologie, l'habitat, la résistance au feu, malheu-
reusement fréquent en forêt, l'utilisation comme
fourrage, et enfin, le rapport entre ces plantes et
les arbres qui les abritent. Cette dernière partie
est de beaucoup la plus intéressante au point de
.vue forestier. Pour chaque partie différente de la
région envisagée, qui a environ 500 milles carrés, il
a été dressé un tableau des arbres dominants cor-
respondant à chaque plante herbacée dominante.
Cette relation était intéressante à connaître. Nous
n'analyserons pas la monographie de chacune des
espèces décrites, parmi lesquelles trois Saccharum
paraissent être prépondérants dans diverses par-
ties de l'Inde. Nous signalerons seulement la per-
fection des 50 planches qui accompagnent l'ouvrage
et qui donnent une excellente idée non seulement
de ce que sont les plantes, mais aussi de leur
habitat et de leur diffusion parmi les plantes envi-
ronnantes ou sous le couvert des forêts. Les
échelles sont toujours indiquées dans les photo-
graphies; quant aux planches schématiques, elles
sont dessinées avec une précision remarquable et
une très grande clarté en même temps que fort
bien reproduites.]
2399. Prinsen Geerliys (H. C.) : De Fabricatie van
Suiker uit Suikerriet op Java. — ln-8°, 510 p.
42 fig. Publié par le Vereeniging het Proefstation
voor de Java suikerindustrie. Amsterdam, 1911,
J. de Bussy édit. [C'est le troisième volume d'une
série dont nous avons analysé les premiers
volumes au furet à mesure de leur apparition. Le
renom de l'auteur fait que l'ensemble de ce travail
constituera le monument le plus important qui
existe sur l'industrie sucrière. Le, volume actuel
traite de la fabrication du sucre de canne, et
débute par un exposé des éléments constitutifs du
sucre de canne, et par leur proportion et leur
répartition dans la canne. Le second chapitre
donne sur la fabrication proprement dite des
détails techniques très complets qui font des
Voir la suite page 79
Ne 131 — MAI i912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 77
2396. Breda de Haan (Dr J. van) ctdeBic (H. C. ff.) :
De Rijstplant. — 2 vol. in-8°, 55 et 38 p., 53 fig.
Mededeelingen uitgande van het Department van
Landbouw, n03 15 et 16, Batavia, 1911. [Ces deux
brochures sont le commencement d'un ouvrage
plus important qui doit être publié à Java et cons-
tituer une véritable monographie du riz et de sa
culture à Java et dans les régions avoisinantes.
M. J. van Breda de Haan, bien connu de nos lec-
teurs, qui est à la tête de la Station Expérimentale
du Riz, dirigera la publication de cet ouvrage, et
il a commencé en mettant lui-même sur pied le
début, qui a trait à l'anatomie et à la physiologie
de la plaute. Le premier volume a en effet pour
titre : Eene anafumische beschrijviny der rijstplant,
et c'est, accompagnée de planches micrographiques
très claires, une étude furt complète des diverses
parties de la plante. Dans le second volume inti-
tulé : Rijstcultuur op Java, M. H. G. H. de Bie
donne des indications sur la culture du riz telle
qu'elle est pratiquée par les indigènes; nous
avons remarqué, non sanssurprise, que dans cer-
taines parties de l'île, les indigènes ne sèment pas
en pépinière et ne pratiquent pas le repiquage; ils
sèment directement en place, et il ne semble pas
que le rendement ait à souffrir de la suppression
de cette première opération, considérée souvent
ailleurs comme indispensable. Ils n'ignorent pas
non plus la sélection des graines, qu'ils pratiquent
avec une science assez avancée. L'auteur étudie
suecessivement:les pratiques des indigènes pour
la culture en terrain sec et en terrain irrigué. Les
noms que portent en langue indigène les circons-
tances et incidents qui président à la culture sont
indiqué, — F. M.]
