Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1912 30 novembre 1912
Description : 1912/11/30 (A12,N137). 1912/11/30 (A12,N137).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446836h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
NO 137 Nov. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 339
sus de la parité à l'étranger, ce qui paralyse assez
l'exportation.
D'après Willett et Gray, le total de la production
probable de sucre de canne sur la campage qui
débute sera de 8.954.000 t. contre 8.995.000 t.
l'année dernière. Elle présente donc par rapport
à la précédente une différence en moins de
42.600 t. Mais la récolte totale cannes et betteraves
monterait à 18.514.000 t. en augmentation de
2.630.300 t. sur 1911/1912.
Et envisageant la situation générale ces statisti-
ciens déduisent que, tablant sur une consomma-
mation normale de 17,500.000 t., il restera un
excédent d'environ 100.000 t. à reporter sur la
campagne prochaine. Ceci à moins que les condi-
tions météorologiques ne viennent changer le
chiffre de production et à moins que les conditions
économiques mondiales ne viennent modifier la
consommation du monde.
Ce que l'on peut déduire logiquement, c'est qu'il
n'y a aucun facteur sérieux de hausse pour la
campagne 1912/1913.
Antilles Françaises. Les perspectives de la
récolte à la Guadeloupe sont toujours les mêmes
et l'on escompte un déficit. A la Martinique, on
prévoit une récolte moyenne.
Réunion. Les sucres de cette colonie arrivent
très lentement en France, seules les usines ven-
dues à livrer chargent périodiquement sur les deux
compagnies faisant le service régulier et alimen-
tent principalement Marseille, mais les planteurs
ayant retenu la marchandise jusqu'à maintenant
escomptant des prix élevés qu'ils ne verront
jamais, les ports de l'Ouest qui sont fournis spé-
cialement par le sucre de cette catégorie se plai-
gnant de la rareté des arrivages.
Maurice. D'après un dernier courrier, les
travaux de la récolte se poursuivent vivement,
mais, bien que les résultats de la fabrication
accusent une amélioration, ils ne sont pas encore
satisfaisants. Voici les expéditions comparées à la
date de septembre pour la campagne qui a com-
mencé et les deux précédentes.
1919/13 1911/1-2 1910/11
Europe '2.086 9.887 1. 240
Bombay 9.115 i.590 - 11.719
Calcula. 1.6% 9 725
Kurrachee. 316 93 77
Australie. 708 738 »
Afrique du Sud 1.215 3. -J60 1 590
Amérique » » »
Hong-Kong » D »
Autres pays. 461 9;) jO
Autres pays -'i61 95 550
Total 15.597 18.07-2 15.931
0
Anyola. D'après un rapport consulaire, cette
colonie progresse dans la fabrication du sucre.
Jusqu'à maintenant, l'industrie agricole était
représentée seulement par les fermes où l'on cul-
livaitla canne à sucre qui, ordinairement, servait
à la fabrication d'alcool consommé dans la pro-
vince ; deux de ces exploitations les plus impor-
tantes fabriquent maintenant du sucre qui est
exporté à Lisbonne.
Cuba. A Cuba, le problème de la main-d'œuvre
se trouve compliqué par la nouvelle mesure
imposée aux usiniers. Ils doivent en effet employer
les travailleurs indigènes dans la proportion de
75 Depuis l'abolition de l'esclavage à Cuba,
c'est-à-dire depuis quarante ans, la main-d'œuvre
s'est raréfiée progressivement et c'est d'autant
plus sensible que, pendant cet espace de temps, la
production de sucre a triplé alors que la popula-
tion de l'île s'est à peine accrue.
C'est au développement des machines que l'on
devra la solution du problème.
Mouvement- des six ports principaux, du
1 er janvier au 6 novembre, t. :
1912 1911
Stock au Ie1' janvier. 9.000 2.000
Arrivages 1.-237.000 929.000 -
Ressources 1.246.000 931.000
Stock au 0 novembre 8.000 1.000
Livraisons 1.238.000 930.000
Le temps est favorable au développement de la
canne.
République Argentine. D'après une correspon-
dance reçue par le Bulletin des Halles, le travail
des cannes à sucre s'est terminé avec des résultats
moins satisfaisants qu'on ne le croyait au début de
la campagne. La production sucrière, selon les
renseignements qui parviennent de Tucuman est
de beaucoup inférieure à celle de l'an dernier.
Jusqu'au 31 août, on avait fabriqué 97.080.000 kg.
de sucre provenant de 1.586.035.098 kg. de cannes.
L'an dernier, à la même époque, on avait fabriqué
104.385.570 kg. de sucre et on n'avait travaillé que
1.485.665.610 de cannes, c'est-à-dire qu'avec
presque le même poids de cannes à sucre on
obtint l'an dernier une quantité supérieure de
sucre. De l'avis général des fabricants, la diminu-
tion dans la production de sucre provient des
gelées tardives qui endommagèrent les plants.
Dans les établissements sucriers de Jujuy, où les
gelées n'ont pas fait les mêmes dégâts, le rende-
ment de la canne a été supérieur à celui des sucre-
ries de la province de Tucuman.
G. DE PRÉAUDET.
Nantes, le 19 novembre 1912.
<~&.~s~
Le Marché du Café.
Chronique spéciale du (c J. d'A. T. n.
