810 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Les cas de domestication au Soudan, sont multiples, et, en
North-Nigéria, où le marabout est protégé, ces oiseaux perchent
en bandes à proximité des villes.
M. MÉNIAUD croit, et son avis doit être partagé que, l'élevage
du marabout, dont, non seulement la possibilité de domestication
mais la reproduction en cet état, sont prouvés, serait avantageux
etl'écart bénéficiaire appréciable, entre les 10 et 15 francs annuel-
lement rapportés par chaque adulte, et peu élevés les frais
nécessités par tète, pour l'entretien d'un troupeau quelque peu
nombreux.
*
* *
11 serait intéressant que cette peu coûteuse expérience fût
tentée en un ou plusieurs postes convenablement choisis.
D'ailleurs convient-il d'ajouter, cette expérience a déjà reçu
au Cambodge la consécration de l'application pratique, et deux
exploitants, MM. VAUDELET et FARAUT, ont installé à Pnom-Penh
en vue de cet élevage, une ferme, dont les produits ont été
vendus sur le marché de Paris. (Revue française d'ornithologie,
citée par M, VINCENT).
M. G. VASSE cite également un autre élevage prospère, rencon-
tré par, lui sur les rives du Zambèze en 1906.
*
* *
Le marabout, nous dit, M. VINCENT, est, non seulement un
charognard, auquel toute nourriture est bonn e, mais c'est encore un
excellent destructeur de sauterelles, et, à ce titre, un oiseau utile-
Né de juin à fin août, d'une nichée de 2 à 4, le marabout
produit sa plume en avril. Contrairement à l'aigrette, dont la j
plume est dorsale, celle du marabout est placée sous la queue.
La récolte des plumes se fait en juillet. M.VINCENT, insiste à j
son tour sur l'intérêt' que présenterait la domestication de cet 1
oiseau dont il confirme le rendement annuel de 15 francs. !
Au demeurant, ce passage d'un article de notre collègue �
M. J. MÉNIAUD, article paru dans la Dépêche coloniale, fait ressortir f
étrangement la différence de procédés en matière de protection
entre les méthodes anglaises et les nôtres : - J
« La place me manque pour développer ici, les considérations que
méritent toutes- ces questions. -�
Les cas de domestication au Soudan, sont multiples, et, en
North-Nigéria, où le marabout est protégé, ces oiseaux perchent
en bandes à proximité des villes.
M. MÉNIAUD croit, et son avis doit être partagé que, l'élevage
du marabout, dont, non seulement la possibilité de domestication
mais la reproduction en cet état, sont prouvés, serait avantageux
etl'écart bénéficiaire appréciable, entre les 10 et 15 francs annuel-
lement rapportés par chaque adulte, et peu élevés les frais
nécessités par tète, pour l'entretien d'un troupeau quelque peu
nombreux.
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11 serait intéressant que cette peu coûteuse expérience fût
tentée en un ou plusieurs postes convenablement choisis.
D'ailleurs convient-il d'ajouter, cette expérience a déjà reçu
au Cambodge la consécration de l'application pratique, et deux
exploitants, MM. VAUDELET et FARAUT, ont installé à Pnom-Penh
en vue de cet élevage, une ferme, dont les produits ont été
vendus sur le marché de Paris. (Revue française d'ornithologie,
citée par M, VINCENT).
M. G. VASSE cite également un autre élevage prospère, rencon-
tré par, lui sur les rives du Zambèze en 1906.
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Le marabout, nous dit, M. VINCENT, est, non seulement un
charognard, auquel toute nourriture est bonn e, mais c'est encore un
excellent destructeur de sauterelles, et, à ce titre, un oiseau utile-
Né de juin à fin août, d'une nichée de 2 à 4, le marabout
produit sa plume en avril. Contrairement à l'aigrette, dont la j
plume est dorsale, celle du marabout est placée sous la queue.
La récolte des plumes se fait en juillet. M.VINCENT, insiste à j
son tour sur l'intérêt' que présenterait la domestication de cet 1
oiseau dont il confirme le rendement annuel de 15 francs. !
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