Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1912 30 juin 1912
Description : 1912/06/30 (A12,N132). 1912/06/30 (A12,N132).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446831f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
N° 1:12 - JUIN 1912
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE
187
ACTUALITÉS
INFORMATIONS DIVERSES
L'Hemileia - en Nouvelle-Calédonie. —
Après avoir causé les plus. vives inquié-
tudes aux énergiques planteurs de la Nou-
veile-Calédonie, YHemileia paraît occasion-
ner des dégâts moins grands que l'on ne
l'avait craint tout d'abord.
Une note remise au Gouvernement de
la Colonie par M. THmIAs, Président de la
Commission Municipale de Sarramea, four-
nit en tous cas des indicalions précieuses
sur le caractère de l'invasion.
D'après cette note, le 15 mai 1911 (BuIt.
de la Ch. d'Agr. de la Nouvelle-Calédonie,
mars 1912), chacun des planteurs de cette
commune constatait dans ses plantations
des cafés hémiléiés, et il parut que la con-
tamination avait dû se produire partout en
même temps. Quatre plantations non at-
teintes alors ne l'ont pas encore été. Sur
les quatre, deux seulement ont été sulfa-
tées. M. THOMAS pense que cela prouverait
qu'à un moment donné, vers la fin du mois
de mars 1911, des petits lots de semence
transportés par le vent se sont répandus
sur d.>s surfaces reslreintes, ensemençant
par groupes de quelques dizaines les ca-
féiers qu'ils ont rencontrés, et que depuis il
n'y a plus eu transport de s pores. Là con-
tamination s'est étendue de proche en
proche et par à coups jusqu'à l'envahisse-
ment complet des plantations primitive-
ment contaminées. Mais au lieu d'atteindre
très vite, comme c'est généralement le cas,
une très grande virulence, Y Hemileia a di-
minué d'intensité au fur et à mesure de
son extension, de sorte que les derniers ca-
fés contaminés ne présentent plus que
quelques feuilles portant un nombre res-
treint de taches isolées dont beaucoup ne
fructifient pas. Cependant les colons s'at-
tendaient à voir une recrudescence de la
maladie aux premières pluies et se prépa-
raient à appliquer les traitements qui leur
avaient paru donner les meilleurs résul-
tats : bouillie bordelaise légère, soit suivie
immédiatement d'un soufrage au soufre
précipité, soit incorporée de soufre rendu
mouillable. Or, en janvier, après un mois
de pluie et d'humidité, les effets de Y Hemi-
leia au lieu, d'augmenter à Sarramea s'at-
ténuaient, et la maladie du filament fai-
sait son apparition. M. THOMAS pensa que
cela provenait probablement de ce que
YHemileia, étant une urédinée, doit avoir
besoin d'un deuxième hôte pour parcourir
les différents stades de son évolution. Cette
plante ferait défaut en Nouvelle-Calédo-
nie, mais nous rappellerons qu'on ne l'a
pas encore déterminée dans les pays où
YHemileia a fait les plus grands ravages.
Quoi qu'il en soit, les planteurs n'en conti-
nuent pas moins les sulfatages.
Un nouveau fourrage de l'Inde. - Les
récoltes de fourrages ont été cette année
très faibles en Allemagne et l'on importe
de tous côtés des produits susceptibles d'y
suppléer. C'est ainsi qu'on nous a men-
tionné l'importation en Allemagne de
drèche desséchée de betterave provenant
de sucreries espagnoles.
On a acheté également dans l'Inde an-
glaise une sorte de pois sauvage dénommé
« Gram » qui a donné des résultats très sa-
tisfaisants pour la nourriture des porcs.
Nous n'avons pas encore de données sur
la nature botanique de la plante qui pro-
duit ces pois.
Les cultures de l'Inde française. —
D'après une note de « l'Office Colonial »,
aucune culture importante n'a encore été.
entreprise par des Européens dans cette
colonie.
