SERVICE D'ÉTUDES 755
Ces brèves considérations suffisent à montrer l'intérêt théo-
rique et pratique de l'usage des méthodes biométriques pour
l'étude technologique comparative des cotons.
1) Détermination de la longueur.
Yves HENRY, dans un travail sur la valeur commerciale des
fibres de coton, a mesuré la longueur des fibres prélevés sur les
graines contenues dans la capsule. Ces mesures, fort précises'
éclairent la répartition des fibres, quant à la longueur, suivant
leur position sur la graine, et ensuite, suivant la position de la
graine dans la capsule.
Mais, la plupart du temps, les échantillons sont envoyés
égrenés, et cette méthode, longue et complexe, ne trouve pas son
emploi.
Les Américains opèrent beaucoup plus simplement. Ils prennent
une mèche de coton, l'égalisent en la lissant entre les pouces et
les index des deux mains alternativement, puis, la plaçant sur un
velours noir, ils la mesurent au 32e de pouce (0 mm. 7 environ).
Cette méthode, très expéditive, est peu précise; dans les mémoiies
du Département de l'Agriculture, on se plaint des variations assez
fortes dans l'appréciation de la longueur, dues à l'opérateur qui
étire plus ou moins la mèche.
Quant à nous, nous procédons comme suit: nous prenons an
hasard, dans le lot, des fibres que nous étalons individuellement,
avec un pinceau mouillé dans de l'eau glycérinée, sur une lame
de verre noircie. Nous les mesurons au millimètre. Nous procédons
à 100 ou 120 mensurations, en ayant soin de ne pas prendre plus
de cinq fibres dans la même mèche, pour éviter de tomber sur un
Point anormal du lot. Cette façon de prendre la longueur, est
assez rapide, très précise, et ses résultats restent indépendants
de l'opérateur.
Nous avons plus haut indiqué, sur un exemple les variations
de la longueur des fibres d'un lot déterminé et la manière dont se
traduit, graphiquement et numériquement l'homogénéité.
Le tableau I, permen de comparer la variabilité et l'irrégula-
rité de divers lots bien typiqués.
2) Détermination de la finesse.
Nous prenons au hasard, dans le lot, des petites mèches de
soies Nous en constituons un petit faisceau, lié avec un fil, et
nous pratiquons son inclusion dans le collodion; nous en faisons
Ces brèves considérations suffisent à montrer l'intérêt théo-
rique et pratique de l'usage des méthodes biométriques pour
l'étude technologique comparative des cotons.
1) Détermination de la longueur.
Yves HENRY, dans un travail sur la valeur commerciale des
fibres de coton, a mesuré la longueur des fibres prélevés sur les
graines contenues dans la capsule. Ces mesures, fort précises'
éclairent la répartition des fibres, quant à la longueur, suivant
leur position sur la graine, et ensuite, suivant la position de la
graine dans la capsule.
Mais, la plupart du temps, les échantillons sont envoyés
égrenés, et cette méthode, longue et complexe, ne trouve pas son
emploi.
Les Américains opèrent beaucoup plus simplement. Ils prennent
une mèche de coton, l'égalisent en la lissant entre les pouces et
les index des deux mains alternativement, puis, la plaçant sur un
velours noir, ils la mesurent au 32e de pouce (0 mm. 7 environ).
Cette méthode, très expéditive, est peu précise; dans les mémoiies
du Département de l'Agriculture, on se plaint des variations assez
fortes dans l'appréciation de la longueur, dues à l'opérateur qui
étire plus ou moins la mèche.
Quant à nous, nous procédons comme suit: nous prenons an
hasard, dans le lot, des fibres que nous étalons individuellement,
avec un pinceau mouillé dans de l'eau glycérinée, sur une lame
de verre noircie. Nous les mesurons au millimètre. Nous procédons
à 100 ou 120 mensurations, en ayant soin de ne pas prendre plus
de cinq fibres dans la même mèche, pour éviter de tomber sur un
Point anormal du lot. Cette façon de prendre la longueur, est
assez rapide, très précise, et ses résultats restent indépendants
de l'opérateur.
Nous avons plus haut indiqué, sur un exemple les variations
de la longueur des fibres d'un lot déterminé et la manière dont se
traduit, graphiquement et numériquement l'homogénéité.
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rité de divers lots bien typiqués.
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Nous prenons au hasard, dans le lot, des petites mèches de
soies Nous en constituons un petit faisceau, lié avec un fil, et
nous pratiquons son inclusion dans le collodion; nous en faisons
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