RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 951
Le développement du Dahomey dans le sens de l'élevage
et de la culture est à noter : il y a pour cette colonie un avenir
considérable dans l'exploitation et le développement de ses
richesses naturelles. Le perfectionnement de son outillage écono-
mique qui est prévu dans le projet de travaux de M. MERLIN f;ici
litera la mise en valeur.
Un nouveau wharf à Bassam.
On sait l'importance grandissante de la Côte d'Ivoire dans
le commerce général de l'Afrique Occidentale française. L'ex-
portation des bois qui ne dépassait pas 14.000 stères il y a dix
ans, s'est élevée à plus de 60.000 mètres cubes en 1920, dont
52.000 mètres cubes d'acajou. La production de cacao est passée
de 20 tonnes en 1910 à plus de 1.000 tonnes en 1920. L'expor-
tation de l'huile et des amandes de palme suit une marche régu-
lièrement ascendante.
Pour l'embarquement de tous ces produits à destination de l'Eu-
rope, le port de Grand Bassam ne possédait qu'un wharf .insuffi-
sant, délabré et mal outillé. Aussi la construction d'un nouveau
Wharf de 272 mètresde longueur sur 20 mètres de largeur, pourvu
de grues puissantes et supportant quatre voies reliées au chemin
de fer, a-t-elle été décidée.
M. Martial MERLIN, Gouverneur général de l'Afrique Occi-
dentale française a posé la première pierre de cet ouvrage au
début de mai dernier, lors de son voyage dans les colonies du
sud. Les travaux se poursuivent depuis avec activité. Leur
achèvement, impatiemment attendu par le commerce local et
les compagnies de navigation, donnera un nouvel essor au com-
merce local et principalement au commerce des bois dont la
Métropole a le plus grand besoin.
Mouvement commercial de la Côte d'Ivoire
de janvier à mai 1921.
Les cinq premiers mois de 1921 révèlent un développement
des exportations intéressant: tandis qu'en 1920 il n'était exporté
que 13.988 kilos de poissons secs, en 1921 nous en constatons
120.562; le maïs et le riz donnent 6.159 kilos et 17.140 kilos
tandis qu'ils figuraient auparavant pour néant; les colas four-
nissent 9.908 kilos au lieu de 1 985, le cacao en fèves 744.118kilos
Le développement du Dahomey dans le sens de l'élevage
et de la culture est à noter : il y a pour cette colonie un avenir
considérable dans l'exploitation et le développement de ses
richesses naturelles. Le perfectionnement de son outillage écono-
mique qui est prévu dans le projet de travaux de M. MERLIN f;ici
litera la mise en valeur.
Un nouveau wharf à Bassam.
On sait l'importance grandissante de la Côte d'Ivoire dans
le commerce général de l'Afrique Occidentale française. L'ex-
portation des bois qui ne dépassait pas 14.000 stères il y a dix
ans, s'est élevée à plus de 60.000 mètres cubes en 1920, dont
52.000 mètres cubes d'acajou. La production de cacao est passée
de 20 tonnes en 1910 à plus de 1.000 tonnes en 1920. L'expor-
tation de l'huile et des amandes de palme suit une marche régu-
lièrement ascendante.
Pour l'embarquement de tous ces produits à destination de l'Eu-
rope, le port de Grand Bassam ne possédait qu'un wharf .insuffi-
sant, délabré et mal outillé. Aussi la construction d'un nouveau
Wharf de 272 mètresde longueur sur 20 mètres de largeur, pourvu
de grues puissantes et supportant quatre voies reliées au chemin
de fer, a-t-elle été décidée.
M. Martial MERLIN, Gouverneur général de l'Afrique Occi-
dentale française a posé la première pierre de cet ouvrage au
début de mai dernier, lors de son voyage dans les colonies du
sud. Les travaux se poursuivent depuis avec activité. Leur
achèvement, impatiemment attendu par le commerce local et
les compagnies de navigation, donnera un nouvel essor au com-
merce local et principalement au commerce des bois dont la
Métropole a le plus grand besoin.
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de janvier à mai 1921.
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des exportations intéressant: tandis qu'en 1920 il n'était exporté
que 13.988 kilos de poissons secs, en 1921 nous en constatons
120.562; le maïs et le riz donnent 6.159 kilos et 17.140 kilos
tandis qu'ils figuraient auparavant pour néant; les colas four-
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