Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (N13)-1927/12/31 (N24). 1927/01/01 (N13)-1927/12/31 (N24).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437766b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
- Aller à la page de la table des matières463
- SOMMAIRE ANNÉE 1927
- JANVIER NUMÉRO 13
Pages- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 36
- Réglementation douanière - Débouchés offerts aux produits coloniaux. - Le Marché des Denrées coloniales en Turquie. - Les Américains boycottent-ils les cacaos africains?
- FÉVRIER NUMÉRO 14
- MARS NUMÉRO 15
- AVRIL NUMÉRO 16
- MAI NUMÉRO 17
- JUIN-JUILLET NUMÉROS 18-19
- .......... Page(s) .......... 243
- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 266
- .......... Page(s) .......... 270
- .......... Page(s) .......... 278
- Les tabacs en Turquie. - Débouchés pour nos lièges: en Grèce, en Tchécoslovaquie - Liste des importateurs les produits coloniaux à Vienne. - Bibliographie.
- AOUT-SEPTEMBRE NUMÉROS 20-21
- OCTOBRE NUMÉRO 22
- NOVEMBRE NUMÉRO 23
- DÉCEMBRE NUMÉRO 24
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 225
La Hollande,
le quinquina indonésien
et la quinine
(suite) (1)
Il. Le problème politique et social de la quinine
Les Indes Néerlandaises Orientales détiennent, nous l'avons vu, je monopole
de la fourniture des quinquinas dits « de fabrique », destinés à la préparation
de la quinine. Sans doute les Indes Britanniques ne doivent-elles pas être négli-
gées en raison de l'importance de leur production; mais il convient tout aussitôt
de remarquer que cette dernière ne suffit pas à satisfaire les besoins en quinine
de son propre pays d'origine, et qu'elle n'est par suite pas en mesure de jouer
un rôle appréciable, présentement du moins, sur le marché mondial.
Tous les pays que ravage la malaria, tous importants consommateurs de
quinine, sont donc entièrement tributaires des possessions néerlandaises de l' In-
sulinde, sinon pour la fourniture du médicament lui-même, du moins pour celle
du quinquina d'où on l'extrait. L'on conçoit dès lors que cette situation soit de
nature à préoccuper un grand nombre d'esprits, cyji en supputent les consé-
quences éventuelles. La vie des peuples traverse, trop souvent malheureusement,
des crises graves, susceptibles d'élever temporairement entre eux d'infranchis-
sables barrières. Chaque Etat a le devoir de se préoccuper de ce qui adviendrait
en cas de rupture avec le gouvernement de La Haye : ainsi peut se poser le
problème politique de la quinine. Le problème social s'énonce différemment.-
Il ne s'agit plus là en effet d'une impossibilité matérielle de s'approvisionner en
quinquina ou en quinine, mais d'une impossibilité relative. La guerre mondiale,
par exemple, a diminué considérablement la capacité d'achat de certains pays
qui ont besoin, pour lutter efficacement contre les atteintes du paludisme, de
quantités plus ou moins considérables de quinine. Si ce produit est d'un prix trop
élevé, des milliers de vies humaines peuvent être sacrifiées, faute d'avoir pu se
procurer le remède en. quantité suffisante. Or les détenteurs d'un monopole sont
généralement tentét de s'en servir pour raréfier les produits dont ils contrôlent
le marché, dans le but d'entraîner la hausse de leurs cours. Ce danger est-il
réel dans le cas qui nous occupe ? C'est ce que nous aurons l'occasion d'éudier
en détail au cours de cet exposé.
(1) Voir Revue Internationale des Produits Coloniaux, n° 16, avril 1927.
La Hollande,
le quinquina indonésien
et la quinine
(suite) (1)
Il. Le problème politique et social de la quinine
Les Indes Néerlandaises Orientales détiennent, nous l'avons vu, je monopole
de la fourniture des quinquinas dits « de fabrique », destinés à la préparation
de la quinine. Sans doute les Indes Britanniques ne doivent-elles pas être négli-
gées en raison de l'importance de leur production; mais il convient tout aussitôt
de remarquer que cette dernière ne suffit pas à satisfaire les besoins en quinine
de son propre pays d'origine, et qu'elle n'est par suite pas en mesure de jouer
un rôle appréciable, présentement du moins, sur le marché mondial.
Tous les pays que ravage la malaria, tous importants consommateurs de
quinine, sont donc entièrement tributaires des possessions néerlandaises de l' In-
sulinde, sinon pour la fourniture du médicament lui-même, du moins pour celle
du quinquina d'où on l'extrait. L'on conçoit dès lors que cette situation soit de
nature à préoccuper un grand nombre d'esprits, cyji en supputent les consé-
quences éventuelles. La vie des peuples traverse, trop souvent malheureusement,
des crises graves, susceptibles d'élever temporairement entre eux d'infranchis-
sables barrières. Chaque Etat a le devoir de se préoccuper de ce qui adviendrait
en cas de rupture avec le gouvernement de La Haye : ainsi peut se poser le
problème politique de la quinine. Le problème social s'énonce différemment.-
Il ne s'agit plus là en effet d'une impossibilité matérielle de s'approvisionner en
quinquina ou en quinine, mais d'une impossibilité relative. La guerre mondiale,
par exemple, a diminué considérablement la capacité d'achat de certains pays
qui ont besoin, pour lutter efficacement contre les atteintes du paludisme, de
quantités plus ou moins considérables de quinine. Si ce produit est d'un prix trop
élevé, des milliers de vies humaines peuvent être sacrifiées, faute d'avoir pu se
procurer le remède en. quantité suffisante. Or les détenteurs d'un monopole sont
généralement tentét de s'en servir pour raréfier les produits dont ils contrôlent
le marché, dans le but d'entraîner la hausse de leurs cours. Ce danger est-il
réel dans le cas qui nous occupe ? C'est ce que nous aurons l'occasion d'éudier
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(1) Voir Revue Internationale des Produits Coloniaux, n° 16, avril 1927.
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