2397. Miscellaneous economic plants in the West
Jndies. — In-6 carré, 87 p., 24 pl. — Publié par
le Bureau des German Kali Works. La Havane,
1912. [Cette petite brochure est éditée avec tout
le soin qui caractérise les publications de cette
puissante organisation, et sans constituer un
véritable manuel d'agriculture aux Antilles, il
contient néanmoins sous sa forme réduite à peu
près toutes les indications auxquelles on peut
prétendre en moins de 100 pages. Les données
culturales ne portent pas, en effet, sur moins de
quarante plantes environ, et sur chacune d'elles
la brochure donne les éléments des connaissances
relatives à la végétation, à la culture et, naturel-
lement, aux formules d'engrais les plus recom-
mandables. Les planches sont presque exclusi-
vement consacréesjà la comparaison de récoltes
fumées et non fumées, et les dimensions des
fruits tropicaux et des récoltes venues en climat
chaud rendent plus frappant le contraste entre
le("parcelle( ayant reçu de l'engrais et les lots
témoins. Au début de la brochure, notons quel-
ques bonnes pages sur les formules à conseiller
d'une façon générale pour telle ou telle culture.]
2398. Hole (R. S.) : On Some Indian Forest grasses
and their] Oecology. Un gr. vol. 31X25, 126 p.,
40 pl., 1 carte. Vol. I, lrc partie des Indian Forest
Memoirs. Calcutta, 1911. [Important travail bota-
nique portant sur les espèces herbacées qui
croissent sous le couvert des forêts, et qui sont
particulièrement nombreuses dans l'Inde. L'auteur
a voulu les étudier au double point de vue de leur
diffusion et de leur influence les unes sur les
autres, et de leur utilisation pratique. Il-ne faut
pas oublier que ces herbes sont souvent la seule
ressource de troupeaux importants, et comme
telles précieuses. On estime que, sur près de'
200.000 milles carrés ouverts au pacage, près de
14 millions d'animaux ont trouvé leur subsistance.
Pour l'étude et la classification des plantes, l'auteur
propose de distinguer celles qui vivent entière-
ment sous l'eau (Hydrophytes) ; celles qui, bien que
terrestres, ne résisteraient pas à une rareté trop
grande de l'humidité (Mésophytes), et enfiu les
autres, dites Xérophytes, qui sont organisées pour
pouvoirsupporterun minimum d'humidité.Chaque
division comporte des sous-divisions, dans les-
quelles nous ne suivrons pas l'auteur. Les espèces
décrites sont au nombre de huit, pour chacune
desquelles sont passés en revue les caractères
morphologiques, des notes sur la physiologie et
la biologie, l'habitat, la résistance au feu, malheu-
reusement fréquent en forêt, l'utilisation comme
fourrage, et enfin, le rapport entre ces plantes et
les arbres qui les abritent. Cette dernière partie
est de beaucoup la plus intéressante au point de
.vue forestier. Pour chaque partie différente de la
région envisagée, qui a environ 500 milles carrés, il
a été dressé un tableau des arbres dominants cor-
respondant à chaque plante herbacée dominante.
Cette relation était intéressante à connaître. Nous
n'analyserons pas la monographie de chacune des
espèces décrites, parmi lesquelles trois Saccharum
paraissent être prépondérants dans diverses par-
ties de l'Inde. Nous signalerons seulement la per-
fection des 50 planches qui accompagnent l'ouvrage
et qui donnent une excellente idée non seulement
de ce que sont les plantes, mais aussi de leur
habitat et de leur diffusion parmi les plantes envi-
ronnantes ou sous le couvert des forêts. Les
échelles sont toujours indiquées dans les photo-
graphies; quant aux planches schématiques, elles
sont dessinées avec une précision remarquable et
une très grande clarté en même temps que fort
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Suiker uit Suikerriet op Java. — ln-8°, 510 p.
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voor de Java suikerindustrie. Amsterdam, 1911,
J. de Bussy édit. [C'est le troisième volume d'une
série dont nous avons analysé les premiers
volumes au furet à mesure de leur apparition. Le
renom de l'auteur fait que l'ensemble de ce travail
constituera le monument le plus important qui
existe sur l'industrie sucrière. Le, volume actuel
traite de la fabrication du sucre de canne, et
débute par un exposé des éléments constitutifs du
sucre de canne, et par leur proportion et leur
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