Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1912 31 mars 1912
Description : 1912/03/31 (A12,N129). 1912/03/31 (A12,N129).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446828z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
96 JOURNAL. D'AGRICULTURE TROPICALE JV t29 - MARS 1912
Exposition de produits coloniaux à Paris.
- Notre confrère « la Dépêche Coloniale »
organise, dans une des salles de son hôtel,
une série d'expositions de produits colo-
niaux destinée à faire connaître ces pro-
duits à nos commerçants et industriels, et
à aider en même temps les producteurs à
les écouler dans la Métropole.
Les Expositions auront lieu par caté-
gorie de produits, et les premières seront
consacrées aux bois, au caoutchouc, aux
produits du sol et à l'ivoire, et enfin aux
produits du sous-sol. Chaque exposition
durera quinze jours, en avril, mai, juin et
juillet, chaque mois du 5 au 20. Des con-
férences auront lieu au cours de chaque
série, sur les produits exposés. Cette initia-
tive est complétée par- le fait que les expo-
sants n'auront à s'occuper de rien au point
de vue de l'organisation de leurs vitrines,
de la classification des produits et de la
réexpédition en fin d'exposition. Nous
regrettons, toutefois, que le prix élevé
demandé pour les emplacements ne risque
d'être un obstacle à la réussite complète de
cette entreprise, qui mériterait d'obtenir
le plus grand succès.
Le principe de vulgarisation qui forme
la base du projet sera confirmé par la gra-
tuité d'accès aux expositions, qui ne man-
quera pas d'attirer de nombreux visiteurs;
- espérons que les producteurs répondront
l'appel des organisateur. -
Les Plantations d'Orangers
en Guyane Hollandaise.
Les planteurs de la Guyane font décidé-
ment preuve d'une belle énergie. Après les
déboires que leur a procurés la culture
du cacao et du bananier, voilà qu'ils se
lancent dans la création de plantations
d'orangers.
M. DE GUERl\fOPREZ, le Vice-Gérant du
Consulat de Rotterdam, annonce que le
Gouvernement Hollandais a établi des prix
de revient de création et d'exploitation de
ces plantations à l'aide des travaux des
Stations d'Essais. D'après ces devis, une
plantation susceptible de donner des béné-
fices suffisants devrait couvrir 300 acres
(environ 120 hectares) et nécessiterait un
capital d'environ 420.000 fr., sans compter
les frais de construction des maisons d'habi-
tation, magasins, etc. Les recettes dépas-
seraient les frais au bout de la septième
année, en prenant pour base une produc-
tion de 300 fruits par arbre et par an. Les
arbres portent des fruits dès la troisième
année ; dès la cinquième ils en donnent 50,
et dès la sixième 150. A dix ans, ils donnent
de 300 à 600 fruits. Les plus vieux
vont jusqu'à 1.000. On plante d'ordinaire
80 arbres par acre (200 par .hectare). Dé-
duction faite des frais de cueillette, d'em-
ballage et d'expédition, les fruits laisse-
raient un bénéfice de 1 cent (environ
2 centimes) la pièce. Les Jardins d'Essais
de la Colonie pourraient fournir des espèces
pouvant donner 2 cents 8/JO de bénéfice.
Comme culture intercalaire et d'abri, on
planterait des bananiers, que l'on compte
comme pouvant fournir 22.000 régimes par
an pendant la deuxième et la troisième
année, et 11.000 régimes pendant la troi-
sième année. Les bananiers seraient en-
suite-enlevés.
Quatre grandes plantations sont actuel-
lement en voie de constitution, mais cette
culture rencontre des adversaires parmi
les planteurs de la Guyane. Ceux-ci pré-
tendent qu'il est impossible de se procurer
les 600 ouvriers qui seraient nécessaires
par plantation, et que les chiffres ci-dessus
sont exagérés. Ils entrevoient surtout la
culture des orangers comme une culture
accessoire des plantations de cacao, caout-
chouc et café, en leur réservant de 5 à
10 hectares.
Les résultats de cette nouvelle culture
n'en doivent pas moins être suivis avec
attention comme susceptibles d'apporter
des précisions sur un genre d'exploitation
qui se développe de plus en plus dans les
divers points du monde. E. B.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette. Le Gérant : F. MAIN.
