RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 949
tâtonnements qui prennent beaucoup de temps, les échecs capa-
bles de décourager ceux qui cherchent à utiliser les progrès de
la science mécanique seront sans doute évités aux colons de la
Oochinchine.
Aussi comprend-on que les colons du Tonkin désirent l'insti-
tution, dans leur pays, d'une commission analogue. J usqu'à présent»
en effet, 1rs essais qui ont eu lieu à Ilnnoï n'ont eu qu'un carac-
tère commercial et n'ont été dus qu'a l'initiative privée. C'est
pourquoi ils ont été tentés au hasard avec des machines améri-
caines qui présentaient leur intérêt, mais qui n'avaient été nulle-
ment établ ies pour la culture spéciale du s ,1 indochinois. Une
telle situation ne saurait se prolonger sans préjudicier aux inté-
rêts bien entendus de l'agriculture tonkinoise. Ainsi se légitime
le vœu énoncé par les colons de la partie septentrionale de notre
empire d'Extrême-Orient.
(L'Asie française, avril 1921 .)
La colonisation agricole en Cochinchine.
D'un rapport sur la situation économique de l'Indochine fran-
çaise pendant l'année 1919, nous extrayons les précisions suivantes
sur la colonisation agricole en Cochinchine.
Les efforts des colons français se dirigent vers la culture de
l'hévéa, et depuis quatre ou cinq ans vers celle du cocotier
(plantations d'Anloc et de la Souchère). Les progrès de la culture
de l'hévéa ont été ralentis par suite de la hausse de la piastre et
de la rareté du fret.
Dans l'ouest, les colons se spécialisent dans la culture du riz.
A Cantho, ils possèdent 25.000 hectares sur lesquels tra-
vaillent 1.772 Annamites.
Bac-Lieu compte 20 colons français ou naturalisés qui exploi-
tent 14.144 hectares-de terres.
A Longxuyên, la colonie française possède 13.228 hectares.
Dans Sadec, la majeure partie des rizières se trouve dans la
plaine des Joncs et donne des récoltes incertaines; à Mytho,
9.678 hectares de rizières appartiennent à des Français ou à des
naturalisés.
Giadinh compte 7.471 hectares appartenant à des Français et
assimilés.
(L'Asie française, avril 192 L)
tâtonnements qui prennent beaucoup de temps, les échecs capa-
bles de décourager ceux qui cherchent à utiliser les progrès de
la science mécanique seront sans doute évités aux colons de la
Oochinchine.
Aussi comprend-on que les colons du Tonkin désirent l'insti-
tution, dans leur pays, d'une commission analogue. J usqu'à présent»
en effet, 1rs essais qui ont eu lieu à Ilnnoï n'ont eu qu'un carac-
tère commercial et n'ont été dus qu'a l'initiative privée. C'est
pourquoi ils ont été tentés au hasard avec des machines améri-
caines qui présentaient leur intérêt, mais qui n'avaient été nulle-
ment établ ies pour la culture spéciale du s ,1 indochinois. Une
telle situation ne saurait se prolonger sans préjudicier aux inté-
rêts bien entendus de l'agriculture tonkinoise. Ainsi se légitime
le vœu énoncé par les colons de la partie septentrionale de notre
empire d'Extrême-Orient.
(L'Asie française, avril 1921 .)
La colonisation agricole en Cochinchine.
D'un rapport sur la situation économique de l'Indochine fran-
çaise pendant l'année 1919, nous extrayons les précisions suivantes
sur la colonisation agricole en Cochinchine.
Les efforts des colons français se dirigent vers la culture de
l'hévéa, et depuis quatre ou cinq ans vers celle du cocotier
(plantations d'Anloc et de la Souchère). Les progrès de la culture
de l'hévéa ont été ralentis par suite de la hausse de la piastre et
de la rareté du fret.
Dans l'ouest, les colons se spécialisent dans la culture du riz.
A Cantho, ils possèdent 25.000 hectares sur lesquels tra-
vaillent 1.772 Annamites.
Bac-Lieu compte 20 colons français ou naturalisés qui exploi-
tent 14.144 hectares-de terres.
A Longxuyên, la colonie française possède 13.228 hectares.
Dans Sadec, la majeure partie des rizières se trouve dans la
plaine des Joncs et donne des récoltes incertaines; à Mytho,
9.678 hectares de rizières appartiennent à des Français ou à des
naturalisés.
Giadinh compte 7.471 hectares appartenant à des Français et
assimilés.
(L'Asie française, avril 192 L)
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