Sur 35.815 hectares environ cultivés par
les indigènes, il y a 16.971 de riz, 10.957 de
grains divers (sorghos, mil, etc.), 5.826 d'ar-
bres fruitiers, 517 de cocotiers et 467 de
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE
187
ACTUALITÉS
INFORMATIONS DIVERSES
L'Hemileia - en Nouvelle-Calédonie. —
Après avoir causé les plus. vives inquié-
tudes aux énergiques planteurs de la Nou-
veile-Calédonie, YHemileia paraît occasion-
ner des dégâts moins grands que l'on ne
l'avait craint tout d'abord.
Une note remise au Gouvernement de
la Colonie par M. THmIAs, Président de la
Commission Municipale de Sarramea, four-
nit en tous cas des indicalions précieuses
sur le caractère de l'invasion.
D'après cette note, le 15 mai 1911 (BuIt.
de la Ch. d'Agr. de la Nouvelle-Calédonie,
mars 1912), chacun des planteurs de cette
commune constatait dans ses plantations
des cafés hémiléiés, et il parut que la con-
tamination avait dû se produire partout en
même temps. Quatre plantations non at-
teintes alors ne l'ont pas encore été. Sur
les quatre, deux seulement ont été sulfa-
tées. M. THOMAS pense que cela prouverait
qu'à un moment donné, vers la fin du mois
de mars 1911, des petits lots de semence
transportés par le vent se sont répandus
sur d.>s surfaces reslreintes, ensemençant
par groupes de quelques dizaines les ca-
féiers qu'ils ont rencontrés, et que depuis il
n'y a plus eu transport de s pores. Là con-
tamination s'est étendue de proche en
proche et par à coups jusqu'à l'envahisse-
ment complet des plantations primitive-
ment contaminées. Mais au lieu d'atteindre
très vite, comme c'est généralement le cas,
une très grande virulence, Y Hemileia a di-
minué d'intensité au fur et à mesure de
son extension, de sorte que les derniers ca-
fés contaminés ne présentent plus que
quelques feuilles portant un nombre res-
treint de taches isolées dont beaucoup ne
fructifient pas. Cependant les colons s'at-
tendaient à voir une recrudescence de la
maladie aux premières pluies et se prépa-
raient à appliquer les traitements qui leur
avaient paru donner les meilleurs résul-
tats : bouillie bordelaise légère, soit suivie
immédiatement d'un soufrage au soufre
précipité, soit incorporée de soufre rendu
mouillable. Or, en janvier, après un mois
de pluie et d'humidité, les effets de Y Hemi-
leia au lieu, d'augmenter à Sarramea s'at-
ténuaient, et la maladie du filament fai-
sait son apparition. M. THOMAS pensa que
cela provenait probablement de ce que
YHemileia, étant une urédinée, doit avoir
besoin d'un deuxième hôte pour parcourir
les différents stades de son évolution. Cette
plante ferait défaut en Nouvelle-Calédo-
nie, mais nous rappellerons qu'on ne l'a
pas encore déterminée dans les pays où
YHemileia a fait les plus grands ravages.
Quoi qu'il en soit, les planteurs n'en conti-
nuent pas moins les sulfatages.
Un nouveau fourrage de l'Inde. - Les
récoltes de fourrages ont été cette année
très faibles en Allemagne et l'on importe
de tous côtés des produits susceptibles d'y
suppléer. C'est ainsi qu'on nous a men-
tionné l'importation en Allemagne de
drèche desséchée de betterave provenant
de sucreries espagnoles.
On a acheté également dans l'Inde an-
glaise une sorte de pois sauvage dénommé
« Gram » qui a donné des résultats très sa-
tisfaisants pour la nourriture des porcs.
Nous n'avons pas encore de données sur
la nature botanique de la plante qui pro-
duit ces pois.
Les cultures de l'Inde française. —
D'après une note de « l'Office Colonial »,
aucune culture importante n'a encore été.
entreprise par des Européens dans cette
colonie.
Sur 35.815 hectares environ cultivés par
les indigènes, il y a 16.971 de riz, 10.957 de
grains divers (sorghos, mil, etc.), 5.826 d'ar-
bres fruitiers, 517 de cocotiers et 467 de
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