Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1912 30 novembre 1912
Description : 1912/11/30 (A12,N137). 1912/11/30 (A12,N137).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446836h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N° 137 Nov. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 335
miner ce point, on peut puiser une petite
quantité de liquide que l'on verse douce-
ment en l'examinant de près, mais cette
opération demande une cerlaine habitude.
En général, une durée de 50 à 60 minutes
d'ébullition active est pleinement suffi-
sante. Cependant, comme cette durée doit
varier beaucoup selon les conditions de
l'opération (nature et volume du récipient,
mode de chauffage, etc.), celui qui fabrique
pour la première fois la bouillie sulfo-
calcique a intérêt à déterminer lui-même
la durée moyenne d'ébullition qui doit être
choisie dans les conditions où il opère.
Pour cela, des échantillons sont prélevés
toutes les 10 minutes, le premier au bout
de 30 minutes d'ébullition, le dernier au
bout de 80 minutes. Ces échantillons
seront examinés deux jours après et, de la -
comparaison des densités et des sédiments
contenus, on pourra déduire la durée
d'ébullition la plus avantageuse.
La préparation terminée, la bouillie
peut être filtrée et versée dans le récipient
de conservation ou le réservoir du pulvé-
risateur (1) sans attendre le refroidisse-
ment.
Préparée comme il a été dit, avec des
produits de bonne qualité, la bouillie
diluée à 100 litres a une densité légèrement
supérieure à 1,24, correspondant à 28°5
Baumé, tandis que celle de la bouillie
diluée à 120 litres est d'environ 1,22
(260 B.). Toutefois il est bon de vérifier au
moyen d'un aréomètre la densité de cette
bouillie avant d'en faire une dilution. Il
n'y a pas intérêt à obtenir des concentra-
tions supérieures pour les bouillies pré-
parées dans l'exploitation où elles doivent
être utilisées, mais, pour les produits
commerciaux, les frais de transport et de
logement étant à envisager, il faut obtenir
des densités plus fortes, par exemple, 1,33
(33°,5B.).
Conservation. Pour la bonne conser-
vation des bouillies sulfo-calciques concen-
(i) Si ce dernier est en cuivre, il devra être étamé,
car, comme nous l'avons dit plus haut, le cuivre est
attaqué par le lime-sulphur.
trées, on devra éviter les influences sui-
vantes : évaporation, action d'acides
(tonneaux ayant renfermé du vinaigre),
action prolongée du gaz carbonique, de
certains arsenicaux ou d'un excès de
chaux. On pourra éviter l'évaporation soit
en protégeant la surface au moyen d'une
mince couche isolante (huile lourde de
pétrole), soit en enfermant le mélange
dans des réservoirs bien étanches et par-
faitement pleins (réservoirs en fer ou
ciment, par exemple).
Emploi. Pour obtenir des dilutions
possédant exactement la concentration
voulue, il est nécessaire d'opérer avec
méthode. La marche à suivre est d'ailleurs
très simple. On divise les décimales du
nombre qui mesure la densité de la bouillie
concentrée dont on part, par celles du
nombre qui mesure la densité que l'on
veut obtenir. Le quotient représente le
volume (en litres) auquel doit être amené,
par addition d'eau, un litre de lime-sul-
phur concentré.
Exemple : soit une bouillie concentrée
de densité 1,24, et supposons que nous
désirons préparer, pour effectuer un traite-
ment d'hiver contre des cochenilles, une
bouillie de densité 1,03. Comme 24: 3 = 8,
nous devrons ajouter assez d'eau pour
amener à 8 litres 1 litre du mélange con-
centré; c'est-à-dire ajouter 7 litres d'eau
pour chaque litre de ce dernier.
Pour effectuer la dilution, il y a lieu
d'ajouter l'eau pure en remuant constam-
ment, car la diffusion des composés sulfu-
reux contenus dans la bouillie est très
lente. On ne peut donc songer à ajouter
l'eau lentement jusqu'à ce qu'un densi
mètre flottant sur le liquide indique le
chiffre désiré, car dans ce cas seule la
couche superficielle aurait la composition
voulue.
