Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1912 30 avril 1912
Description : 1912/04/30 (A12,N130). 1912/04/30 (A12,N130).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446829c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N» 130 AVRIL 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 123
840 kg. En publiant ce chiffre, le « Bulletin
commercial de l'île de la Réunion » constate
que, au cours moyen réal isé qui a été de
25 fr. 80 pour les sucres de tous jets, les
usiniers auraient obtenu une recette sup-
plémentaire de 2.350.000 fr. avec un con-
trôle chimique sérieusement organisé et
des moulins plus puissants, ce qui n'aurait
pas entraîné une dépense de plus de 10.000 fr.
par sucrerie. Les frais d'usinage sont re-
venus en moyenne à 7 fr. la t. La coupe
qui vient de se terminer paraît devoir être
moins bonne que Celle de 1910, on a brassé
les mêmes poids de cannes, mais, ayant
souffert en février 1910, elles ont donné
un jus moins riche.
Le gui des citronniers. D'après le « Phi-
lippine Agricultural Review » (décembre
1911), un Loranthus causerait de graves
dégâts sur les citronniers de l'Archipel, et
principalement sur le C. deClimana. Il s'a-
girait du Loranthus Secundiflorum, actuel-
lement confiné dans l'île de Mandanao,
alors qu'il existe une vingtaine d'espèces
de Loranthus répandus dans tout l'ar-
chipel. Le Journal signale à ce propos .que
les Loranthus sont très répandus dans
l'Extrême Orient, et qu'aux Indes en par-
ticulier, ils attaquent diverses essences,
dont le thé. Les plantations de thé d'Assam
sont souvent affectées par un Loranthus
dont les feuilles sont si voisines de celles
du théier qu'elles se confondent avec elles
lors de la cueillette, ce qui ne permet pas
de distinguer les deux pendant la prépa-
ration ; on n'en reconnaît la présence qu'à
l'infusion, les feuilles de Loranthus donnant
un goût amer très prononcé au breuvage.
Comme dans les guis des régions tem-
pérées, ce sont les oiseaux qui sont les
principaux propagateurs de ce parasite, les
graines résistant admirablement à l'action
des sucs de la digestion, et se conservant
ensuite facilement pendant longtemps sans
rien perdre de leurs facultés germinatives.
L'avenir du Phormium Tenax. - Cette
industrie, longtemps florissante, serait-elle
appelée à diminuer rapidement, sinon à
disparaître? C'est ce que craint l'auteur
d'une longue étude parue sur ce sujet dans
le « Dalgety's Review », et commentée par
le v Queensland Agricultural Journal» (mai
1911). Les prix de ce textile ont atteint à
un certain moment £ 38 la tonne, et sous
cette impulsion, la culture s'en était beau-
coup développée. Depuis, les prix ont
baissé, pendant que la main-d'œuvre aug-
mentait, et aujourd'hui, ils ne dépassent
guère à Londres S 20 par tonne. Une ten-
tative récente d'introduction de cette in-
dustrie au Queensland n'a pas donné de
résultats, les fermiers actùels n'entendent
pas changer leurs exploitations de laiterie,-
élevage, culture de céréales et de canne à
sucre pour cet inconnu. Et il semble qu'ils
aient eu raison. En Nouvelle-Zélande, la
dernière récolte a été loin d'être bonne, et
lapaladie a fait son apparition sur nombre
de plantations. Aussi, malgré les progrès
indéniables accomplis dans l'extraction
par exemple, il n'y a plus guère que les
industriels qui possèdent des plantations
qui fassent leurs frais, et cela ne -semble
encore pas appelé à durer longtemps. Une
des grandes raisons de cet état de choses
est certainement la concurrence d'autres
textiles du même genre, principalement le
sisal et le manille, plus résistants, et de
culture aussi facile. Aussi envisage-t-on la
possibilité de transformer de grandes éten-
dues actuellement plantées en Phormium
en pâturages, ce qui ne pourra qu'aug-
menter encore le prix de revient de la
fibre, en raison de la difficulté j)l.us grande
qu'éprouveront les usiniers à se procurer
la matière première. E. B.
~s~-~e~
Perfectionnements
dans l'extraction du Pulque.
Bien que le pulque soit un produit exclu-
sivement exploité dans les régions chaudes
de l'Amérique du Nord, nous croyons
cependant intéressant, étant donnée son
importance dans son pays d'origine, de
résumer le fonctionnement d'un appareil
imaginé pour améliorer cette production.
