TOURISME ET TRANSPORTS 805
condition que l'espace soit suffisant. Mais l'exploitation de cette
richesse naturelle du pays peut se faire par la réglementation de la
chasse dans les héronnières naturelles pour lesquelles il serait urgent
d'établir un mode d'affermage en complément de la réglementation
générale de la chasse ».
Point à remarquer, notre' collègue considérait déjà comme
indispensable un règlement général à un moment où notre
Commission n'était pas constituée, ni même posé le problème
qu'elle a été chargée de résoudre.
*
* *
M. VINCENT souligne tout d'abord l'obstacle auquel on se
heurte en matière de protection des oiseaux de parure :
cet obstacle, redoutable, sinon insurmontable, c'est la mode, qui,
en s'attaquant tour à tour à telles ou telles espèces provoque
leur destruction.
Et, malheureusement, la mode est aujourd'hui aux plumes,
au point de voir, momentanément sans doute, écrasée la gracieuse
industrie de la neur, et,, surtout, aux plumes d'aigrettes.
On aura, au demeurant, une idée de l'importance de la
consommation mondiale, de la plume de parure, en général, par
ces quelques données empruntées à la Réforme économique:
Les exigences de la mode ont, depuis une dizaine d'années, amené
un développement considérable du commerce des plumes. Si on
compare les importations de 1902 et de 1911, on note les chiffres
Suivants:
Plumes. kilogrammes.
1902 191t
d'autruches. 232 000
de marabout, d'oiseau de paradis 114.000 600
de héron, (crosse aigrettes). 2.800
autres plumes. 558.900 8u3.900
TOTAUX. 672.900 1.039.300
Ainsi, en dix ans, les importations de plumes se sont accrues de
336. 000 kilogrammes, soit de 47 p 100.
Ce sont les plumes de choix, c'est-à-dire d'autruches, de
Marabout, d'oiseau de paradis, de héron, qui ont progressé dans les
Plus grandes proportions au cours de la dernière période décennal.
Leur acroissement a été de 121.000 kilos soit de "105 p. iuU !
Elle est donc plus que doublée. Pour les autres plum( s, parmi
esquelles on compte les piumes de coq et de vautour, raumen-
condition que l'espace soit suffisant. Mais l'exploitation de cette
richesse naturelle du pays peut se faire par la réglementation de la
chasse dans les héronnières naturelles pour lesquelles il serait urgent
d'établir un mode d'affermage en complément de la réglementation
générale de la chasse ».
Point à remarquer, notre' collègue considérait déjà comme
indispensable un règlement général à un moment où notre
Commission n'était pas constituée, ni même posé le problème
qu'elle a été chargée de résoudre.
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M. VINCENT souligne tout d'abord l'obstacle auquel on se
heurte en matière de protection des oiseaux de parure :
cet obstacle, redoutable, sinon insurmontable, c'est la mode, qui,
en s'attaquant tour à tour à telles ou telles espèces provoque
leur destruction.
Et, malheureusement, la mode est aujourd'hui aux plumes,
au point de voir, momentanément sans doute, écrasée la gracieuse
industrie de la neur, et,, surtout, aux plumes d'aigrettes.
On aura, au demeurant, une idée de l'importance de la
consommation mondiale, de la plume de parure, en général, par
ces quelques données empruntées à la Réforme économique:
Les exigences de la mode ont, depuis une dizaine d'années, amené
un développement considérable du commerce des plumes. Si on
compare les importations de 1902 et de 1911, on note les chiffres
Suivants:
Plumes. kilogrammes.
1902 191t
d'autruches. 232 000
de marabout, d'oiseau de paradis 114.000 600
de héron, (crosse aigrettes). 2.800
autres plumes. 558.900 8u3.900
TOTAUX. 672.900 1.039.300
Ainsi, en dix ans, les importations de plumes se sont accrues de
336. 000 kilogrammes, soit de 47 p 100.
Ce sont les plumes de choix, c'est-à-dire d'autruches, de
Marabout, d'oiseau de paradis, de héron, qui ont progressé dans les
Plus grandes proportions au cours de la dernière période décennal.
Leur acroissement a été de 121.000 kilos soit de "105 p. iuU !
Elle est donc plus que doublée. Pour les autres plum( s, parmi
esquelles on compte les piumes de coq et de vautour, raumen-
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