Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (N13)-1927/12/31 (N24). 1927/01/01 (N13)-1927/12/31 (N24).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437766b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
- Aller à la page de la table des matières463
- SOMMAIRE ANNÉE 1927
- JANVIER NUMÉRO 13
Pages- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 36
- Réglementation douanière - Débouchés offerts aux produits coloniaux. - Le Marché des Denrées coloniales en Turquie. - Les Américains boycottent-ils les cacaos africains?
- FÉVRIER NUMÉRO 14
- MARS NUMÉRO 15
- AVRIL NUMÉRO 16
- MAI NUMÉRO 17
- JUIN-JUILLET NUMÉROS 18-19
- .......... Page(s) .......... 243
- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 270
- .......... Page(s) .......... 278
- Les tabacs en Turquie. - Débouchés pour nos lièges: en Grèce, en Tchécoslovaquie - Liste des importateurs les produits coloniaux à Vienne. - Bibliographie.
- AOUT-SEPTEMBRE NUMÉROS 20-21
- OCTOBRE NUMÉRO 22
- NOVEMBRE NUMÉRO 23
- DÉCEMBRE NUMÉRO 24
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 37
Tous les ministres qui se sont succédé rue de Rivoli n'ont voulu y voir qu'un
moyen de produire de l'argent et de contribuer à remplir le vide du trésor
public. Or, s'agissant de grands travaux, d'intérêt général, aussi bien dans la
métropole que dans les colonies, il faudrait se servir, comme d'une caisse
d'avances, des fonds qui en proviennent.
Ainsi compris le rôle de l'Etat deviendra celui d'un banquier, auquel le plan
Dawes permet de consentir des crédits, dont le remboursement est échelonné sur
une série d'années beaucoup plus considérable que celles de leur exigibilité.
Il trouvera, dans les annuités de ce plan, les fonds qui lui manquent, les mettra
à la disposition des grandes entreprises, et recevra un intérêt, pour prix de ses
avances, pendant la totalité de leur durée.
*
* *
Quand nous disons que la question piétine sur place, c'est rigoureusement
exact. Car, jusqu'ici, on ne peut citer que deux exemples de commencement
d'application du plan Dawes, en matière coloniale, et encore ne concernent-ils
que des fournitures !
Pour ce qui est des travaux à exécuter, on se heurte aux mêmes difficultés
dans la France coloniale que dans la France métropolitaine. En général le prix
de ces travaux comporte 70 de main-d' œuvre allemande. Or, au printemps
dernier, cette main-d'œuvre était payée 60 %, environ, plus cher que la nôtre.
Actuellement, grâce à la revalorisation du franc, ce n'est plus que de 25 %, ce
qui est encore à considérer. Mais ce n'est pas là une difficulté insurmontable.
Ceci dit, revenons à nos deux exemples de livraisons de fournitures.
Le premier concerne le chemin de fer de Pointe-Noire à Brozzaville, auquel
10.000 tonnes de rails ont été livrées par des fournisseurs allemands. N'oublions
pas le procédé courant de l'Allemagne en vue de favoriser les exportations. il
consiste à augmenter, de 20 %, les prix intérieurs pour lui permettre de dimi-
nuer d'autant ceux des articles exportés. On lui a donc demandé, pour ces
10.000 tonnes de rails, une détaxe de sortie; ce à quoi elle s'est refusée en
alléguant que, dans ce cas particulier, la propagande en faveur de l'industrie
allemande n'était pas en jeu. Sur l'écart de 25 marks or, qui séparait leur prix
du nôtre, les Allemands ont, finalement, consenti un rabais de 7 marks.
Le second exemple est exclusivement maritime, et concerne le service de
Madagascar. Comme il serait trop onéreux, pour les Messageries Maritimes, de
faire faire le tour de l'île à leurs grands paquebots, elles chargent de cette
mission deux navires, de moindre tonnage, en correspondance avec ceux de la
grande ligne. En 1927, ces deux petits paquebots vont être hors d'usage. Il
s'agissait de les remplacer.
Il en faut un pour la côte Ouest, un autre pour la côte Est, et un troisième
en réserve, pour nettoyage et réparations.
Etant donné le peu de temps dont on disposait, on ne devait pas songer à
des constructions neuves pour lesquelles, au surplus, les fonds faisaient défaut,
aussi bien à la colonie qu'à la compagnie de navigation. On a donc eu recours
au plan Dawes pour 1 achat, en Allemagne, des 3 unités en question, moyennant
le prix de 1.600.000 marks or, remboursables en 15 annuités.
Tous les ministres qui se sont succédé rue de Rivoli n'ont voulu y voir qu'un
moyen de produire de l'argent et de contribuer à remplir le vide du trésor
public. Or, s'agissant de grands travaux, d'intérêt général, aussi bien dans la
métropole que dans les colonies, il faudrait se servir, comme d'une caisse
d'avances, des fonds qui en proviennent.
Ainsi compris le rôle de l'Etat deviendra celui d'un banquier, auquel le plan
Dawes permet de consentir des crédits, dont le remboursement est échelonné sur
une série d'années beaucoup plus considérable que celles de leur exigibilité.
Il trouvera, dans les annuités de ce plan, les fonds qui lui manquent, les mettra
à la disposition des grandes entreprises, et recevra un intérêt, pour prix de ses
avances, pendant la totalité de leur durée.
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Quand nous disons que la question piétine sur place, c'est rigoureusement
exact. Car, jusqu'ici, on ne peut citer que deux exemples de commencement
d'application du plan Dawes, en matière coloniale, et encore ne concernent-ils
que des fournitures !
Pour ce qui est des travaux à exécuter, on se heurte aux mêmes difficultés
dans la France coloniale que dans la France métropolitaine. En général le prix
de ces travaux comporte 70 de main-d' œuvre allemande. Or, au printemps
dernier, cette main-d'œuvre était payée 60 %, environ, plus cher que la nôtre.
Actuellement, grâce à la revalorisation du franc, ce n'est plus que de 25 %, ce
qui est encore à considérer. Mais ce n'est pas là une difficulté insurmontable.
Ceci dit, revenons à nos deux exemples de livraisons de fournitures.
Le premier concerne le chemin de fer de Pointe-Noire à Brozzaville, auquel
10.000 tonnes de rails ont été livrées par des fournisseurs allemands. N'oublions
pas le procédé courant de l'Allemagne en vue de favoriser les exportations. il
consiste à augmenter, de 20 %, les prix intérieurs pour lui permettre de dimi-
nuer d'autant ceux des articles exportés. On lui a donc demandé, pour ces
10.000 tonnes de rails, une détaxe de sortie; ce à quoi elle s'est refusée en
alléguant que, dans ce cas particulier, la propagande en faveur de l'industrie
allemande n'était pas en jeu. Sur l'écart de 25 marks or, qui séparait leur prix
du nôtre, les Allemands ont, finalement, consenti un rabais de 7 marks.
Le second exemple est exclusivement maritime, et concerne le service de
Madagascar. Comme il serait trop onéreux, pour les Messageries Maritimes, de
faire faire le tour de l'île à leurs grands paquebots, elles chargent de cette
mission deux navires, de moindre tonnage, en correspondance avec ceux de la
grande ligne. En 1927, ces deux petits paquebots vont être hors d'usage. Il
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Il en faut un pour la côte Ouest, un autre pour la côte Est, et un troisième
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aussi bien à la colonie qu'à la compagnie de navigation. On a donc eu recours
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