Exposition de produits coloniaux à Paris.
- Notre confrère « la Dépêche Coloniale »
organise, dans une des salles de son hôtel,
une série d'expositions de produits colo-
niaux destinée à faire connaître ces pro-
duits à nos commerçants et industriels, et
à aider en même temps les producteurs à
les écouler dans la Métropole.
Les Expositions auront lieu par caté-
gorie de produits, et les premières seront
consacrées aux bois, au caoutchouc, aux
produits du sol et à l'ivoire, et enfin aux
produits du sous-sol. Chaque exposition
durera quinze jours, en avril, mai, juin et
juillet, chaque mois du 5 au 20. Des con-
férences auront lieu au cours de chaque
série, sur les produits exposés. Cette initia-
tive est complétée par- le fait que les expo-
sants n'auront à s'occuper de rien au point
de vue de l'organisation de leurs vitrines,
de la classification des produits et de la
réexpédition en fin d'exposition. Nous
regrettons, toutefois, que le prix élevé
demandé pour les emplacements ne risque
d'être un obstacle à la réussite complète de
cette entreprise, qui mériterait d'obtenir
le plus grand succès.
Le principe de vulgarisation qui forme
la base du projet sera confirmé par la gra-
tuité d'accès aux expositions, qui ne man-
quera pas d'attirer de nombreux visiteurs;
- espérons que les producteurs répondront
l'appel des organisateur. -
Les Plantations d'Orangers
en Guyane Hollandaise.
Les planteurs de la Guyane font décidé-
ment preuve d'une belle énergie. Après les
déboires que leur a procurés la culture
du cacao et du bananier, voilà qu'ils se
lancent dans la création de plantations
d'orangers.
M. DE GUERl\fOPREZ, le Vice-Gérant du
Consulat de Rotterdam, annonce que le
Gouvernement Hollandais a établi des prix
de revient de création et d'exploitation de
ces plantations à l'aide des travaux des
Stations d'Essais. D'après ces devis, une
plantation susceptible de donner des béné-
fices suffisants devrait couvrir 300 acres
(environ 120 hectares) et nécessiterait un
capital d'environ 420.000 fr., sans compter
les frais de construction des maisons d'habi-
tation, magasins, etc. Les recettes dépas-
seraient les frais au bout de la septième
année, en prenant pour base une produc-
tion de 300 fruits par arbre et par an. Les
arbres portent des fruits dès la troisième
année ; dès la cinquième ils en donnent 50,
et dès la sixième 150. A dix ans, ils donnent
de 300 à 600 fruits. Les plus vieux
vont jusqu'à 1.000. On plante d'ordinaire
80 arbres par acre (200 par .hectare). Dé-
duction faite des frais de cueillette, d'em-
ballage et d'expédition, les fruits laisse-
raient un bénéfice de 1 cent (environ
2 centimes) la pièce. Les Jardins d'Essais
de la Colonie pourraient fournir des espèces
pouvant donner 2 cents 8/JO de bénéfice.
Comme culture intercalaire et d'abri, on
planterait des bananiers, que l'on compte
comme pouvant fournir 22.000 régimes par
an pendant la deuxième et la troisième
année, et 11.000 régimes pendant la troi-
sième année. Les bananiers seraient en-
suite-enlevés.
Quatre grandes plantations sont actuel-
lement en voie de constitution, mais cette
culture rencontre des adversaires parmi
les planteurs de la Guyane. Ceux-ci pré-
tendent qu'il est impossible de se procurer
les 600 ouvriers qui seraient nécessaires
par plantation, et que les chiffres ci-dessus
sont exagérés. Ils entrevoient surtout la
culture des orangers comme une culture
accessoire des plantations de cacao, caout-
chouc et café, en leur réservant de 5 à
10 hectares.
Les résultats de cette nouvelle culture
n'en doivent pas moins être suivis avec
attention comme susceptibles d'apporter
des précisions sur un genre d'exploitation
qui se développe de plus en plus dans les
divers points du monde. E. B.
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