Par M. ANTHIJIE ALLEAUME.
Malgré que les recettes au Brésil restent parfois
un peu lourdes, les estimations pour la recolte
actuelle ne se trouvent pas modifiées; par contre,
sus de la parité à l'étranger, ce qui paralyse assez
l'exportation.
D'après Willett et Gray, le total de la production
probable de sucre de canne sur la campage qui
débute sera de 8.954.000 t. contre 8.995.000 t.
l'année dernière. Elle présente donc par rapport
à la précédente une différence en moins de
42.600 t. Mais la récolte totale cannes et betteraves
monterait à 18.514.000 t. en augmentation de
2.630.300 t. sur 1911/1912.
Et envisageant la situation générale ces statisti-
ciens déduisent que, tablant sur une consomma-
mation normale de 17,500.000 t., il restera un
excédent d'environ 100.000 t. à reporter sur la
campagne prochaine. Ceci à moins que les condi-
tions météorologiques ne viennent changer le
chiffre de production et à moins que les conditions
économiques mondiales ne viennent modifier la
consommation du monde.
Ce que l'on peut déduire logiquement, c'est qu'il
n'y a aucun facteur sérieux de hausse pour la
campagne 1912/1913.
Antilles Françaises. Les perspectives de la
récolte à la Guadeloupe sont toujours les mêmes
et l'on escompte un déficit. A la Martinique, on
prévoit une récolte moyenne.
Réunion. Les sucres de cette colonie arrivent
très lentement en France, seules les usines ven-
dues à livrer chargent périodiquement sur les deux
compagnies faisant le service régulier et alimen-
tent principalement Marseille, mais les planteurs
ayant retenu la marchandise jusqu'à maintenant
escomptant des prix élevés qu'ils ne verront
jamais, les ports de l'Ouest qui sont fournis spé-
cialement par le sucre de cette catégorie se plai-
gnant de la rareté des arrivages.
Maurice. D'après un dernier courrier, les
travaux de la récolte se poursuivent vivement,
mais, bien que les résultats de la fabrication
accusent une amélioration, ils ne sont pas encore
satisfaisants. Voici les expéditions comparées à la
date de septembre pour la campagne qui a com-
mencé et les deux précédentes.
1919/13 1911/1-2 1910/11
Europe '2.086 9.887 1. 240
Bombay 9.115 i.590 - 11.719
Calcula. 1.6% 9 725
Kurrachee. 316 93 77
Australie. 708 738 »
Afrique du Sud 1.215 3. -J60 1 590
Amérique » » »
Hong-Kong » D »
Autres pays. 461 9;) jO
Autres pays -'i61 95 550
Total 15.597 18.07-2 15.931
0
Anyola. D'après un rapport consulaire, cette
colonie progresse dans la fabrication du sucre.
Jusqu'à maintenant, l'industrie agricole était
représentée seulement par les fermes où l'on cul-
livaitla canne à sucre qui, ordinairement, servait
à la fabrication d'alcool consommé dans la pro-
vince ; deux de ces exploitations les plus impor-
tantes fabriquent maintenant du sucre qui est
exporté à Lisbonne.
Cuba. A Cuba, le problème de la main-d'œuvre
se trouve compliqué par la nouvelle mesure
imposée aux usiniers. Ils doivent en effet employer
les travailleurs indigènes dans la proportion de
75 Depuis l'abolition de l'esclavage à Cuba,
c'est-à-dire depuis quarante ans, la main-d'œuvre
s'est raréfiée progressivement et c'est d'autant
plus sensible que, pendant cet espace de temps, la
production de sucre a triplé alors que la popula-
tion de l'île s'est à peine accrue.
C'est au développement des machines que l'on
devra la solution du problème.
Mouvement- des six ports principaux, du
1 er janvier au 6 novembre, t. :
1912 1911
Stock au Ie1' janvier. 9.000 2.000
Arrivages 1.-237.000 929.000 -
Ressources 1.246.000 931.000
Stock au 0 novembre 8.000 1.000
Livraisons 1.238.000 930.000
Le temps est favorable au développement de la
canne.
République Argentine. D'après une correspon-
dance reçue par le Bulletin des Halles, le travail
des cannes à sucre s'est terminé avec des résultats
moins satisfaisants qu'on ne le croyait au début de
la campagne. La production sucrière, selon les
renseignements qui parviennent de Tucuman est
de beaucoup inférieure à celle de l'an dernier.
Jusqu'au 31 août, on avait fabriqué 97.080.000 kg.
de sucre provenant de 1.586.035.098 kg. de cannes.
L'an dernier, à la même époque, on avait fabriqué
104.385.570 kg. de sucre et on n'avait travaillé que
1.485.665.610 de cannes, c'est-à-dire qu'avec
presque le même poids de cannes à sucre on
obtint l'an dernier une quantité supérieure de
sucre. De l'avis général des fabricants, la diminu-
tion dans la production de sucre provient des
gelées tardives qui endommagèrent les plants.
Dans les établissements sucriers de Jujuy, où les
gelées n'ont pas fait les mêmes dégâts, le rende-
ment de la canne a été supérieur à celui des sucre-
ries de la province de Tucuman.
G. DE PRÉAUDET.
Nantes, le 19 novembre 1912.
<~&.~s~
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Chronique spéciale du (c J. d'A. T. n.
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