Contre le « San Jose Scale » (AspidiotllS
perniciosus) que l'on doit regarder comme
l'un des fléaux les plus redoutables de
l'arboriculture nord américaine, on doit
employer une bouillie de densité 1,03,
pulvérisée pendant le repos de la végéta-
miner ce point, on peut puiser une petite
quantité de liquide que l'on verse douce-
ment en l'examinant de près, mais cette
opération demande une cerlaine habitude.
En général, une durée de 50 à 60 minutes
d'ébullition active est pleinement suffi-
sante. Cependant, comme cette durée doit
varier beaucoup selon les conditions de
l'opération (nature et volume du récipient,
mode de chauffage, etc.), celui qui fabrique
pour la première fois la bouillie sulfo-
calcique a intérêt à déterminer lui-même
la durée moyenne d'ébullition qui doit être
choisie dans les conditions où il opère.
Pour cela, des échantillons sont prélevés
toutes les 10 minutes, le premier au bout
de 30 minutes d'ébullition, le dernier au
bout de 80 minutes. Ces échantillons
seront examinés deux jours après et, de la -
comparaison des densités et des sédiments
contenus, on pourra déduire la durée
d'ébullition la plus avantageuse.
La préparation terminée, la bouillie
peut être filtrée et versée dans le récipient
de conservation ou le réservoir du pulvé-
risateur (1) sans attendre le refroidisse-
ment.
Préparée comme il a été dit, avec des
produits de bonne qualité, la bouillie
diluée à 100 litres a une densité légèrement
supérieure à 1,24, correspondant à 28°5
Baumé, tandis que celle de la bouillie
diluée à 120 litres est d'environ 1,22
(260 B.). Toutefois il est bon de vérifier au
moyen d'un aréomètre la densité de cette
bouillie avant d'en faire une dilution. Il
n'y a pas intérêt à obtenir des concentra-
tions supérieures pour les bouillies pré-
parées dans l'exploitation où elles doivent
être utilisées, mais, pour les produits
commerciaux, les frais de transport et de
logement étant à envisager, il faut obtenir
des densités plus fortes, par exemple, 1,33
(33°,5B.).
Conservation. Pour la bonne conser-
vation des bouillies sulfo-calciques concen-
(i) Si ce dernier est en cuivre, il devra être étamé,
car, comme nous l'avons dit plus haut, le cuivre est
attaqué par le lime-sulphur.
trées, on devra éviter les influences sui-
vantes : évaporation, action d'acides
(tonneaux ayant renfermé du vinaigre),
action prolongée du gaz carbonique, de
certains arsenicaux ou d'un excès de
chaux. On pourra éviter l'évaporation soit
en protégeant la surface au moyen d'une
mince couche isolante (huile lourde de
pétrole), soit en enfermant le mélange
dans des réservoirs bien étanches et par-
faitement pleins (réservoirs en fer ou
ciment, par exemple).
Emploi. Pour obtenir des dilutions
possédant exactement la concentration
voulue, il est nécessaire d'opérer avec
méthode. La marche à suivre est d'ailleurs
très simple. On divise les décimales du
nombre qui mesure la densité de la bouillie
concentrée dont on part, par celles du
nombre qui mesure la densité que l'on
veut obtenir. Le quotient représente le
volume (en litres) auquel doit être amené,
par addition d'eau, un litre de lime-sul-
phur concentré.
Exemple : soit une bouillie concentrée
de densité 1,24, et supposons que nous
désirons préparer, pour effectuer un traite-
ment d'hiver contre des cochenilles, une
bouillie de densité 1,03. Comme 24: 3 = 8,
nous devrons ajouter assez d'eau pour
amener à 8 litres 1 litre du mélange con-
centré; c'est-à-dire ajouter 7 litres d'eau
pour chaque litre de ce dernier.
Pour effectuer la dilution, il y a lieu
d'ajouter l'eau pure en remuant constam-
ment, car la diffusion des composés sulfu-
reux contenus dans la bouillie est très
lente. On ne peut donc songer à ajouter
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chiffre désiré, car dans ce cas seule la
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perniciosus) que l'on doit regarder comme
l'un des fléaux les plus redoutables de
l'arboriculture nord américaine, on doit
employer une bouillie de densité 1,03,
pulvérisée pendant le repos de la végéta-
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