790 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
l'Agence générale des Colonies et de faire servir ces collec-
tions dédaignées à l'éducation coloniale rie ses concitoyens.
Cet homme estM. G. CAPUS. Il est inutile de le présenter aux
coloniaux; ils savent depuis longtemps les éminents services qu'il
a rendus à la science, à l'expansion coloniale et à la mise en valeur
de nos possessions, au cours dps brillantes explorations de sa jeu-
nesse, puis durant une longue et féconde carrière en Indo-
chine.
M. CAPUS commença par aménager son musée.
.-
Il fit refaire les étiquettes, multiplia es pancartes indica-
trices; il ne négligea aucun des humbles détails qui donnent à des
collections techniques toute leur valeur éducatrice. Puis il
s'employa à faire connaître ses trésors, maintenant rajeunis,
pimpants, et ce qui ne gâte rien, si abondants qu'il est possible,
aujourd'hui, d'y puiser les éléments de séries scolaires r,!clamés
par divers établissements d'instruction.
M.CAPUS pensa que pour rendre attrayant un musée tech-
nique, il était indispensable que la vue des échantillons fût
accompagnée pour les profanes, non pas d'une conférence, à
peine d'une causerie, mais plutôt d'explications dépouillées
de tout appareil rébarbatif. Il s'improvisa donc .cicerone.
Nous lui demandons d'excuser ce terme; mais n'est-ce pas
celui qui ropond le mieux à sa propre pensée ?
Ainsi p ut-on voir, chaque semaine dans la galerie d'Orléans,
un petit groupe d'auditeurs attentifs, qui examinent tous les
vieux bocaux calomniés et sont suspendus aux lèvres d'un
homme qui leur ouvre des horizons inconnus. Ils appren-
nent où et comment pousse le riz, quels soins réclame le coton-
nier, comment on récolte le caoutchouc, à quoi servent les
gommes, les arachides, les noix de coco, ce qu'est le
kapok, etc.
C'est M. CAPUS qui fait à quiconque vient à lui, et en
toute simplicité, les honneurs de son domaine, les honneurs
de la plus grande France.
Voilà de la bonne vulgarisation coloniale.
Robert DOUCET.
(Dépêche coloniale, juillet 1921.)
l'Agence générale des Colonies et de faire servir ces collec-
tions dédaignées à l'éducation coloniale rie ses concitoyens.
Cet homme estM. G. CAPUS. Il est inutile de le présenter aux
coloniaux; ils savent depuis longtemps les éminents services qu'il
a rendus à la science, à l'expansion coloniale et à la mise en valeur
de nos possessions, au cours dps brillantes explorations de sa jeu-
nesse, puis durant une longue et féconde carrière en Indo-
chine.
M. CAPUS commença par aménager son musée.
.-
Il fit refaire les étiquettes, multiplia es pancartes indica-
trices; il ne négligea aucun des humbles détails qui donnent à des
collections techniques toute leur valeur éducatrice. Puis il
s'employa à faire connaître ses trésors, maintenant rajeunis,
pimpants, et ce qui ne gâte rien, si abondants qu'il est possible,
aujourd'hui, d'y puiser les éléments de séries scolaires r,!clamés
par divers établissements d'instruction.
M.CAPUS pensa que pour rendre attrayant un musée tech-
nique, il était indispensable que la vue des échantillons fût
accompagnée pour les profanes, non pas d'une conférence, à
peine d'une causerie, mais plutôt d'explications dépouillées
de tout appareil rébarbatif. Il s'improvisa donc .cicerone.
Nous lui demandons d'excuser ce terme; mais n'est-ce pas
celui qui ropond le mieux à sa propre pensée ?
Ainsi p ut-on voir, chaque semaine dans la galerie d'Orléans,
un petit groupe d'auditeurs attentifs, qui examinent tous les
vieux bocaux calomniés et sont suspendus aux lèvres d'un
homme qui leur ouvre des horizons inconnus. Ils appren-
nent où et comment pousse le riz, quels soins réclame le coton-
nier, comment on récolte le caoutchouc, à quoi servent les
gommes, les arachides, les noix de coco, ce qu'est le
kapok, etc.
C'est M. CAPUS qui fait à quiconque vient à lui, et en
toute simplicité, les honneurs de son domaine, les honneurs
de la plus grande France.
Voilà de la bonne vulgarisation coloniale.
Robert DOUCET.
(Dépêche coloniale, juillet 1921.)
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