974 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
faire de la publicité et répandre de nombreuses brochures don-
nant les modèles, les prix, la consommation d'essence au kilo- (
mètre, décrivant le moteur, la direction, la façon de rechercher
et de réparer une panne.
En raison de la cherté des frets, il y a intérêt à envoyer
les voitures démontées ; les pièces sont numérotées et expédiées
en caisses. Les droits de douane sont de 10 p. 100 de la valeur
d'achat majorés de 25 p. 100, soit 12,50 p. 100. Droit de quai :
10 francs par tonne environ.
(Les Alpes industrielles, mai 1921.)
Tourisme-Chasse à la Côte-d'I voire.
La Côte d'Ivoire n'offre encore à ses visiteurs que des abris
rustiques; sauf dans les villes principales, « le coufort moderne »
y est inconnu. Et pourtant on s'en accomode fort bien étant
donné la douceur du climat et l'absence des fortes transitions,
les écarts de la température étant peu sensibles. Un toit pour
être abrité contre le soleil ou contie la pluie, dont certaines en
mai, juin sont vraiment diluviennes, c'est tout ce qu'on demande.
Partout, le voyageur trouve des campements qui remplissent
ces conditions : il en est même qui sont relativement confor-
tables, deux ou trois pièces entourées d'une véranda Dans tous
les postes, dans tous les centres commerciaux, on peut espérer
une maison en maçonnerie. Toutefois, la crise des logements se
fait sentir à la colonie tout comme en France et, à Bassam,
notamment, il est devenu difficile de se loger. De plus, cette
dernière localité, qui est le point de débarquement le plus fré-
quenté, n'a momentanément aucun hôtel, Force est au voyageur
d'aller demander l'hospitalité aux habitants qui se font du reste
un plaisir de le recevoir. Dès le lendemain, par les vapeurs
réguliers ou, dès le même jour, par automobile de louage, il
peut gagner Abidjan, où se trouve un hôtel assez bien tenu.
Il est indispensable que le touriste se munisse, en dehors
d'un matériel de campement, lit pliant avec moustiquaire,
chaise, table, etc., d'un matériel de cuisine et de table, de pré-
férence en aluminium. Il trouvera un cuisinier et un boy à
Bassam, les maisons de commerce locales lui fourniront les
conserves, les condiments, le vin, la farine, etc.
Dans la majeure partie de la colonie les déplacements, se
font en automobile ou, à défaut, en hamac; la motocyclette
faire de la publicité et répandre de nombreuses brochures don-
nant les modèles, les prix, la consommation d'essence au kilo- (
mètre, décrivant le moteur, la direction, la façon de rechercher
et de réparer une panne.
En raison de la cherté des frets, il y a intérêt à envoyer
les voitures démontées ; les pièces sont numérotées et expédiées
en caisses. Les droits de douane sont de 10 p. 100 de la valeur
d'achat majorés de 25 p. 100, soit 12,50 p. 100. Droit de quai :
10 francs par tonne environ.
(Les Alpes industrielles, mai 1921.)
Tourisme-Chasse à la Côte-d'I voire.
La Côte d'Ivoire n'offre encore à ses visiteurs que des abris
rustiques; sauf dans les villes principales, « le coufort moderne »
y est inconnu. Et pourtant on s'en accomode fort bien étant
donné la douceur du climat et l'absence des fortes transitions,
les écarts de la température étant peu sensibles. Un toit pour
être abrité contre le soleil ou contie la pluie, dont certaines en
mai, juin sont vraiment diluviennes, c'est tout ce qu'on demande.
Partout, le voyageur trouve des campements qui remplissent
ces conditions : il en est même qui sont relativement confor-
tables, deux ou trois pièces entourées d'une véranda Dans tous
les postes, dans tous les centres commerciaux, on peut espérer
une maison en maçonnerie. Toutefois, la crise des logements se
fait sentir à la colonie tout comme en France et, à Bassam,
notamment, il est devenu difficile de se loger. De plus, cette
dernière localité, qui est le point de débarquement le plus fré-
quenté, n'a momentanément aucun hôtel, Force est au voyageur
d'aller demander l'hospitalité aux habitants qui se font du reste
un plaisir de le recevoir. Dès le lendemain, par les vapeurs
réguliers ou, dès le même jour, par automobile de louage, il
peut gagner Abidjan, où se trouve un hôtel assez bien tenu.
Il est indispensable que le touriste se munisse, en dehors
d'un matériel de campement, lit pliant avec moustiquaire,
chaise, table, etc., d'un matériel de cuisine et de table, de pré-
férence en aluminium. Il trouvera un cuisinier et un boy à
Bassam, les maisons de commerce locales lui fourniront les
conserves, les condiments, le vin, la farine, etc.
Dans la majeure partie de la colonie les déplacements, se
font en automobile ou, à défaut, en hamac; la motocyclette
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