840 kg. En publiant ce chiffre, le « Bulletin
commercial de l'île de la Réunion » constate
que, au cours moyen réal isé qui a été de
25 fr. 80 pour les sucres de tous jets, les
usiniers auraient obtenu une recette sup-
plémentaire de 2.350.000 fr. avec un con-
trôle chimique sérieusement organisé et
des moulins plus puissants, ce qui n'aurait
pas entraîné une dépense de plus de 10.000 fr.
par sucrerie. Les frais d'usinage sont re-
venus en moyenne à 7 fr. la t. La coupe
qui vient de se terminer paraît devoir être
moins bonne que Celle de 1910, on a brassé
les mêmes poids de cannes, mais, ayant
souffert en février 1910, elles ont donné
un jus moins riche.
Le gui des citronniers. D'après le « Phi-
lippine Agricultural Review » (décembre
1911), un Loranthus causerait de graves
dégâts sur les citronniers de l'Archipel, et
principalement sur le C. deClimana. Il s'a-
girait du Loranthus Secundiflorum, actuel-
lement confiné dans l'île de Mandanao,
alors qu'il existe une vingtaine d'espèces
de Loranthus répandus dans tout l'ar-
chipel. Le Journal signale à ce propos .que
les Loranthus sont très répandus dans
l'Extrême Orient, et qu'aux Indes en par-
ticulier, ils attaquent diverses essences,
dont le thé. Les plantations de thé d'Assam
sont souvent affectées par un Loranthus
dont les feuilles sont si voisines de celles
du théier qu'elles se confondent avec elles
lors de la cueillette, ce qui ne permet pas
de distinguer les deux pendant la prépa-
ration ; on n'en reconnaît la présence qu'à
l'infusion, les feuilles de Loranthus donnant
un goût amer très prononcé au breuvage.
Comme dans les guis des régions tem-
pérées, ce sont les oiseaux qui sont les
principaux propagateurs de ce parasite, les
graines résistant admirablement à l'action
des sucs de la digestion, et se conservant
ensuite facilement pendant longtemps sans
rien perdre de leurs facultés germinatives.
L'avenir du Phormium Tenax. - Cette
industrie, longtemps florissante, serait-elle
appelée à diminuer rapidement, sinon à
disparaître? C'est ce que craint l'auteur
d'une longue étude parue sur ce sujet dans
le « Dalgety's Review », et commentée par
le v Queensland Agricultural Journal» (mai
1911). Les prix de ce textile ont atteint à
un certain moment £ 38 la tonne, et sous
cette impulsion, la culture s'en était beau-
coup développée. Depuis, les prix ont
baissé, pendant que la main-d'œuvre aug-
mentait, et aujourd'hui, ils ne dépassent
guère à Londres S 20 par tonne. Une ten-
tative récente d'introduction de cette in-
dustrie au Queensland n'a pas donné de
résultats, les fermiers actùels n'entendent
pas changer leurs exploitations de laiterie,-
élevage, culture de céréales et de canne à
sucre pour cet inconnu. Et il semble qu'ils
aient eu raison. En Nouvelle-Zélande, la
dernière récolte a été loin d'être bonne, et
lapaladie a fait son apparition sur nombre
de plantations. Aussi, malgré les progrès
indéniables accomplis dans l'extraction
par exemple, il n'y a plus guère que les
industriels qui possèdent des plantations
qui fassent leurs frais, et cela ne -semble
encore pas appelé à durer longtemps. Une
des grandes raisons de cet état de choses
est certainement la concurrence d'autres
textiles du même genre, principalement le
sisal et le manille, plus résistants, et de
culture aussi facile. Aussi envisage-t-on la
possibilité de transformer de grandes éten-
dues actuellement plantées en Phormium
en pâturages, ce qui ne pourra qu'aug-
menter encore le prix de revient de la
fibre, en raison de la difficulté j)l.us grande
qu'éprouveront les usiniers à se procurer
la matière première. E. B.
~s~-~e~
Perfectionnements
dans l'extraction du Pulque.
Bien que le pulque soit un produit exclu-
sivement exploité dans les régions chaudes
de l'Amérique du Nord, nous croyons
cependant intéressant, étant donnée son
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imaginé pour améliorer cette production.
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